Sultanat mamelouk d'Égypte — Wikipédia

Sultanat mamelouk d'Égypte
(ar) سلطنة المماليك
Salṭanat al-Mamālīk

 – 
(267 ans et 26 jours)

Drapeau
Drapeau mamelouk selon l'Atlas catalan
Blason
Blason attribué (1413)
Description de cette image, également commentée ci-après
Étendue du sultanat mamelouk en 1317.
Informations générales
Statut Monarchie, soutenue par un califat pûrement cérémoniel
Capitale Le Caire
Langue(s)
Religion Islam sunnite (Religion d'État)
Islam chiite
Minorités chrétiennes
Superficie
Superficie (1400) 2 100 000 km2[3]
Histoire et événements
Assassinat du dernier sultan ayyoubide Tûrân Châh.
Bataille d'Aïn Djalout
1271–1272 Défaite face aux croisés.
1273 Les Assassins perdent leur dernière forteresse en Syrie.
1281 2e bataille de Homs
1291 Chute de Saint-Jean-d'Acre, dernière possession latine au Levant ; fin de facto des Croisades.
1299 Bataille de Wadi al-Khazandar
1303 Dernière défaite mongole en Syrie
1323 Signature du traité d'Alep qui clôt officiellement la guerre avec l'Ilkhanat.
1365 Pillage d'Alexandrie par le roi de Chypre.
1375 Annexion du royaume arménien de Cilicie.
1382 La dynastie bahrite est supplantée par les Burjites.
1400–1403 Les Timourides occupent le Levant.
1425–1426 Occupation du royaume de Chypre par les mamelouks.
Bataille de Marj Dabiq
Bataille de Ridaniya
Prise du Caire (en) par les troupes ottomanes.
Tuman, le dernier sultan mamelouk, est arrêté.
Mi-avril 1517 Exécution par pendaison du dernier sultan mamelouk devant la porte Zuwayla.
Sultans
(1er) 1250 Chajar ad-Durr
Aybak
Al-Mansur Nur ad-Dîn Ali ben Aybak
Qutuz
Baybars
(Der) Barsbay
1501-1516 Al-Achraf Qânsûh II Al-Ghûrî
1516-1517 Al-Achraf Tuman Bay II
Califes
(1er) Al-Mustansir
(Der) Al-Mustamsik

Le sultanat mamelouk[4] (en arabe : سلطنة المماليك (Salṭanat al-Mamālīk)) est un royaume médiéval qui s'étendait sur l'Égypte, le Levant et le Hedjaz. Il dura de la chute de la dynastie ayyoubide en 1250, à la fin de la guerre ottomano-mamelouke en 1517.

L'époque de la domination mamelouke est traditionnellement divisée en deux périodes : 1250-1382 et 1382-1517. Dans l'historiographie occidentale, la première période est appelée « baharite » et la seconde « burjite » d'après les lieux du Caire d'où régnèrent les dynasties mameloukes : l'île (البحر, al-baḥr) de Roda sur le Nil, puis la citadelle du Caire (البرج, al-burj, la tour). Les historiens musulmans contemporains parlent de périodes « turque »[5] et « circassienne » pour souligner le changement d'origine ethnique de la majorité des mamelouks.

L'État mamelouk atteignit son apogée sous la domination turque puis connut un long déclin sous la domination circassienne[6]. La caste dirigeante du sultanat était composée de mamelouks, des soldats-esclaves d'origine coumane (de Crimée)[7], circassienne, abkhaze[8], oghouze[9] ou géorgienne[10]. Bien que les mamelouks fussent achetés en tant qu'esclaves, leur statut était bien supérieur à celui des esclaves ordinaires. Ils constituaient une classe dirigeante possédant un statut social supérieur à celui des Égyptiens. Avant de décliner aux XVe et XVIe siècles, le sultanat mamelouk des premiers temps représenta l'apogée de l'Égypte et du Proche-Orient médiévaux aux points de vue politique, économique et culturel, et le dernier stade de l'âge d'or de la civilisation islamique[11].

Histoire[modifier | modifier le code]

Mausolée des Mamelouks au Caire.

Les quarante-neuf sultans de la dynastie mamelouke ont régné depuis Le Caire sur l'Égypte, la Syrie et l'Arabie de 1250 à 1517, depuis l'assassinat de l'arrière petit-neveu de Saladin, al-Mu'adham, jusqu'à la victoire du Turc ottoman Sélim Ier en 1516 à Marj Dabiq contre l'avant-dernier sultan mamelouk, Al-Achraf Qânsûh al-Ghûri.

À l'origine de la montée en puissance des Mamelouks du Caire se trouvent trois événements majeurs :

Deux dynasties de Mamelouks se sont succédé : les « Mamelouks du fleuve » (المماليك البحريون, mamelouks bahrites), qui sont des Turcs kiptchaks qui gouvernent de 1252 à 1382, nommés ainsi car ils résident sur l’île de Roda (بحر, bahr mer, fleuve) ; puis les « Mamelouks de la tour » (المماليك البرجيون, mamelouks bourjites) d'origine circassienne et géorgienne, appelés ainsi car ils habitent les tours de la Citadelle (برج, burj tour) appelés aussi « mamelouks circassiens » car originaires de Circassie, qui gouvernent jusqu’à la prise du pouvoir par les Ottomans en 1517.

Période bahrite (1250-1382)[modifier | modifier le code]

En 1250, un an après la mort d'As-Sâlih Ayyûb (1240–1249), les Mamelouks turcs bahrites, assassinent son fils et successeur Al-Mu'azzam Tûrân Châh, presque sous les yeux du roi de France (saint Louis qui était alors leur prisonnier[12]). Leur chef, Al-Muizz Izz ad-Dîn Aybak épouse sa belle-mère (ou mère, suivant les sources) Chajar ad-Durr, et prend le pouvoir. Il gouverne jusqu'en 1257. Le sac de Bagdad par les Mongols en 1258 aide la dynastie bahri à s'établir : elle détruit le califat sunnite des Abbassides, qui aurait pu vouloir reprendre Le Caire.

Az-Zâhir Rukn ad-Dîn Baybars al-Bunduqdari (Baybars), un Mamelouk exilé en Syrie, retourne alors en Égypte où il devient sultan et règne de 1260 à 1277, assurant son pouvoir par une victoire à la bataille d'Aïn Djalout contre les Mongols (1261). Après ce coup d'arrêt infligé aux troupes mongoles, les menaces extérieures diminuent considérablement permettant une extension territoriale du sultanat mamelouk. La zone de contrôle des Mamelouks s'étend alors sur l’Égypte, la Syrie et l’Arabie (lieux saints de l'islam), et un protectorat est mis en place vis-à-vis du Yémen. Ils maîtrisent également le commerce dans l’océan Indien, à travers la mer Rouge. À la fin du règne de Baybars a lieu une expédition en Anatolie.

Baybars meurt en 1277. Son fils As-Saïd Nâsir ad-Dîn Baraka Khan ben Baybars, qu'il avait associé au pouvoir avant sa mort, monte sur le trône à l'âge de dix-huit ans. Ce fait est important, car il constitue une tentative d'instaurer une dynastie héréditaire, en contradiction avec les principes mamelouks. Cette volonté marquera toute la première période du sultanat.

Baraka est déposé deux ans plus tard au profit de son frère Al-Adil Salāmish, écarté à son tour trois mois plus tard par Al-Mansûr Sayf ad-Dîn Qala'ûn al-Alfi, qui appartient à la maison de Baybars. Il règne onze ans (1279-1290), dans un calme relatif. C’est lui qui met fin à la présence franque en Syrie (chute du dernier État franc : 1291). Comme Baybars, il tente d’établir une dynastie mais l’un de ses fils meurt tandis que l’autre est assassiné. Suivent alors dix-sept ans d’instabilité politique au cours desquels ont lieu les deux premiers règnes d’An-Nâsir Muhammad ben Qalâ'ûn, un autre de ses fils.

En 1310, An-Nâsir quitte son exil syrien, marche sur le Caire et s’empare une troisième fois du pouvoir grâce aux Mamelouks qu’il a recrutés et aux gouverneurs syriens. Il connaît alors un long règne de 1310 à 1341. C'est sous son règne que la population égyptienne devient en majorité musulmane, en raison notamment des pressions exercées sur les Coptes telles que l'interdiction de certaines fêtes religieuses. C'est également sous son règne qu'a lieu une première refonte de l’Iqt’a, c’est-à-dire la répartition des revenus de l’Égypte entre les émirs (chefs militaires) et le sultan. Ce nouveau système permet aux sultans de mener une politique de mécénat.

En 1341, la mort de An-Nâsir Muhammad ben Qala'ûn ouvre la voie à une nouvelle période d’instabilité (douze sultans en quarante ans). Ce sont en fait les émirs qui tiennent les rênes du pouvoir. En 1348, la peste noire tue un tiers de la population égyptienne. Le sultan An-Nâsir Badr ad-Dîn al-Hasan règne une seconde fois entre 1354 et 1361 ; il est particulièrement détesté par la population égyptienne en raison de son goût pour la dépense alors que le pays vient d'être ravagé par l'épidémie. Il est assassiné en mars 1361 et son corps n'a jamais été retrouvé.

Période burjite (1382-1517)[modifier | modifier le code]

Tombes mameloukes au Caire.

En 1382, le sultan Az-Zâhir Sayf ad-Dîn Barquq arrive sur le trône et installe la seconde lignée, celle des Circassiens et des Géorgiens, dits burjites (de burj, « citadelle », parce qu'ils sont cantonnés dans la citadelle du Caire). Il place immédiatement des émirs de sa maison et de sa famille aux postes clés. Il est un instant écarté du pouvoir en 1389, lorsqu'un Bahrite tente de reprendre le commandement, mais retrouve son trône dès 1390. À sa mort en 1399, Barquq tente également d'établir une dynastie, en confiant le pouvoir à son fils, An-Nâsir Faraj ben Barquq, qui connaît deux règnes (1399–1405 et 1405–1412). Vers 1400, celui-ci chasse les Timourides (menés par Tamerlan) de Syrie, et subit, entre 1403 et 1406, une réplique de la peste noire qui provoque la mort de 20 % de la population. La peste précipite le renouvellement des Mamelouks, et provoque un fort déclin économique (baisse du Trésor due à une baisse des revenus fonciers) en sus du drame humain. Le Caire est ruiné.

Sous Al-Achraf Sayf ad-Dîn Barsbay, qui règne de 1422 à 1437, l’Iqt’a est à nouveau refondu : le sultan récupère la quasi-totalité des revenus fonciers et des taxes marchandes. Les Mamelouks conquièrent Chypre en 1424–1426. Mais le commerce lui-même chute : en parvenant à faire le tour de l'Afrique, les Portugais mettent fin au monopole mamelouk sur les épices.

Vers 1485–1491, les Ottomans entrent en guerre contre les Mamelouks, tandis qu’un nouvel ennemi voit le jour en Iran, la dynastie safavide. En 1516, la Syrie est envahie par Sélim Ier. L'avant-dernier sultan Al-Achraf Qânsûh al-Ghûri à la tête de son armée, accompagné de son gouvernement, est battu à Marj Dabiq, près d'Alep, le par le sultan ottoman Sélim Ier, défaite qui marque la chute de l'empire mamelouk et ouvre la porte à la prise du Caire par les Turcs ottomans[13].

Mamelouks après la conquête ottomane[modifier | modifier le code]

Les Ottomans maintiennent des chefs mamelouks à des positions clés en leur donnant le titre de beys. Ceci leur permet de tenter une révolte en 1766 sous la direction de Ali Bey al-Kabir. Cette révolte est maîtrisée en 1777 par les Ottomans.

En 1798, Bonaparte écrase les Mamelouks de Mourad Bey lors de la campagne d'Égypte, à la bataille des Pyramides. Il choisit l'un d'eux, Roustam Raza, pour l'attacher à son service personnel jusqu'à la fin de son règne.

Quand ses troupes doivent se retirer en 1801, les Mamelouks doivent combattre à la fois les Ottomans et les Britanniques. En 1806, Méhémet Ali est nommé gouverneur d'Égypte par les Ottomans. Apprenant que les Mamelouks cherchent à l'assassiner, il fait massacrer leurs chefs le [14], dans une embuscade, et pourchasse le reste des troupes. C'est la fin des Mamelouks d'Égypte.

Recrutement et formation[modifier | modifier le code]

Cavalier Mamelouk (dessin de Carle Vernet en 1810).

Le système mamelouk, en réservant les plus hautes fonctions à des hommes nés esclaves, est hautement original pour une classe dirigeante. Propre à l’Islam, ce système perdure du IXe au XIXe siècle et prend fin avec le massacre des chefs mamelouks par Méhémet Ali en 1811.

Les Mamelouks recrutent leurs futures élites parmi des enfants capturés dans des pays non musulmans[15], ce qui permet par exemple de contourner les règles interdisant aux musulmans de se faire la guerre entre eux[réf. nécessaire]. Ces enfants viennent notamment de territoires turcophones (plaine Kipchak, Caucase circassien) et sont sélectionnés sur des critères de capacité, d’absence de liens, et de résistance. Élevé loin de son pays d’origine, le futur Mamelouk reçoit une éducation religieuse (musulmane) et militaire (furûsiyya notamment). Arrivé à l'âge adulte, le sultanat ou l'émir (chef militaire) l'affranchit et lui fournit un équipement et une solde. Il conserve toute sa vie l'esprit de corps ou asabiyya[16] qui caractérise les Mamelouks. Chaque Mamelouk, en effet, est lié à sa maison, c'est-à-dire à son chef et aux Mamelouks qui ont été formés en même temps que lui. On cite des cas où, le sultan étant mort, des Mamelouks refusent, par fidélité à leur ancien chef, d'être affranchis par son successeur et renoncent ainsi à leur carrière.

Les Mamelouks se répartissent dans des corps distincts selon leur chef. Le sultan forme les troupes d'élite tandis que les émirs se constituent des corps de Mamelouks de valeur moindre.

Ce système est très coûteux en raison des importantes pertes lors du voyage et de la nécessité de traiter avec les Byzantins et les Mongols, ces esclaves sont également moins résistants face aux maladies. De plus, il faut trouver de nouveaux Mamelouks à chaque génération, car leurs enfants ne peuvent demeurer dans le corps des Mamelouks : nés musulmans et considérés comme « moins résistants » à cause de leur contact avec la société islamique, ils épousent des femmes autochtones et leur descendance se fond dans la société locale. De plus le système se dégrade au cours du temps : on passe d’une promotion tous les dix ans à une promotion tous les cinq ans sous Barquq, puis tous les quatorze mois.

Organisation militaire : la furûsiyya[modifier | modifier le code]

Le sultanat mamelouk dispose de la meilleure armée du monde islamique, notamment grâce à la pratique de la furûsiyya[17]. La furûsiyya est un ensemble de connaissances pratiques et théoriques liées au cheval : équitation, hippologie, médecine vétérinaire, art militaire. Elle comprend aussi les disciplines de la fauconnerie, de l’archerie, du maniement des armes, de la lutte, de la natation et du jeu d'échecs, tous considérés comme des arts militaires. Elle ne met pas en avant la bravoure mais la discipline et donne lieu à une importante littérature.

On compte au Caire de nombreux hippodromes (sept au moins pour la période bahrite). Cependant, dès 1340, les hippodromes commencent à se dégrader et sont au milieu du XVe siècle dans une situation désastreuse : la furûsiyya ne se pratique plus alors que dans la cour du palais. C’est d’ailleurs à cette période qu’arrivent les armes à feu, que les Mamelouks n’adoptent pas, contrairement aux Ottomans. Les hippodromes jouent un rôle essentiel en servant de lieu de réunion.

Les exercices de furûsiyya sont nombreux et comprennent des exercices à la lance ainsi que la pratique du polo, du kabak (décrit par Makrizi), du tir à l'arc, de l’escrime, du jeu de birjas, du jeu de la masse d’armes, de la lutte, de la chasse, du tir à l’arbalète, des courses de chevaux et du jeu d'échecs. Chacune de ces branches possède un maître.

Les Mamelouks consomment d'autre part de la viande de cheval et du koumis (lait de jument fermenté)[réf. nécessaire], pratiques étrangères au monde arabe.

Organisation économique[modifier | modifier le code]

Dispositif de mesure du sang : folio d'un manuscrit du Livre de la connaissance des dispositifs mécaniques ingénieux (Kitab al-hiyal al-nafisa) d'Al-Jazari (1136-1206). Édition créée pour un émir du sultan mamelouk Al-Nasir Muhammad au Caire en 1354.

L'économie mamelouk consiste essentiellement en deux secteurs d'intervention : premièrement une forme d'étatisme économique qui est organisé et contrôlé par l'élite en place. Deuxièmement il y a en parallèle une économie de marché libre, qui elle est ouverte à l'ensemble de la population et à laquelle les Égyptiens ethniques peuvent participer.

Les Mamelouks pratiquent le commerce des épices avec les Européens, à travers l’Océan Indien. Cette pratique est source de grande richesse jusqu’au contournement du Cap de Bonne Espérance par les Portugais, qui provoque la fin du monopole.

Le Sultanat a connu une période de prospérité et de stabilité économique pendant la période qui s'étend de la prise du pouvoir par Baybars jusqu'à la fin du règne de Qala’ûn. L'Âge d'or du Sultanat s'est surtout déroulé sous le règne du Sultan An-Nâsir Muhammad ben Qalâ'ûn. Néanmoins le Sultanat a été l'objet de graves crises économiques, monétaires et démographiques, notamment celle de la fin du XIIIe siècle et celles du XVe siècle, en passant par la peste de 1348 qui a mis à genoux pour le très long-terme le dynamisme du pays. En effet depuis la peste noire l'Égypte est entré dans une forme de récession prolongé de son économie due principalement à la rétraction de sa démographie qui ne retrouvera jamais son niveau d'avant la peste, ceci est principalement à une recrudescence fréquente de la peste. Le règne de Qaitbay a pu offrir les signes d'un nouveau souffle, mais ce fut un dernier rebond relatif avec la fin de la Dynastie[18],[19].

Art mamelouk[modifier | modifier le code]

L'Égypte mamelouke a produit un art de tout premier ordre, en particulier dans le domaine architectural au Caire.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Encyclopédie de l'Islam « Mamluks » Tableau généalogique p. 312-313.

La période du sultanat est très bien documentée grâce en particulier à des actes de waqf et aux témoignages des historiens. Les sources principalement utilisées sont :

  • Les écrits de l'historien Ibn Khaldoun (Tunis, 1332 - Le Caire, 1406). Dans son Histoire Universelle (Mukkadima), le Kitab al-Hibar est un exposé sur le système mamelouk.
  • Les écrits d'Ibn Taghribirdi, datant du XVe siècle, principalement sur la furûsiyya.
  • Makrizi, Histoire des sultans Mamelouks de l'Égypte, 1424[20]. Traduction de Quatremère, 1837 (lire en ligne tome 1 et tome 2).
  • Janine Sourdel et Dominique Sourdel, Dictionnaire historique de l'islam, PUF, coll. « Quadrige », , 1056 p. (ISBN 978-2-13-054536-1), « Mamelouks Syro-Égyptiens », p. 526-529
  • David Ayalon, Le phénomène mamelouk dans l'Orient islamique, PUF, , 176 p. (ISBN 978-2-13-047806-5)
  • André Clot, L'Égypte des Mamelouks 1250-1517. L'empire des esclaves, Paris, Perrin, , 474 p. (ISBN 978-2-262-03045-2)
  • Julien Loiseau, Les Mamelouks – XIIIe et XVIe siècles : Une expérience du pouvoir dans l'islam médiéval, Paris, Éditions du Seuil, coll. « L'Univers historique », , 434 p. (ISBN 978-2-02-087112-9)
  • Eugène Rogan (trad. de l'anglais), Histoire des Arabes : de 1500 à nos jours, Paris, Ed. Perrin, , 726 p. (ISBN 978-2-262-03780-2)
  • Gabriel Martinez-Gros, De l'autre côté des croisades : L'Islam entre croisés et Mongols, XIe et XIIIe siècles, Paris, Passés Composés/Humensis, 2021, (ISBN 978-2-3793-3390-3)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Rabbat 2001, p. 69.
  2. Fischel 1967, p. 72.
  3. (en) Peter Turchin, Jonathan M. Adams et Thomas D. Hall, « East-West Orientation of Historical Empires », Journal of world-systems research, vol. 12, no 2,‎ , p. 222–223 (ISSN 1076-156X, lire en ligne, consulté le ).
  4. Pascal Buresi, « Soultanat mamelouk », sur Universalis (consulté le )
  5. « Mamluk | Islamic dynasty », sur Encyclopædia Britannica (consulté le )
  6. « The Economic Decline of Circassian Mamluks in Egypt - Open Access Library », sur www.oalib.com (consulté le )
  7. H. B. Paksoy, Central Asian Monuments, p. 32,
  8. Jane Hathaway, The Politics of Households in Ottoman Egypt: The Rise of the Qazdaglis. Cambridge University Press, 1997, p. 104, Online
  9. İslam Ansiklopedisi, Volume 24, p. 442, Online
  10. Alexander Mikaberidze, « The Georgian Mameluks in Egypt »
  11. Glenn E. Perry, The History of Egypt, ABC-CLIO, , 51–52 p. (ISBN 978-0-313-05842-4, lire en ligne)
  12. Joinville, Histoire de Saint Louis, ch. 69 (en ligne).
  13. Rogan 2013, p. 27-31
  14. Conrad Malte-Brun, Géographie universelle : ou description de toutes les parties du monde, vol. 5, Garnier, (lire en ligne), p. 425
  15. André Clot, L'Égypte des Mamelouks : L'empire des esclaves 1250-1517, Paris, Perrin, , 480 p. (ISBN 978-2-262-03045-2).
  16. Asabiyya en arabe : ʿaṣabīya, عصبيّة « esprit de clan/corps ; patriotisme »
  17. Furûsiyya en arabe : furūsīya, فروسيّة « chevalerie ; équitation » dérivant de faras, فرس « jument ; cheval ».
  18. Ahmad Al-Maqrizi, (Trad. Gaston Wiet), « Traités des famines », Leiden,‎
  19. (en) Islahi, « Economic and Financial Crises in Fifteenth-Century Egypt », MPRA,‎
  20. Préface de Quatremère, p. xii (en ligne).