Stado Tarbes Pyrénées rugby — Wikipédia

Stado Tarbes Pyrénées rugby
Logo du Stado Tarbes Pyrénées rugby
Généralités
Surnoms Les Ours bigourdans
Noms précédents Stadoceste tarbais (1901-2000)
Lannemezan Tarbes Hautes-Pyrénées (2000-2002)
Tarbes Pyrénées rugby (2002-2017)
Fondation 1901 (origine)
2000 (Lannemezan Tarbes)
2002 (entité actuelle)
Statut professionnel 1998
Couleurs Rouge et blanc
Stade Stade Maurice-Trélut
(15 000 places)
Championnat actuel Nationale (2023-2024)
Président Lionel Terré
Entraîneur Nicolas Cabannes (arrières)
Romain Terrain (avants)
Site web www.tpr65.com
Palmarès principal
National[Note 1] Championnat de France (2)
Coupe de l'Espérance (1)

Maillots

Domicile

Extérieur

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Nationale 2023-2024
0

Le Stado Tarbes Pyrénées rugby est un club français de rugby à XV basé à Tarbes. Vainqueur de la coupe de l'Espérance 1919, et double champion de France (1920 et 1973), il évolue pour la saison 2023-2024 en Nationale.

Fondé sous le nom Stadoceste tarbais, il fusionne en 2000 avec le CA Lannemezan sous le nom Lannemezan Tarbes Hautes-Pyrénées. En 2002, le club devient Tarbes Pyrénées rugby, puis voit en 2003 le CA Lannemezan reprendre son autonomie.

Histoire[modifier | modifier le code]

Des débuts prometteurs (1902-1918)[modifier | modifier le code]

Création du Stadoceste tarbais 1902[modifier | modifier le code]

1904 (janvier), l'U.S.E.V.T. (maillots blancs) l'emporte à Tarbes, face au Stadoceste (maillots blanc et noir).

Le Stadoceste tarbais a été fondé en janvier 1902 à la suite de la fusion de deux clubs de la ville, le « Stade tarbais » (fondé le ), où on pratiquait le rugby, et le « Ceste », où on s’adonnait à la boxe et l'escrime. Le premier nom du club fut d'ailleurs le « Stade Ceste » et c'est à la suite d'une erreur de prononciation d'un soldat du régiment des hussards stationné à Tarbes que l'étrange et singulière appellation « Stadoceste » apparut.

Son vivier fut pendant très longtemps l'Arsenal, la manufacture d’armes. Ce club fut longtemps dirigé par des bourgeois aisés et notamment par Jules Soulé qui alla jusqu'à y dilapider sa fortune. Celui-ci, Toulousain de naissance s'en vint à Tarbes en 1907 à la suite de la fusion qui donnera naissance au Stade toulousain. Il restera président jusqu'à sa mort, en 1945, à l'âge de 65 ans[1]. Le terrain de Sarrouilles est alors officiellement baptisé Stade Jules-Soulé[2].

Double demi-finaliste du championnat 1910 et 1911[modifier | modifier le code]

Le Stadoceste tarbais en 1910

C'est lors de la saison 1909-1910 que les Tarbais jouent leur première demi-finale de Championnat. Ils sont éliminés 16-3 contre le Stade bordelais.

En 1911, ils atteignent de nouveau les demi-finales après avoir éliminé Poitiers en quart, mais ils perdent cette fois-ci contre le SCUF à Tarbes 9-5.

Devancé par le Stade toulousain pour le titre régional en 1912, Tarbes ne peut pas participer aux phases finales du Championnat. Le comité d'Armagnac-Bigorre est ensuite créé en 1912 ce qui permet d'éviter d'affronter en championnat régional le Stade toulousain. Tarbes échoue toutefois à se qualifier la saison suivante.

Vice-champion de France 1914[modifier | modifier le code]

Une des phases de jeu de la finale.
Le Stadoceste tarbais en janvier 1914 (futur vice-champion de France).

En 1914, ils remportent le championnat régional juste devant le FC Auch puis sont ensuite finalistes du championnat de France contre l'AS Perpignan après avoir triomphé de sa poule de Top 8 devant le Stade bordelais, le Racing club de France et le FC Grenoble.

Les premiers titres : les deux glorieuses (1919-1920)[modifier | modifier le code]

Vainqueur de la coupe de l'Espérance 1919[modifier | modifier le code]

Le Stadoceste tarbais vainqueur de la coupe de l'Espérance, le 4 avril 1919.

Puis en 1919, ils remportent la dernière édition de la coupe de l'Espérance[Note 2] après avoir battu l'AS Sathonay 6-0 en quart[3], Béziers 25-5[4] en demi puis Bayonne (4-3) en finale
au Stade Sainte-Germaine au Bouscat[5], une compétition opposant des jeunes en l'absence des seniors, partis à la guerre.

Champion de France 1920[modifier | modifier le code]

Le Stado champion de France 1920 soulève le Bouclier de Brennus.
Le Stadoceste tarbais champion de France le 25 avril 1920, contre le Racing club de France au stade Sainte-Germaine du Bouscat.

En 1920, ils remportent leur premier championnat de France face au Racing club de France (8-3) après avoir vaincu Bergerac (23-5) et le TOEC (16-10). Ils battront ensuite Bordeaux et l'US Perpignan en poules demi-finales.

Équipe championne :
Titulaires : André Casnabet, Edmond Cayrefourcq, Ferdinand Cayrefourcq, Edmond Nicoleau, Maurice-Henri Jeangrand, Noël Ricarte, Marcel Clément, Jean Larrieu, Paul Gallay, Jean Boubée, Aimé Cassayet, Alphonse Rouch, Jean Nicolaï, Louis Hernandez, Xavier Prat

Deux décennies sans titre (1921-1950)[modifier | modifier le code]

Le Stadoceste tarbais, champion d'Armagnac-Bigorre le 26 décembre 1921 à domicile face à Lourdes (3-0).
Adolphe Jauréguy, un des leaders du Stadoceste tarbais.

L'année suivante, après avoir remporté le Championnat de leur comité, ils arrivent jusqu'aux poules des demi-finales. Cependant, ils échouent contre le Stade toulousain (9-3) et gagnent contre l'Aviron bayonnais (6-3). Lors du championnat 1921-1922, ils s'arrêtent au niveau des poules de 3 après avoir terminé premiers de la poule J à égalité avec l'AS Béziers. Ce sont cependant ces derniers qui accéderont au tour suivant qui réunit les 10 meilleurs clubs français, dans un championnat qui n'a de cesse de changer de format.

Demi-finaliste du championnat 1924[modifier | modifier le code]

En 1923 et en 1925, ils obtiennent le même résultat. En 1924, après avoir éliminé Carcassonne et le Racing CF en poule de 3, ils sont éliminés en demi-finale par l'US Perpignan (10-0).

Demi-finaliste du championnat 1926[modifier | modifier le code]

En 1926, après avoir battu Carcassonne et obtenu le match nul à Grenoble en poule de 3, ils arrivent en demi-finales et perdent 6-0 contre l'US Perpignan après un premier match nul 0-0.

Lors de la saison 1926-1927, ils se qualifie pour la deuxième phase réservée aux seize meilleures formations française et disputé en quatre poules de quatre.

En 1928 et en 1929, ils s'arrêtent au niveau des poules de cinq, le premier tour de la compétition.

En 1930, ils perdent 18-0 face à Agen, futur champion de France, en quart de finale après avoir gagné sa poule de 3 devant le RC Narbonne et le Stade toulousain.

En 1931, ils ne participent pas au Championnat, ayant avec l’US Narbonne rejoint l'UFRA (Union française de rugby amateur), qui regroupait douze des clubs les plus prestigieux du championnat de France pour créer leur propre championnat[Note 3]. Ils ne participent finalement même pas à la première édition, remporté par le Stade toulousain. La seconde et dernière édition de la compétition, rebaptisée "Tournoi des Quatorze", fut de nouveau remportée par le club de la ville rose.

Pour leur retour en championnat, en 1933, les Tarbais ne sortent pas des poules de neuf où toutefois, seul le premier se qualifiait. L'année suivante, ils n'atteignent pas les demi-finales.

Demi-finaliste du championnat 1935[modifier | modifier le code]

En 1935, ils échouent en demi-finale contre Biarritz, 10-3. En 1936, 1937, 1938 et en 1939, les Tarbais n'arrivent pas en quarts de finale mais les juniors Reichel du club remportent leur premier titre de champion de France en 1939.

Rétablissement de la compétition après la seconde guerre mondiale[modifier | modifier le code]

La compétition est interrompue par la Seconde Guerre mondiale. Après son rétablissement par la FFR en 1942, le Stado fait partie de la première division portée à 95 clubs. Pour la reprise du Championnat en 1943, le Stado atteint les huitièmes de finale, battu par Bourg en Bresse.

La saison suivante, il se qualifie pour la seconde phase du Championnat mais termine alors avant-dernier de son groupe.

Tarbes échoue ensuite à se qualifier 2 années de suite. Tarbes retrouve le chemin de la qualification en Championnat en 1947. Il est alors éliminé en huitième de finale par le Castres olympique.

Champion de France Excellence 1948[modifier | modifier le code]

Non qualifié en Championnat 1948, Tarbes est reversé en Excellence. Il devient champion de France excellence après une victoire sur Narbonne en finale et remonte en première division.

Succès au plus haut niveau (1950-1975)[modifier | modifier le code]

Finaliste du championnat de France et de la coupe de France 1951[modifier | modifier le code]

En 1951, le club est en finale de deux compétitions. Les deux finales sont celle du championnat de France, perdue 14-12 contre Carmaux[6], et celle de la coupe de France, où ils échouent 6 à 3 contre leurs voisins de Lourdes. Le climat de cette dernière finale est si détestable[7] que les Anglais demandent l’interdiction de cette compétition[8] qui sera finalement remplacé par le challenge Yves du Manoir. Le club continue par ailleurs de briller dans les catégories de jeunes, champion de France Crabos en 1951 puis dans les deux catégories juniors Reichel et Crabos en 1952.

La rentrée dans le rang[modifier | modifier le code]

En 1952, le Stado manque la qualification pour les huitièmes de finale au profit du Paris UC et du SU Agen. L'année suivante, il est battu en huitième de finale par l'AS Roanne tandis qu'il termine dernier des quatre équipes engagées en Challenge avec 1 seule victoire pour 7 défaites[9].

Le déclin s'accélère au point de voir Tarbes perdre en seizième de finale en 1954 et en 1956, 1957, 1958 et 1959 puis même échouer à se qualifier en 1955.

Puis, le Stado accède à son premier huitième de finale depuis 7 ans en 1960 avant de perdre en seizième de finale en 1961 et 1962 puis en huitième de finale en 1963.

Durant cette période, les Tarbais ne brillent pas plus en challenge Yves du Manoir où ils terminent encore dernier de sa poule en 1954 et 1959 et n'obtient qu'une seule qualification en 11 participations en 1962. Cette année-là, alors seul club invaincu en matchs de poules, il est alors éliminé dès les quarts de finale par une équipe du Racing très offensive (les Franciliens marquent 3 essais[10]).

Demi-finaliste du championnat de France 1964[modifier | modifier le code]

Le renouveau arrive en 1964, Tarbes arrive en demi-finale et est battu par l'AS Béziers, 3-0 après avoir battu Agen, premier club français à l'issue des matchs de poules et qui faisait figure d'épouvantail[11] en quart. Avant dernier de sa poule, le club n'est par contre pas qualifié en Challenge.

Vainqueur du challenge Antoine Béguère 1965[modifier | modifier le code]

En 1965, ils gagnent le challenge Antoine Béguère en battant Pau 6 à 3 en finale[12].

En Championnat, Tarbes atteint les quarts de finale, battu par Mont de Marsan, tandis qu’en Challenge, il échoue à se qualifier, 4e seulement de sa poule derrière Mont de Marsan, Pau et Lourdes[13].

Demi-finaliste du championnat de France 1968[modifier | modifier le code]

En 1966, Tarbes atteint ensuite les quarts de finale du Championnat, battu par Dax et du Challenge, éliminé par Narbonne[14], club déjà rencontré en poules[15] et après un match nul 11-11[16].

En 1967, il est éliminé seizièmes de finale du Championnat et échoue à se qualifier en Challenge, 5e de sa poule de 7[17].

La saison 1968 voit les Tarbais atteindre à nouveau les demi-finales du Championnat. Ils perdirent face au FC Lourdes, 15-6. En Challenge, le Stado ne se qualifie pas, 7e seulement de sa poule de 8 tandis qu'il est de nouveau finaliste du challenge Antoine Béguère. Ils échouent ce coup-ci contre le Stade toulousain 24 à 14[18],[19]. La même année, les juniors crabos sont champion de France pour la troisième fois de leur histoire.

Le stade Maurice-Trélut, nouvelle enceinte du Stado à partir de 1969.

L'année suivante, en 1969, ils perdent en huitième de finale du Championnat 8-9 face au Stade rochelais et en quart de finale du Challenge 22-8 contre le FC Grenoble[20]. La même année, Tarbes atteint la finale du Challenge Béguère, battu 6-5 par le Stade toulousain[21],[22]. Le est inauguré le stade Maurice-Trélut à Tarbes, signalant la fin de la glorieuse histoire du stade Jules-Soulé et de ses tribunes en bois[23].

En 1970, ils sont éliminés en seizième de finale du Championnat par le RC Vichy et en quart de finale du Challenge contre le RC Narbonne alors qu’ils échouent à se qualifier en Du Manoir. La même année, les juniors crabos sont champion de France pour la quatrième fois de leur histoire.

En 1971, le Stado termine en tête de sa poule en Championnat mais est éliminé dès les seizièmes de finale par le Stade montois tandis qu'en Challenge, Tarbes ne se qualifie pas, troisième de sa poule derrière RC Narbonne et Montferrand[24].

Le Stadoceste perd contre le RC Narbonne en 1972, en huitième de finale du Championnat et contre Béziers en quart de finale du Challenge[13]. En fin de saison, le futur arrière international René Bergès-Cau quitte le club pour le FC Lourdes.

Champion de France 1973[modifier | modifier le code]

Le Stado, champion de France 1973 soulève son 2e Bouclier de Brennus.
Le Stadium accueille sa dernière finale du championnat de France. Tarbes s'impose en finale contre l'US Dax 18-12.

En 1973, ils conquièrent un nouveau Brennus. Qualifié lors de la dernière journée après une victoire sur le terrain du Racing CF, Tarbes termine néanmoins en tête de sa poule puis retrouve les Parisiens en seizième qu'il bat 7-3. Tarbes élimine ensuite Narbonne 12-11 en huitième, La Voulte 15-3 en quart puis les Catalans de Perpignan 6-0 en demi-finale à Lyon. Ils n'avaient plus accédé aux demi-finales depuis 5 ans. Tarbes est ensuite sacré champion de France en s'imposant en finale contre Dax (18-12). En Challenge, Tarbes atteint encore les quarts de finale où il est éliminé par Narbonne[25].

Équipe championne :
Titulaires : Lucien Abadie, Antoine Marin, Gilbert Verdier, Francis Sénac, Francis Biescas, Claude Cabar, Patrick Leblanc, Christian Paul, Alain Save, Daniel Marty, Jean Sillières, Fernand Marin, Joël Pécune, Jean-Louis Montagne, Georges Michel

Entre leurs deux finales de championnat (1973 et 1988), les Tarbais n'accèdent plus aux demi-finales.

En 1974, Tarbes après avoir notamment triomphé sur le terrain du Stade toulousain 30-10 termine 2e de sa poule en Championnat. Il échoue ensuite en quart de finale contre le RC Narbonne 16-9. En Challenge, Tarbes termine 2e de sa poule[26] mais seul le premier est qualifié pour les quarts de finale.

En 1975, ils accèdent encore aux quarts de finale du Championnat qu'ils perdent contre l'AS Béziers 19-3 après avoir terminé en tête de leur poule.

Dernières saisons dans l’élite (1976-1995)[modifier | modifier le code]

Ce fut ensuite une période creuse pour le club qui en 1976, manquera la qualification en Championnat pour la première fois depuis 1955 et se vit éliminer en huitième de finale du Challenge par Graulhet 30-17, club du groupe B[27].

Vainqueur du challenge Antoine Béguère 1978[modifier | modifier le code]

En 1977, le Stado perd en seizième de finale du Championnat contre son voisin, Bagnères et échoue à se qualifier en Challenge[28].

En 1978, ils gagnent le challenge Antoine Béguère, vainqueur du RC Toulon 25-0 en finale, tandis qu'en Championnat, il atteint les seizièmes de finale où il est éliminé par Brive 6-0. Enfin en Challenge, il termine dernier de sa poule et n'est donc pas qualifié pour les huitièmes de finale[29].

L'année suivante, le Stado, renforcé par le deuxième ligne Alain Maleig, nouvel international[30] prendra sa revanche sur les Brivistes, battu à leur tour en seizième de finale du Championnat 25-18. Mais l'Aviron bayonnais arrêtera les espoirs tarbais en huitième de finale 29-10.

En 1981, Tarbes atteint les quarts de finale du Championnat, il est défait par le FC Lourdes 9-7 après avoir éliminé Graulhet en seizième et l'Aviron bayonnais en huitième de finale.

En 1982, le Stado termine deuxième de sa poule derrière le FC Grenoble. Qualifié directement pour les huitièmes de finale aller-retour du Championnat, il élimine l'US Carcassonne avant de se voir éliminer par l'Aviron bayonnais en quart de finale.

En 1983, le Stado termine à nouveau deuxième de sa poule derrière le FC Grenoble et est éliminé en huitièmes de finale aller-retour par Perpignan. En Challenge, le club atteint les demi-finales où il est éliminé par le RC Toulon 25-16. La même année, Philippe Dintrans remporte le Tournoi des Cinq Nations avec l'équipe de France.

En 1984, il termine deuxième de sa poule derrière l'AS Béziers et se qualifie directement pour les huitièmes de finale du Championnat. Il élimine alors le CA Bègles et atteint encore les quarts de finale. Il retrouve Béziers en quart de finale et est éliminé. La même année, Tarbes est battu en finale du Challenge Béguère par le Stade toulousain[31]. Le grand espoir au poste de demi de mêlée Aubin Hueber barré par Michel Hondagné décide de partir pour Bagnères.

En 1985, le talonneur international Philippe Dintrans, victime d'un mauvais placage et d'une hernie discale lors d'un match contre Nice manquera toute la saison 1984-85[32] et le Stado sera battu par le promu Bourgoin dès les seizièmes de finale du Championnat.

L'année suivante en 1986, Tarbes connaît une saison difficile en Championnat et est relégué en groupe A2. Le Stado est plus heureux en Challenge puisqu'après avoir terminé en tête de sa poule[33], il se qualifie pour les huitièmes de finale où il fut battu par Lourdes[34] ainsi qu'en coupe de France où Tarbes est éliminé par Grenoble 24-4 en huitième de finale. Tarbes sera toutefois absent de l'élite pour la première fois depuis 1949.

En 1987, Tarbes dispute donc le Championnat de groupe A2. Troisième de son groupe, il rejoint les clubs de l'élite pour disputer le Bouclier de Brennus. Il est alors éliminé par le SU Agen en huitième de finale aller-retour. En Challenge, Tarbes atteint les quarts de finale où il est éliminé par le RC Toulon.

Finaliste du championnat de France 1988[modifier | modifier le code]

Le Championnat 1988 est disputé par 80 clubs groupés initialement en seize poules de cinq. Tarbes termine dans les deux premiers de sa poules et remonte alors dans l'élite (groupe A) disputé en quatre poules de huit. Placé dans la poule la plus difficile, il termine 4e derrière le champion Toulon, le futur champion Agen et le tenant du Challenge du Manoir Grenoble mais reussi ensuite une phase finale où il enchaîne les exploits.

Il élimine d'abord Dax en huitièmes de finale aller-retour, Brive en quart de finale puis Toulon en demi-finale[35]. Il échoue cependant en finale contre Agen (9-3) dans une finale fermé où aucune des deux équipes n'a voulu prendre le moindre risque[36]. Il s'agit de la dernière édition où les Tarbais se qualifient pour les demi-finales.

Cette année-là, Michel Hondagné est sélectionné en équipe de France et dispute un test match le contre l'équipe d'Argentine tandis que l'ouvreur Jean-Paul Trille est appelé aussi sans pour autant rentrer en jeu, entre autres lors de la rencontre du Tournoi 1988 face au pays de Galles[37]. Il participera ensuite lui aussi à la tournée en Argentine mais ne disputera pas de test.

Dernières saisons glorieuses[modifier | modifier le code]

L'année suivante en 1989, Tarbes termine premier de sa poule et deuxième club au niveau national derrière Grenoble mais est éliminé par le SU Agen en quart de finale du Championnat et par le RC Narbonne en demi-finale du Challenge après avoir fait match nul 9-9[38].

En 1990, ils ne sortent pas de la poule 4, défait lors de la dernière journée à domicile face au CA Brive sur le score de 9 à 11 sur un essai de Loïc Van der Linden en fin de match. Les Corréziens soufflent ainsi de justesse la qualification aux Tarbais.

L'année suivante, ils sont éliminés par le CA Bègles Bordeaux, en quart de finale sur le score de 8 à 19 malgré un essai de Philippe Dintrans qui dispute là le dernier match de sa carrière. En fin de saison, l'ouvreur Francis Lagleyse part pour le RC Toulon.

En 1992, ils disputent les quarts face au RC Toulon. Alors qu'ils mènent par 27 à 15 à 10 minutes de la fin, ils se voient rejoindre au score et les prolongations se terminent sur le score de 30 à 30, mais les Varois l'emportent au nombre d'essais marqués, 2 essais à 1. Le demi de mêlée Franck Hueber part alors pour le FC Grenoble

En 1993, Tarbes atteint le top 16 mais échoue à se qualifier pour les quarts de finale.

Vainqueur du challenge Antoine Béguère 1994[modifier | modifier le code]

Leur dernier titre sous le nom de "Stadoceste tarbais" remonte à 1994 et un challenge Antoine Béguère remporté contre le voisin du FC Lourdes, 12 à 9[39]. Cette année alors que le demi de mêlée Michel Hondagné-Monge a mis un terme à sa carrière de joueur, Tarbes échoue à se qualifier en Top 16.

La saison suivante marqua la fin de l'histoire du Stadoceste tarbais en 1re division réduite alors de 32 à 20 clubs. Le club perd alors ses meilleurs éléments comme le jeune talonneur et futur international Olivier Azam et le centre Luc Lafforgue.

L'année suivante, le Stado, cinquième de sa poule échoue à un point des barrages et doit rester en groupe A2. Les saisons suivantes seront plus difficiles pour un club qui continue de perdre ses meilleurs éléments comme le jeune arrière Julien Laharrague à Béziers ou le troisième ligne Sylvain Tanir à Narbonne.

Mais, à la fin des années 1990, le passage au professionnalisme du rugby français pose un sérieux problème aux clubs de Bigorre et en particulier au Stadoceste qui après 3 saisons en groupe A2 entre 1996 et 1998 (actuelle Pro D2) descend en Nationale 1 (actuelle Fédérale 1). L'arrière Gilles Danglade quitte alors le club pour l'US Dax.

Fusion avec le CA Lannemezan (2000-2003)[modifier | modifier le code]

Sous l’impulsion du conseil général des Hautes-Pyrénées qui, afin de ne pas disperser ses ressources, souhaite voir s’implanter un seul grand club en Bigorre, le projet de créer un club départemental regroupant les forces de deux clubs ou plus voit le jour. Le projet s’accélère lorsque le CA Lannemezan accède à la Pro D2 en 2000 alors que ses finances ne lui permettent pas de tenter l’aventure professionnelle. La Ligue nationale de rugby bloquerait en effet à coup sûr la montée. La fusion avec le Stadoceste, Tarbes étant distante de 35 km, est mise sur la table. Les Tarbais sont enthousiastes, les Lannemezanais beaucoup moins, au point que le conseil d’administration du club rejette à 73 % le projet en mai 2000. Le FC Lourdes et le Stade bagnérais, contactés également, refusent l’association, craignant de voir leur identité se dissoudre définitivement dans une entité risquant d’être dominée par le club de la préfecture, à Tarbes.

Mais le conseil général des Hautes-Pyrénées fait pression pour provoquer le regroupement qui lui éviterait de disperser son soutien. Il trouve un partisan de la fusion dans le président du CAL, Jacques Tarrène, chef d’entreprise, principal sponsor de fonds du club, persuadé que Lannemezan, 6 000 habitants, ne pourrait jamais viser plus haut sans elle. Malgré une grande tension au sein du club, le CA Lannemezan est maintenu en Pro D2, à condition qu’il fusionne avec le Stado.

Création du Lannemezan Tarbes Hautes-Pyrénées (LT65) 2000[modifier | modifier le code]

Le 3 août 2000 est signé, à Tarbes, le protocole de fusion entre les deux clubs. Une SEMOS (société d’économie mixte à objet sportif) est créée, sous le nom de LT65 (Lannemezan Tarbes Hautes-Pyrénées)[40]. Le CAL, le Stado, ainsi que le conseil général et les villes de Tarbes et de Lannemezan entrent dans le capital, tout comme plusieurs entreprises privées. Le président Jacques Tarrène dit avoir suivi l’exemple des basketteurs de l’Élan Béarnais Pau-Orthez qui avaient quitté la petite ville d’Orthez pour Pau où il a trouvé les moyens de ses ambitions.

Le problème du maillot est vite réglé, les deux équipes jouant en rouge et blanc. Les matches ont lieu alternativement à Tarbes et à Lannemezan, mais des problèmes de structures mettent rapidement fin à cette alternance pour privilégier le stade Trélut de Tarbes.

Nouvelle appellation : Tarbes Pyrénées rugby 2002[modifier | modifier le code]

Malgré de belles affluences (environ 4 000 spectateurs de moyenne), le CAL se sent marginalisé ainsi que le montre la dénomination du club à partir de 2002, TPR (Tarbes Pyrénées rugby). C’est pourquoi en 2003, les Lannemezanais quittent le TPR et recréent l’équipe première du CA Lannemezan qui repart en Fédérale 3.

Le CA Lannemezan quitte le Tarbes Pyrénées rugby 2003[modifier | modifier le code]

Après la création du TPR, le club réalise un recrutement intéressant avec notamment le demi-de-mêlée international Aubin Hueber et l'ouvreur Warren Burton, meilleur réalisateur du championnat de France deux fois consécutivement[41]. Tarbes termine ainsi quatrième du championnat 2001-2002 avant de jouer la finale lors de la saison 2002-2003.

Finaliste du championnat de France de Pro D2 2003

Cette année-là, les Tarbais arrivent en finale après avoir gagné contre Brive en demi-finale, 13-22. Ils perdent finalement contre Montpellier en finale d'accession pour le Top 16, sur le score de 25-21 (AP) malgré la botte du néo-zélandais Warren Burton.

Le XV de départ du TPR :

1. Mohamed Gouasmia 2. Jean-Philippe Bonrepaux 3. Edgard Branco
4. Emmanuel Lunardi 5. Paul Guffroy
6. Laurent Hairabetian 8. Romain Bergès 7. Jérôme Troader
9. Aubin Hueber 10. Warren Burton
11. Yannick Martin 12. Ludovic Courtade 13. Cédric Lacraberie 14. Patrick Bosque
15. Benoît Caussade

Le club se remet difficilement de cet échec, terminant ensuite 9e en 2004 et 7e en 2005.

La saison 2005-2006 devait être l'année de la montée pour le TPR qui avec un budget élevé et un recrutement très important (Petre Mitu, Sébastien Laloo, Matt Priscott en figures de proue) voulait joueur les premiers rôles. Hélas, l'équipe déçoit à nouveau en terminant à la 6e place à deux points du 5e Béziers. En outre, à la fin de la saison, la DNACG prononce la rétrogradation financière du club en fédérale 1. Le déficit est comblé et le tpr est repêché mais cette fin de saison a marqué le déclin du club pendant quelque temps.

En 2008, ils remportent le Trophée de Bigorre, compétition opposant le TPR à Auch, Colomiers et Lannemezan. Les saisons 2006-2007 et 2007-2008 sont des années de transition pour le TPR qui peine à retrouver son ambition n'assurant son maintien que lors des ultimes journées. La situation financière du club est également surveillée de très près et le TPR fait figure de mauvais élève dans ce domaine. La saison 2008-2009 donne de l'espoir aux supporters puisque le TPR se classe 7e du championnat.

Lors des saisons 2010-2011 et 2011-2012, les tarbais terminent à la 12e place malgré un effectif de qualité avec des joueurs comme Vereniki Goneva ou Malakai Bakaniceva venus renforcer les rangs tarbais. C'est à partir de cette époque que les finances du club ont été stabilisées.

La saison 2012-2013 est marquée par l'arrivée d'un nouveau duo d'entraîneurs, Pierre-Henry Broncan, ancien entraîneur de Colomiers, et Nicolas Nadau, nouvel entraîneur des avant du TPR, qui entraînait jusqu'alors Carcassonne. Ils ont remplacé Philippe Bérot, entraîneur au club depuis 2008, et Razvan Mavrodin, qui entraînait le club depuis 2009 après y avoir joué. De nombreuses recrues arrivent principalement de Fédérale 1[42]. Cette année-là, les tarbais arrivent à la 6e place du championnat. Ils terminent à deux points d'Aurillac, premier qualifié. L'ailier Tongien Vungakoto Lilo finit co-meilleur marqueur du championnat avec 15 essais. C'est l'année du renouveau pour le TPR après plusieurs saisons décevantes.

Des joueurs de rugby se regroupent pour former un maul autour du ballon.
Le TPR évolue en Pro D2 depuis la création du championnat, ici chez l'US Dax en 2013-2014.

La saison 2013-2014 est une nouvelle réussite pour le TPR ce qui montre la volonté du club d'intégrer le haut du tableau durablement. Cette année-là, le TPR termine à la 6e du championnat avec 80 points ne cédant qu'une seule fois à domicile contre le voisin palois et en battant les grosses écuries que sont Lyon, La Rochelle et Agen. Finalement, il termine à 6 points du 5e Narbonne. Durant cette saison, le TPR a pratiqué un rugby très alléchant en témoigne ses 56 essais inscrits ce qui en fait la 5e attaque du championnat glanant au passage cinq bonus offensifs. L'inter saison est marquée par le départ de Pierre-Henry Broncan pour Bordeaux Bègles et l'arrivée de l'entraîneur de Tyrosse Frédéric Garcia. Le club a enchaîné six victoires consécutives, record du club depuis 2000.

Pour la saison 2014-2015, un recrutement prestigieux est effectué avec les arrivées des internationaux Nicolas Vergallo, Jérôme Schuster entre autres. Le club veut franchir un nouveau palier dans ce championnat et accrocher une place en demi-finale. Mais la tâche s'annonce difficile avec les relégués Perpignan (USAP) et Biarrtiz (BO) sans oublier les promus Montauban et Massy.

Le , on apprend que le club connaît de graves difficultés financières dues à des malversations d'un vice président avec qui le club est toujours en procédure[43]. Le déficit est de 1,6 million d'euros[44] (pour un budget de 4,5 millions[45]). Le , la Ligue nationale de rugby annonce les très lourdes sanctions prises par le Conseil supérieur de la DNACG (Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion) à l'encontre du club. Le TPR se voit retirer 15 points pour la saison en cours (5 pour « forte dégradation de la situation financière » et 10 pour « présentation de documents falsifiés »). De plus, il fera l'objet d'une rétrogradation administrative en fin de saison :

  • s'il parvient à se qualifier sportivement en dépit des 15 points retirés, il descendra en Fédérale 1 ;
  • s'il est relégué sportivement, il descendra en Fédérale 2[46].
Le TPR joue son dernier match de Pro D2 à domicile lors de l'avant-dernière journée, le contre l'US Dax.

En appel, le , la rétrogradation est confirmée. En revanche, le retrait de points est ramené de 15 à 8[47]. Le club saisit alors le tribunal administratif de Versailles. Celui-ci, le , confirme les sanctions : rétrogradation administrative et retrait de 8 points[48].

Le TPR sauve sa peau sportivement en ne finissant pas dans la zone de relégation malgré leur retrait de points, mais descend en Fédérale 1 à la suite de leur déficit et de leurs nombreux problèmes financiers. Le club se retrouve dans la poule d'accession de la Fédérale 1 avec les autres grosses écuries comme le FC Auch, l'USO Nevers, le RC Massy, l'US bressane et parvient à terminer 4e de cette poule relevée. Toutefois la FFR indique en avril 2017 que le Tarbes PR est relégué en Fédérale 2, pour la saison 2017-2018, pour raisons financières[49],[50]. La rétrogradation est finalement annulée, et le club est autorisé à jouer de nouveau en poule "élite"[51]. Nicolas Escouteloup est choisi comme nouvel entraîneur des avants du TPR en remplacement de Marc Dantin, parti pour Colomiers[52].

Nouvelle appellation : Stado Tarbes Pyrénées rugby 2017[modifier | modifier le code]

Lors d'une conférence de presse tenue le , la nouvelle identité du club est dévoilée : il porte désormais le nom Stado Tarbes Pyrénées rugby, en référence au nom historique du club, le Stadoceste tarbais[53].

En 2017-2018, pour la première saison sous ce nouveau nom, Tarbes termine huitième sur onze dans la poule « élite ». Toutefois, le club participe aux phases finales d'accession à la Pro D2 car, en dépit de son classement sportif, il fait partie des cinq clubs considérés par la Fédération française de rugby comme éligibles[54] à la suite d'un réexamen du cahier des charges. Ainsi, le Stade affronte l'US bressane, deuxième de la poule lors de la saison régulière. La logique du classement est respectée, et Tarbes s'incline logiquement (13-16 ; 16-28).

En 2018-2019, le championnat de Fédérale 1 reprend une phase traditionnelle après l'abandon de la poule élite. Le club se retrouve dans la même poule que ses voisins Lannemezan et Bagnères-de-Bigorre, et termine à la troisième place. Ce classement l'empêche de disputer la montée, mais permet tout de même au Stado de se qualifier pour le Challenge Yves du Manoir. Après des victoires contre Nantes et Nice, Tarbes s'incline de peu en demi-finale face à l'Union Cognac Saint-Jean-d'Angély (18-19).

En 2019-2020, le Stado occupe la troisième place au soir de la dix-huitième journée, date à laquelle le championnat est arrêté à la suite de la pandémie de Covid-19 en France.

Le , la création du Nationale est officiellement validé par le comité directeur de la Fédération française de rugby[55], quatorze clubs dont le stado sont ainsi retenus pour la première édition[56].

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

Couleurs et maillots[modifier | modifier le code]

[modifier | modifier le code]

En parallèle du changement d'identité du club en 2017[53], le logo alors en vigueur est réadapté pour faire apparaître le nouveau nom.

Palmarès[modifier | modifier le code]

Palmarès du club depuis 1901
Compétitions nationales Compétitions nationales disparues
Autres compétitions Compétitions de jeunes

Les finales du Stadoceste tarbais[modifier | modifier le code]

Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
AS Perpignan 8 - 7 Stadoceste tarbais Stade des Ponts Jumeaux, Toulouse env. 15 000
Stadoceste tarbais 4 - 3 Aviron bayonnais Stade Sainte-Germaine, Le Bouscat[58]
Stadoceste tarbais 8 - 3 Racing club de France Stade Sainte-Germaine, Le Bouscat env. 20 000
US Carmaux 14 - 12 ap Stadoceste tarbais Stadium municipal, Toulouse 39 450
Stadoceste tarbais 18 - 12 US Dax Stadium municipal, Toulouse 26 952
SU Agen 9 - 3 Stadoceste tarbais Parc des Princes, Paris env. 48 000

Résultats depuis 2000[modifier | modifier le code]

Le tableau suivant récapitule les résultats finaux du TPR depuis 2000.

Saison Championnat Rang Pts V. N. D. Informations
2000-2001 Pro D2 9e / 12 37 7 1 13 Pas de phase finale (le club s'appelait alors Lannemezan Tarbes)
2001-2002 Pro D2 4e / 16 72 20 2 8 Pas de phase finale (le club s'appelait alors Lannemezan Tarbes)
2002-2003 Pro D2 4e / 16 69 19 1 10 Demi-finale : Brive-Tarbes : 13-22
Finale : Montpellier-Tarbes : 25-21 (AP)
2003-2004 Pro D2 9e / 16 57 13 1 16 Pas de phase finale
2004-2005 Pro D2 7e / 16 79 17 1 12 Pas de phase finale
2005-2006 Pro D2 6e / 16 84 18 1 11 Pas de phase finale
2006-2007 Pro D2 13e / 16 56 12 0 18 Pas de phase finale
2007-2008 Pro D2 14e / 16 45 8 1 21 Pas de phase finale
2008-2009 Pro D2 7e / 16 73 15 1 14 Pas de phase finale
2009-2010 Pro D2 10e / 16 70 14 0 16 Pas de phase finale
2010-2011 Pro D2 12e / 16 62 13 1 16 Pas de phase finale
2011-2012 Pro D2 12e / 16 61 13 0 17 Pas de phase finale
2012-2013 Pro D2 6e / 16 80 17 1 12 Pas de phase finale
2013-2014 Pro D2 6e / 16 80 17 1 12 Pas de phase finale
2014-2015 Pro D2 12e / 16 62 13 2 15 Pas de phase finale
2015-2016 Pro D2 13e / 16 53 13 0 17 Relégation en fédérale 1
2016-2017 Fédérale 1 4e / 11 56 10 2 8 Pas de phase finale
2017-2018 Fédérale 1 8e / 11 41 8 0 12 Demi-finale[Note 4] : US bressane - Tarbes
2018-2019 Fédérale 1 3e / 12 62 14 0 8 Demi-finale challenge Yves du Manoir :

Cognac Saint-Jean d'Angély - Tarbes

2019-2020 Fédérale 1 3e / 12

(poule 3)

68 13 0 5 Arrêt du championnat pour cause de pandémie de Covid-19[59]
2020-2021 Nationale / 14

Rivalités[modifier | modifier le code]

Tarbes partage une rivalité avec le FC Auch Gers dans le derby régional pour un classique du championnat de France[60]. Après une domination auscitaine jusqu'en 2005, la situation s'est inversée avec six victoires consécutives du TPR dont trois à Auch entre 2008 et 2011. Depuis 2008, le TPR a remporté neuf des douze dernières confrontations.

Autre grande rivalité, avec la Section Paloise, 40 km séparent les deux villes et ce derby déchaîne les passions en Béarn et Bigorre. Le TPR et la Section paloise détiennent le record du nombre de confrontations se soldant par un point d'écart :

Également, la fusion ratée avec le CA Lannemezan renforce la rivalité entre les deux clubs. Bien qu'ils ne soient plus dans la même division, la saison 2009-2010 de Pro D2 a vu les deux clubs s'affronter, se soldant par une victoire partout. Au cours de cette saison-là, c'est bien sûr la victoire du CA Lannemezan à Tarbes qui aura un retentissement phénoménal devant plus de 10 000 spectateurs à Trélut (dont près de 2 000 supporters Lannemezanais). Ce fut une victoire d'autant plus belle pour le CA Lannemezan en terre Tarbaise qu'elle était inattendue, sur la pelouse du club qui avait été "heureux" de fusionner pour que vive encore le rugby à Tarbes. ‌

Personnalités du club[modifier | modifier le code]

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Joueur du Stado Tarbes PR.
René Duffour, capitaine et vice-champion de France en 1914.
Joueurs emblématiques du Stadoceste tarbais
Joueurs emblématiques du Lannemezan Tarbes Hautes-Pyrénées, Tarbes Pyrénées rugby et du Stado Tarbes Pyrénées Rugby

Le club en chiffres[modifier | modifier le code]

Joueurs ayant fait le plus de matchs au club[modifier | modifier le code]

  1. Isoa Domolailai 210 matches 2007-2018
  2. Loïc Bernad 173 matches 2005-2018
  3. Sébastien Caujolle 166 matches 2005-2011
  4. Fabien Fortassin 162 matches 2003-2013
  5. Thomas Lasserre 157 matches 2006-2012

Meilleurs réalisateurs du club[modifier | modifier le code]

Meilleurs marqueurs du club[modifier | modifier le code]

Plus larges victoires[modifier | modifier le code]

Plus larges défaites[modifier | modifier le code]

Record d'essais sur un match[modifier | modifier le code]

Record de points sur un match[modifier | modifier le code]

  1. Richard Apanui 32 points TPR-Blagnac 37-10 saison 2007-2008
  2. Fabien Fortassin 29 points Section paloise-TPR 31-34 saison 2006-2007
  3. Petre Mitu 27 points TPR-Stade rochelais 32-13 saison 2005-2006
  4. Rory Teague 26 points TPR-Union Bordeaux Bègles 31-15 saison 2008-2009

Effectif 2020-2021[modifier | modifier le code]

Nom Poste Mensurations Naissance Nationalité sportive Sélections
(points marqués)
Dernier club Arrivée au club
(année[Note 5])
Halani Aulika Pilier 1,85 m-133 kg 31/08/1983 (36 ans) Drapeau des Tonga Tonga 18 (5) Football Club de Grenoble rugby 2020
Ximun Bessonart Pilier 1,80 m-111 kg 15/02/1997 (23 ans) Drapeau de la France France - Biarritz Olympique 2020
Jon Zabala Pilier 1,92 m-128 kg 26/11/1996 (23 ans) Drapeau de l'Espagne Espagne 13 (0) Anglet Olympique Rugby Club 2020
Fabien Vial Pilier 1,85 m-117 kg 31/05/1995 (25 ans) Drapeau de la France France - Oyonnax rugby 2018
Antoine Palisse Pilier - - Drapeau de la France France - Formé au club 2018
Maxime Ortensi Pilier - - Drapeau de la France France - Union Sportive Carcassonnaise 2020
Ullrich Pretorius Talonneur 1,83 m-110 kg 21/11/1988 (32 ans) Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud - Rugby Club Strasbourg 2019
Quentin Raynaud Talonneur 1,76 m-95 kg 09/04/1998 (22 ans) Drapeau de la France France - Soyaux Angoulême XV Charente 2020
Davit Gigauri Deuxième ligne 1,97 m-121 kg 03/04/1994 (26 ans) Drapeau de la Géorgie Géorgie 5 (5) Colomiers rugby 2020
Petelo Taputai Deuxième ligne 1,98 m-115 kg 18/11/1997 (22 ans) Drapeau de la France France - LOU Rugby 2019
Lucas Tolofua Deuxième ligne 1,96 m-109 kg 18/08/1999 (20 ans) Drapeau de la France France - Castres olympique 2020
Adrien Vigne Deuxième ligne 1,96 m-120 kg 14/10/1998 (21 ans) Drapeau de la France France - Union Bordeaux Bègles 2020
Florian Lamothe Troisième ligne 1,82 m-93 kg 28/02/2000 (20 ans) Drapeau de la France France - Formé au club 2016
Sylvain Hourclé Troisième ligne 1,95 m-105 kg 09/05/1998 (22 ans) Drapeau de la France France - Formé au club 2019
Aurélien Ricart Troisième ligne 1,90 m-103 kg 11/10/1998 (21 ans) Drapeau de la France France - Sporting Union Agenais 2020
Albain Meron Troisième ligne 1,90 m-108 kg 18/03/1994 (26 ans) Drapeau de la France France - Union sportive dacquoise 2018
Filipe Manu Troisième ligne 1,93 m-115 kg 12/10/1985 (34 ans) Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande - Biarritz Olympique 2020
Léo Saint-Guilhem Troisième ligne - - Drapeau de la France France - Rugby Club Auch 2020
Lucas Parrou Troisième ligne 1,93m-106 kg 20/10/2000 (19 ans) Drapeau de la France France - Formé au club 2018
Thomas Lhusero Demi de mêlée 1,78 m-83 kg 22/09/1996 (23 ans) Drapeau de la France France - Formé au club 2017
Thibault Dulucq Demi de mêlée - - Drapeau de la France France - Formé au club 2017
William Pees Demi d'ouverture 1,90 m-93 kg 06/08/1993 (26 ans) Drapeau de la France France - Association sportive mâconnaise 2017
Tom Juniver Demi d'ouverture 1,81 m-85 kg 07/05/1997 (23 ans) Drapeau de la France France - Rugby club vannetais 2020
Romain Dumestre Ailier 1,75 m-75 kg 08/10/1990 (29 ans) Drapeau de la France France - Formé au club 2010
Morgan Rubio Ailier 1,78 m-92 kg 12/10/1991 (28 ans) Drapeau de la France France - Formé au club 2011
Maxime Oltmann Ailier 1,90 m-93 kg 28/12/1995 (24 ans) Drapeau de l'Allemagne Allemagne - Union Sportive Carcassonnaise 2020
Teddy Stanaway-Teo Centre 1,87 m-100 kg 03/08/1989 (30 ans) Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande - Stade Rochelais 2020
Maile Mamao Centre 1,88 m-110 kg 07/01/1996 (24 ans) Drapeau des Tonga Tonga - Aviron bayonnais rugby pro 2020
Johan Paulet Centre 1,80 m-85 kg 08/02/1996 (24 ans) Drapeau de la France France - Formé au club 2015
Mathieu Berbizier Arrière 1,75 m-83 kg 15/09/1996 (23 ans) Drapeau de la France France - Union sportive arlequins perpignanais 2018

Dirigeants du club[modifier | modifier le code]

Liste des entraîneurs[modifier | modifier le code]

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Entraîneur du Stado Tarbes PR.
Stadoceste tarbais
Lannemezan Tarbes Hautes-Pyrénées (LT65)
Tarbes Pyrénées Rugby
Stado Tarbes-Pyrénées Rugby

Présidents successifs[modifier | modifier le code]

Stadoceste tarbais
  • 1907-1945 : Jules Soulé
  • 1946-1947 : Joseph Fouriscot
  • 1947 : Paul Dubroca
  • 1948 : René Mailhet
  • 1949-1954 : Henri Mathelie
  • 1954-1957 : Marcel Clément
  • 1957-1974 : Raymond Castells
  • 1974-1981 : Robert Puyo
  • 1982-1986 : Pierre Gassan
  • 1986-1998 : Georges Danglade
  • 1998-2000 : Jean Ducasa
Lannemezan Tarbes Hautes-Pyrénées (LT65)
  • 2000-2002 : Jacques Tarenne
Tarbes Pyrénées Rugby
  • 2002-2007 : Jacques Tarenne
  • 2007-2009 : Jean Ducasa
  • 2009-2011[1] : Laurent Guétard
  • 2011-2013 : Jean Pierre Davant
  • 2013-2018 : Antoine Nunès
Stado Tarbes-Pyrénées Rugby
  • 2018- : Lionel Terré

Infrastructures[modifier | modifier le code]

Stades[modifier | modifier le code]

Le Stade qui porte le nom de Maurice-Trélut.

Anciens stades[modifier | modifier le code]

Le tout premier stade du Stadoceste était le champ de manœuvres du 53e régiment d'infanterie, situé sur les bords de l'Echez. La première rencontre s’y déroula le . Le Stadoceste a également évolué sur le terrain de Lacaussade, situé à l'angle de la rue Massey et de la rue Clarac.

EN 1907, le Stadoceste emménage dans ce qui deviendra son stade emblématique, le terrain de Sarrouilles, inauguré le à l'occasion de la rencontre de championnat contre le Bordeaux Etudiant Club. À la mort de Jules Soulé, le club renomme le stade en son honneur le .

Stade actuel[modifier | modifier le code]

Le TPR évolue au stade Maurice-Trélut qui compte 15 000 places. Le stade compte 7 500 places assises et 7 500 places de pesage. Ce nom a été donné au stade en référence à un ancien maire de Tarbes, Maurice Trélut (1881 - 1944), qui fut également joueur au club et premier président du comité Armagnac-Bigorre en 1912. Le stade fut, quant à lui, construit en 1969 et ouvert le 5 janvier de cette même année. Il servit du temps du Stado jusqu'à sa fusion avec Lannemezan. Un projet viserait par ailleurs à construire un nouveau stade, d'une capacité de 12 000 places, et à supprimer la piste d'athlétisme, pour plus de proximité avec les joueurs.

Le stade a déjà accueilli un match du XV de France, le 26 octobre 1997. Ce jour-ci, les Bleus l'emportèrent 32-27 face à l'équipe d'Argentine.

Le 20 octobre 2012, il y fut instauré une nouvelle boutique. Le 14 mars 2014, une nouvelle salle de musculation moderne est inaugurée au stade Maurice-Trélut. L'espace réception a été entièrement rénové afin de mieux accueillir le public et les partenaires. En outre, Le club dispose d'un terrain synthétique sur le site du stade Maurice-Trélut et de la piscine Paul-Boyrie à proximité du stade.

le 3 février 2014, Tarbes a accueilli la rencontre du Tournoi des Six Nations des moins de 20 ans opposant l'Irlande et la France. L'enjeu du match était le grand chelem pour le XV de France qui s'est imposé face aux Irlandais. Il y avait ce soir là 12 500 spectateurs au stade.

Meilleures affluences depuis la création du TPR[modifier | modifier le code]

  • TPR-FC Auch Gers 2006-2007 score : 21-25. 10 000 spectateurs environ
  • TPR-RC Toulon saison 2007-2008 score : 34-37. 9 500 spectateurs environ.
  • TPR-Section paloise 2014-2015 score : 23-23. 9 500 spectateurs.
  • TPR-Section paloise 2008-2009 score : 23-22. 8 448 spectateurs.
  • TPR-US Dax 2005-2006 score : 20-8. 8 300 spectateurs environ.
  • TPR-Section paloise 2013-2014 score : 9-12. 8 000 spectateurs environ.

Centre de formation[modifier | modifier le code]

Le centre de formation du TPR prend en charge les jeunes joueurs (entre 17 et 23 ans) et est chargé de les faire accéder à l'effectif professionnel du club. Il est classé en catégorie 1 au même titre que les grands clubs français. Il a vu éclore des joueurs de talent faisant ou ayant fait le bonheur de leurs clubs : Sébastien Fauqué,luc lafforgues, Marc Baget, Florian Cazenave, Olivier Azam, Thomas Soucaze, Fabien Fortassin, Alexandre Barozzi, Loïc Bernad, Christophe André, Jérémy Hurou, Teddy Iribaren, Thierry Lacrampe, Nicolas et Julien Laharrague.

Les Reichels du TPR remportent trois fois cette coupe, en 1939 contre Bordeaux-Bègles (3-0), et en 1952 contre Romans (6-3). Ils furent deux fois finalistes, en 1954 contre le Racing club de France (9-0), et en 1972 contre Perpignan.

En Coupe René-Crabos, les -17 ans du TPR furent quatre fois vainqueurs grâce à un doublé en 1951 (contre l'US Romans, 8-6) et en 1952 (contre l'USA Perpignan, 17-8), puis des victoires en 1968 contre Bordeaux-Bègles (19-0), et en 1970 contre La Rochelle (17-6). Ils furent finalistes en 1971 contre Torreilles (6-5) et en 1974 contre Romans (14-6).

Évolution économique[modifier | modifier le code]

Avec un montant de 4,99 millions d'euros pour la saison 2013-2014, le tpr avait le 7e budget de la division. Entre 2002 et 2006, le budget avoisinait les 4 millions d'euros ce qui le plaçait dans les trois premiers de la division mais avec l'explosion des budgets dans le monde professionnel, les villes moyennes comme Tarbes ont peiné à l'augmenter. Le club essaie de mobiliser le maximum de partenaires autour du club mais il est difficile de rivaliser face aux budgets monstrueux des équipes de têtes : Agen (8,3M), Pau (8M), Biarritz (12M) et Perpignan (13M).

Depuis la descente en Fédérale 1 en 2016, le budget s'établit autour de 2M d'euros. Le club peine à trouver des partenaires notamment au plan local.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. Pendant la Première Guerre mondiale, le championnat n'est pas disputé et l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques créée une compétition de remplacement, la Coupe de l'Espérance, disputée essentiellement par de jeunes joueurs qui n'ont pas été appelés sous les drapeaux.
  3. Les douze clubs sont Bayonne, Bordeaux, Lyon, le Stade Français, Pau, Perpignan, Toulouse, Biarritz, Grenoble, Carcassonne, Limoges et Nantes.
  4. Seuls 5 clubs remplissent les critères d'accession en Pro D2, dont Provence rugby, qui accède directement à la Pro D2 ; Chambéry (5e) et Valence Romans (6e) ne pouvant y prétendre, Tarbes récupère le 4e ticket pour la phase finale.
  5. Pour les joueurs formés au club année de leur première apparition en équipe pro

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Tarbes Pyrénées: les finales du Stadoceste tarbais », sur www.finalesrugby.com (consulté le )
  2. « De quoi s'agit-il? », sur Gallica, La Dépêche du Midi, (consulté le )
  3. « Demain, les quarts de finale de la Coupe de l'Espérance », L'Écho des sports,‎ (lire en ligne).
  4. « Tarbes bat nettement Béziers », L'Écho des sports,‎ (lire en ligne).
  5. « L'histoire de l'ABRP - Les années 1910-1919 », sur bayonnais.com (consulté le ).
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  8. "Un siècle de rugby", Escot et Rivière (1997), p. 117.
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  12. « Challenge Béguère 1964-1965 », sur finalesrugby.fr (consulté le ).
  13. a et b Mérillon 1990, p. 105.
  14. Mérillon 1990, p. 110.
  15. Mérillon 1990, p. 109.
  16. Tarbes et Narbonne font match nul 11-11, mais les Audois sont logiquement qualifiés pour avoir marqué 2 essais contre seulement 1 (Mérillon 1990 p. 110).
  17. Mérillon 1990, p. 113.
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  21. « Serge Morel, ancien 2e ligne du Stade toulousain, nous a quitté », sur www.lepetitjournal.net (consulté le )
  22. « Challenge Béguère 1968-1969 », sur finalesrugby.fr (consulté le )
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]