Sylvie Testud — Wikipédia

Sylvie Testud
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Sylvie Testud au Festival de Cannes 2018.
Nom de naissance Sylvie Testud
Naissance (53 ans)
Lyon 4e(France)
Nationalité Drapeau de la FranceFrançaise
Profession Actrice
Romancière
Réalisatrice
Films notables Au-delà du silence
Karnaval
Les Blessures assassines
Stupeur et Tremblements
Sagan
La Rafle
Les Visiteurs 3
Séries notables Peur sur le lac

Sylvie Testud, est une comédienne, romancière et réalisatrice française née le à Lyon 4e[1].

Après avoir reçu le César du meilleur espoir féminin en 2001 pour Les Blessures assassines, elle reçoit le César de la meilleure actrice dans Stupeur et Tremblements en 2004.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance[modifier | modifier le code]

Sylvie Testud naît le à Lyon[2]. Ses parents se séparent lorsqu'elle a deux ans[3]. Elle passe sa jeunesse dans le quartier lyonnais de la Croix-Rousse, élevée par sa mère, comptable. Au lycée, elle apprend le chinois[4].

Débuts[modifier | modifier le code]

Elle décide de devenir actrice au cours de sa jeunesse, après avoir admiré les actrices dans les films. Elle prend alors des cours de théâtre à Lyon avec le comédien et metteur en scène Christian Taponard. En 1989, elle s'installe à Paris pour suivre des études d'histoire, ainsi que des cours d'art dramatique aux classes libres du Cours Florent, puis au Conservatoire national supérieur d'art dramatique pendant trois ans, avec Jacques Lassalle et Catherine Hiegel comme professeurs[5].

Au début des années 1990, elle obtient ses premiers petits rôles au cinéma[5], puis dans des longs métrages comme L'Histoire du garçon qui voulait qu'on l'embrasse de Philippe Harel (1994), Le Plus Bel Âge..., de Didier Haudepin (1995) ou encore Love, etc. de Marion Vernoux (1996).

En 1997, Sylvie Testud connaît un premier grand succès au cinéma en Allemagne avec le film Au-delà du silence de Caroline Link, pour lequel elle apprend l'allemand, la clarinette et la langue des signes. Elle est récompensée en tant que meilleure actrice par le Prix du film allemand (l'équivalent du César de la meilleure actrice). En 1998, elle joue son premier grand rôle au cinéma français et connaît un grand succès en France avec le rôle de Béa dans Karnaval, le premier long-métrage de Thomas Vincent, pour lequel elle est nommée au César du meilleur espoir féminin et reçoit le Prix Michel Simon[5]. Elle commence alors une importante carrière d'actrice avec une préférence pour le cinéma d'auteur.

En 2000, sa prestation dans La Captive de Chantal Akerman (adaptation du roman La Prisonnière de Marcel Proust) lui vaut une nomination en tant que meilleure actrice au Prix du cinéma européen. En 2001, elle obtient, pour sa deuxième nomination, le César du meilleur espoir féminin pour l'interprétation remarquée de Christine Papin, une des sœurs Papin, dans Les Blessures assassines[5] de Jean-Pierre Denis, d'après un fait divers de 1933.

Carrière[modifier | modifier le code]

Sylvie Testud en 2011 à la cérémonie des étoiles d'or du cinéma français.

En 2003, elle commence à écrire et publie un récit autobiographique sur sa vie d'actrice, Il n'y a pas beaucoup d'étoiles ce soir, aux éditions Pauvert[6].

En 2004, elle obtient un second César, celui de la meilleure actrice, ainsi que le Lumière de la meilleure actrice et l'Étoile d'or du cinéma français pour le meilleur premier rôle féminin grâce à son interprétation dans Stupeur et Tremblements d'Alain Corneau, adaptation du roman homonyme d’Amélie Nothomb[5]. Sylvie Testud y joue le rôle de cette dernière aux prises avec les difficultés du monde professionnel japonais et confrontée aux différences de culture avec la Belgique dont Nothomb est originaire. Pour ce rôle, elle a dû apprendre ses répliques en japonais grâce à une méthode phonétique. Elle tourne ensuite dans plusieurs comédies telles que Demain on déménage, Tout pour l'oseille, ou encore Cause toujours ![5].

En 2012, elle participe à Rendez-vous en terre inconnue, diffusé le sur France 2. Elle s'est rendue avec Frédéric Lopez chez les Goranes, au Tchad.

En 2020, elle rejoint le casting de la série Peur sur le lac, diffusée sur TF1. Elle y tient le rôle d'Alice Wagner.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Sylvie Testud a deux sœurs, Céline et Ghislaine ainsi que deux enfants.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Longs métrages[modifier | modifier le code]

Courts métrages[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Réalisatrice[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

Sylvie Testud lors des César 2008.

Distinctions[modifier | modifier le code]

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Décorations[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Sylvie Testud sur lesgensducinema.com
  2. Charlotte Rotman, « “Il” déserte », Libération,‎ (lire en ligne)
  3. Sylvie Testud, émission Le Tête-à-tête de Frédéric Taddeï du 12 février 2012.
  4. Isabelle Morizet, « Il n’y a pas qu’une vie dans la vie », sur www.europe1.fr, (consulté le )
  5. a b c d e et f Bruno Villien, « Testud, Sylvie [Lyon 1971] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 4242-4243
  6. Edouard Launet, « Rien que la vérité », Libération,‎ (lire en ligne)
  7. Peur sur le lac (TF1) : le spin-off du Tueur du lac en tournage avec Julie de Bona, Sylvie Testud, et Clotilde Courau, sur allocine.fr, consulté le 1er juin 2019
  8. Décret du 6 avril 2012 portant promotion et nomination
  9. Décret du 14 novembre 2008 portant promotion et nomination
  10. Arrêté du 10 février 2016 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres.
  11. « Palmarès 2008 », sur le site du Festival de la fiction TV (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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