Sussac — Wikipédia

Sussac
Sussac
Mairie de Sussac.
Blason de Sussac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
Arrondissement Limoges
Intercommunalité Communauté de communes Briance-Combade
Maire
Mandat
Gilles Matinaud
2020-2026
Code postal 87130
Code commune 87194
Démographie
Population
municipale
355 hab. (2021 en augmentation de 2,01 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 39′ 53″ nord, 1° 38′ 53″ est
Altitude Min. 376 m
Max. 709 m
Superficie 25,42 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Eymoutiers
Législatives Première circonscription
Localisation
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Sussac
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Sussac
Liens
Site web http://sussac.fr

Sussac (Suçac en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation de la commune de Sussac en Haute-Vienne.

La commune de Sussac est située dans le Massif central, entre le Mont Gargan et la forêt de Châteauneuf, au Sud-Est de la Haute-Vienne. Elle est traversée à l'Est par la Combade.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 247 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Eymoutiers à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 170,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sussac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,2 %), forêts (39,1 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), terres arables (1,2 %), zones urbanisées (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Sussac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sussac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[16]. 46,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[17].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Sussac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le toponyme est d'un genre fréquent en Occitanie : un nom d'homme antique (Sussius)[19] avec le suffixe gallo-romain -acum, ce qui donnait *Sussiacum. Probable origine romaine. Un texte de 873 mentionne Suisiacus, l'église Saint-Pardoux de Suisiaco est citée en 984, Suissac apparaît à la fin du XIe siècle ; en 1240 on trouve Suisiacum, et vers 1315 Sussac[20].

Le dernier loup du Limousin (et l'un des derniers de France) fut tué le par l'agriculteur Pierre Tauron, d'un coup de fusil, sur la commune de Sussac[21].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Sussac fut un des plus importants foyers de la Résistance. Protégés par l'impénétrable forêt de Châteauneuf, les FFI, commandés par le colonel Georges Guingouin, menèrent des actions de guérilla si fréquentes et lourdes que l'occupant voulut réduire cette poche hostile. Le village subit trois raids aériens (un mort et nombreuses destructions) avant le déclenchement de la bataille du mont Gargan (18-). Ce fut l'une des rares batailles ayant opposé frontalement les maquisards -3 500 hommes, 38 tués, 54 blessés et 3 disparus- et les troupes d'occupation -4 800 hommes, plus de 300 tués.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1804 1807 Depauly    
1808 1835 Valériaux    
1836 1848 Brouillon jeune    
1850 1860 Bourbon Guillaume    
1860 1870 Cruveilhier Édouard    
1871 1876 Bourbon Guillaume    
1876 1878 Panteix Léonard    
1878 1888 Malissout Louis    
1888 1904 Edouard Cruveilhier    
1908 1919 Louis Cruveilhier    
  1989 Armand Durand PS  
1989 1995 Jacqueline Granier    
juin 1995 mars 2001 Pierre Matinaud    
mars 2001 avril 2008 Pierre Matinaud    
avril 2008 mai 2020 Gisèle Faure[22]    
mai 2020 En cours Gilles Matinaud    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].

En 2021, la commune comptait 355 habitants[Note 3], en augmentation de 2,01 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0501 0591 0521 1131 2181 4241 3521 5601 466
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3681 2741 3161 1941 2671 3251 4221 4631 488
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5571 5711 5071 3451 1791 1241 071979892
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
790685560471427368355353348
2017 2021 - - - - - - -
351355-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
Église Saint-Pardoux-Saint-Martin de Sussac.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Parmi les lieux intéressants de Sussac se trouvent ses sites naturels. Deux d'entre eux sont remarquables et très représentatifs de la montagne limousine. Sur la D 39, venant de Châteauneuf ou la D 43, venant de La Croisille, au sortir de la forêt de Châteauneuf, touffue et sans visibilité, tout à coup, de larges panoramas à 180° s'ouvrent comme des rideaux de théâtre, en pleine lumière. On devine le bourg, dans une légère dépression. On voit de nombreux ruisseaux converger vers la Combade, elle-même affluent de la Vienne. Sur toute la largeur du paysage, à l'horizontale, de larges bandeaux de prairies naturelles. En parallèle à l'étage supérieur, jusqu'au sommet des collines, des forêts de feuillus ou de résineux. De loin en loin, des hameaux ou des maisons isolées, des routes qui sinuent : une leçon de géographe à ciel ouvert.

Au village de Bonneval, vestiges de l'église fondée au milieu du XIIe siècle par l'ordre de Grammont. Des fragments de l'édifice se retrouvent réutilisés dans les murs de bâtiments agricoles. Notamment un morceau de blocage du mur nord de l'église. Ainsi que douze colonnettes, prises dans un linteau de porte. De nombreux fragments – chapiteaux, corniches, linteaux – visibles, ont été réemployés alentour.

L'action des maquisards et les combats de la Libération sont marqués en de nombreux endroits : stèles au Clos de Sussac (à la mémoire de Violette Szabo), au Puy de Masseaux (où le maquis tenait un nid de mitrailleuses), dans le bourg (portant les noms des quinze maquisards tombés au combat) ; panneaux de mémoire : au Clos de Sussac (terrain des parachutages alliés), à Masseaux (en l'honneur des quatre maquisards du poste de mitrailleuses), à La Villa (où se trouvait le poste de commandement du colonel Guingouin).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean Cruveilhier, né à Limoges le , mort à Sussac le , (inhumé à Limoges). Médecin universellement connu pour ses travaux sur l'anatomie pathologique du corps humain, auteur de publications de référence. Professeur à la faculté de Médecine de Montpellier puis à celle de Paris. Membre de l'Académie de Médecine. Il a soigné notamment Talleyrand, Chateaubriand, Alfred de Vigny et Frédéric Chopin, dont il a accompagné les derniers moments. Il a également été appelé auprès de la reine Victoria. Sa descendance compte des médecins nombreux et éminents. Parmi eux, ont été maires de Sussac, son fils Édouard (de 1865 à 1871 et de 1888 à 1904) et son petit-fils Louis (de 1908 à 1919). Plus récemment, son arrière-arrière petite fille, Jacqueline Granier, a été maire de Sussac de 1989 à 1995.
  • Violette Szabo (1921-1945), agent secret britannique du SOE (Special Operation Executive) parachutée au Clos de Sussac le pour coordonner les actions de sabotage des maquisards sur les voies de communication. Capturée lors d'une embuscade, interrogée et torturée par la SS, déportée à Ravensbrück, elle est exécutée d'une manière particulièrement sordide. Une stèle à sa mémoire a été dressée au Clos, au lieu même de son parachutage.
  • Robert (Bob) Maloubier (1923-2015). Membre des Forces françaises libres parachuté au Clos de Sussac le même jour que Violette Szabo. Participa à la libération de Limoges aux côtés de Georges Guingouin, puis à la mise en place du SDECE (renseignement extérieur).

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Sussac Blason
Tiercé en pairle renversé : au 1er de gueules à une couronne de laurier d'or, au 2e d'argent à trois mouchetures d'hermine de sable, au 3e de sinople à un châtaignier d'or accompagné en pointe d'une divise ondée d'argent chargée d'une divise ondée d'azur[28].
Détails
La couronne de laurier rappelle les origines gallo-romaines du nom de la commune. Les mouchetures d'hermine sont reprises des armes du Limousin. Le châtaignier est attribut de saint Pardoux, patron de la paroisse. Enfin, le vert évoque l'agriculture et la forêt, et les ondes sont pour la Combade qui arrose la commune.

Adopté en .

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Sussac et Eymoutiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Eymoutiers » (commune d'Eymoutiers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Eymoutiers » (commune d'Eymoutiers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Sussac », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  17. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  19. Marcel Villoutreix, Les noms de lieux du Limousin, Limoges, (ISSN 0750-1099), p. 52..
  20. Yves Lavalade, Dictionnaire toponymique de la Haute-Vienne, Lucien Souny, , p. 578..
  21. Jean-Michel Teulière, Le loup en Limousin. Petite histoire d'une grande disparition, Lucien Souny, , p. 62..
  22. Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. « Eglise paroissiale Saint-Pardoux, Saint-Martin », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  28. « 87194 Sussac (Haute-Vienne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).