Staffa — Wikipédia

Staffa
Stafa (gd)
Vue aérienne de Staffa avec l'entrée de la grotte de Fingal.
Vue aérienne de Staffa avec l'entrée de la grotte de Fingal.
Géographie
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Archipel Hébrides intérieures
Localisation Mer des Hébrides (Océan Atlantique)
Coordonnées 56° 26′ 10″ N, 6° 20′ 25″ O
Superficie 0,287 km2
Point culminant 42 m
Géologie Île continentale
Administration
Nation constitutive Écosse
Council Area Argyll and Bute
Démographie
Population Aucun habitant
Autres informations
Découverte Préhistoire
Fuseau horaire UTC±00:00
Site officiel www.nts.org.uk/visit/places/staffaVoir et modifier les données sur Wikidata
Géolocalisation sur la carte : Royaume-Uni
(Voir situation sur carte : Royaume-Uni)
Staffa
Staffa
Géolocalisation sur la carte : Écosse
(Voir situation sur carte : Écosse)
Staffa
Staffa
Île au Royaume-Uni

Staffa, en gaélique écossais Stafa, est une île des Hébrides intérieures en Écosse qui se situe dans la mer des Hébrides et fait partie du Council area d'Argyll and Bute.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Staffa signifie en norse bâtons ou colonnes. Le nom celtique de la grotte sur l'île est An-Ua-Vine signifiant suivant les traductions : la grotte harmonieuse ou la grotte Fingal[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Staffa dans la brume

Topographie[modifier | modifier le code]

Staffa est une île écossaise qui se trouve dans l'océan Atlantique, à dix kilomètres de l'île de Mull et à neuf kilomètres de l'île d'Iona.

Elle mesure environ un kilomètre de long sur 500 mètres de large pour une circonférence de presque trois kilomètres.

L'île, bordée de nombreuses falaises, est constituée d'un plateau rocheux herbeux.

Géologie[modifier | modifier le code]

Orgues basaltiques

Staffa est une île d'origine volcanique formée à partir d'éruptions survenues il y a des[Quand ?] millions d'années.

Staffa signifie « île des piliers » ou encore « grotte mélodieuse » en écossais[réf. souhaitée] en référence aux nombreuses falaises composées d'orgues basaltiques se jetant dans la mer et formant à certains endroits des grottes sous-marines.

Le sol de l'île est formé d'une couche de basalte qui repose sur les orgues basaltiques, s'appuyant eux-mêmes sur une couche de tuf.

Depuis des millions d'années, l'île est érodée par la pluie et les vagues qui ont dégagé de nombreuses criques et cavernes sous-marines comme la grotte de Fingal.

Écologie[modifier | modifier le code]

L'île, tout comme les autres îles écossaises, est une importante halte migratoire pour les macareux entre les mois de mai et de septembre.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'île est conquise par l'Empire romain en 83[réf. nécessaire].

Elle est ensuite soumise aux raids vikings et aux différentes vagues migratoires du Moyen Âge qui atteignent successivement l'Écosse : Scots, Angles, Saxons, Vikings, etc.

En 1707, l'île devient britannique avec la signature de l'Acte d'Union qui lie le Royaume d'Écosse à celui du Royaume-Uni.

Peu connue jusqu'en 1772, date de la visite du botaniste Joseph Banks qui mit en évidence la beauté sauvage de l'île, elle devient par la suite une destination prisée de célébrités comme la reine Victoria, Jules Verne, Robert Louis Stevenson[2].

Sous la protection du National Trust for Scotland en 1986, l'île devient une réserve naturelle nationale en 2001[2].

Aujourd'hui, l'île est inhabitée mais attire de nombreux touristes qui viennent pour admirer les paysages, les cavernes et les macareux.

En 2005, l'île a été désignée comme la 8e merveille naturelle du Royaume-Uni par les auditeurs de Radio Times[3].

Dans la culture[modifier | modifier le code]

La grotte de Fingal et le relief basaltique de l'île ont inspiré deux passages de l'œuvre de Jules Verne, l'un dans Le Chancellor[4], l'autre dans Le Rayon vert[5]. Le romancier avait visité cette île en 1879 et disait : « Cette vaste caverne, avec ses ombres mystérieuses, ses chambres noires couvertes d’algues et ses merveilleux piliers en basalte, m’a vivement impressionné »[6].

L'île est citée dans la nouvelle de Jean Ray intitulée La vérité sur l'oncle Timotheus[7].

Joseph Mallord William Turner a peint un tableau intitulé La Grotte de Fingal[5].

Une légende raconte que le village suisse de Stäfa fut nommé ainsi par un moine de l'île d'Iona[réf. nécessaire].

Galerie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Le Magasin pittoresque (1833) lire en ligne sur Gallica
  2. a et b (en) « Staffa National Nature Reserve », sur nts.org.uk (consulté le )
  3. (en) « Caves win 'natural wonder' vote », sur bbc.co.uk, (consulté le )
  4. Le "Chancellor" par Jules Verne ( 1876) lire en ligne sur Gallica
  5. a et b Pierre Thomas, « Orgues basaltiques : île Mitsio (Nord-Ouest de Madagascar) et île de Staffa (Écosse) », sur planet-terre.ens-lyon.fr, (consulté le )
  6. Jules Verne à la maison par Gordon Jones, traduit par William Butcher
  7. Jean Ray: Ou Les choses dont on fait les histoires par Christian Delcourt (2018) aperçu disponible sur Google Livres

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

wikilien alternatif2

Les coordonnées de cet article :