Stade Geoffroy-Guichard — Wikipédia

Stade Geoffroy-Guichard
Stade Geoffroy-Guichard en 2019
Généralités
Surnom
« Le Chaudron » ou « Le Chaudron vert »
Adresse
14, rue Paul et Pierre Guichard
42000 Saint-Étienne
Construction et ouverture
Début de construction
Construction
Ouverture

(92 ans, 7 mois et 11 jours)
Architecte
Meyer et Saidoun (1930)
Berger et Jallon (1998)
Chaix et Morel (2016)
Rénovation
Extension
Utilisation
Clubs résidents
AS Saint-Étienne (depuis 1931)
Propriétaire
Administration
Équipement
Surface
Capacité
41 965 places[1]
Tribunes
Latérale : Henri Point
Officielle : Pierre Faurand
Off. inférieure : Roger Rocher
Kop sud (GA 92) : Jean Snella
Kop nord (MF 91) : Charles Paret
Affluence record
47 747 spectateurs
(, ASSE-LOSC)
Dimensions
105 × 68 m
Localisation
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
(Voir situation sur carte : Auvergne-Rhône-Alpes)
Géolocalisation sur la carte : Rhône-Alpes
(Voir situation sur carte : Rhône-Alpes)
Géolocalisation sur la carte : Loire
(Voir situation sur carte : Loire)
Géolocalisation sur la carte : Saint-Étienne
(Voir situation sur carte : Saint-Étienne)
Accès principal du Stade Geoffroy-Guichard en 2017
Le Chaudron au moment de sa rénovation en 2013 pour l'Euro 2016.

Le stade Geoffroy-Guichard, surnommé « le Chaudron »[2], est un stade sportif français situé à Saint-Étienne, construit en 1930. Il est situé au nord de la ville dans le quartier de Carnot Le Marais.

C'est le stade où se jouent les matchs de football de l'AS Saint-Étienne en Ligue 2. À l'origine, il s'agit d'un vaste terrain de 40 000 m2 acheté par Geoffroy Guichard, fondateur des magasins Casino, qui désirait un stade pour son équipe. Il est inauguré le à l'occasion d'un match de football. Cannes bat l'AS Stéphanoise par 8 à 3 en football et AS Montferrand bat Saint-Etienne par 32 à 11 en rugby. Il comprend à l'époque une piste d'athlétisme et une tribune principale de 1 000 places. Au fur et à mesure du temps et des succès de son club résident, l'enceinte est agrandie et rénovée plusieurs fois. Les derniers travaux de rénovation en vue de l'Euro 2016 portent sa capacité à 41 965 places assises. Il est ainsi le septième stade français en termes de capacité. Le stade peut également accueillir diverses manifestations (matchs de rugby à XV, concerts, etc.).

Ancien logo du club de l'AS SAINT-ETIENNE.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'entrée principale du stade Geoffroy-Guichard, en tribune Pierre Faurand, en 2016.

Geoffroy Guichard, fondateur des magasins Casino, dont le siège est à Saint-Étienne, à l'origine de la création de l'AS Saint-Étienne, achète un terrain de 40 000 m2 à la duchesse de Broglie, fille du baron de Rochetaillée sur le site de l'Étivalière le [3]. Le terrain servait auparavant de dépôts à détritus pour la ville[4]. Le , une société Les Amis du sport est créée afin de récolter des fonds pour la construction du stade[3], elle décide de donner le nom de Geoffroy Guichard à la future enceinte[4]. La société récolte près de 600 000 francs en une dizaine de jours afin de financer la tribune[5].

La construction du stade débute en septembre 1930 sur les plans originaux des architectes stéphanois Thierry Meyer et Michael Saidoun. Elle est confiée à la société de construction parisienne qui a fait naître le stade olympique de Colombes[4]. L'emplacement est marécageux et les premiers travaux consistent à niveler l'espace afin d'avoir un sol imperméable. Près de 11 000 m3 sont étalés pour former une couche de 30 centimètres[4].

Comme le veut la tradition à l'époque, le stade a vocation à être omnisports[3] : il est composé d'un terrain de 100 × 66 mètres encerclé par une piste d'athlétisme de 400 mètres de long et 6 mètres de large ainsi que d'une tribune de 1 000 places. À côté, sont érigés un terrain de basket et un autre de volley[3]. Sous la tribune principale, on trouve les vestiaires, douches et bureaux. Deux buttes en terre situées derrière les buts servent de tribunes supplémentaires. Le stade peut alors accueillir 10 000 personnes[3].

L'inauguration se déroule le , à l'occasion d'une défaite[note 1] contre l'AS Cannes, demi-finaliste de la Coupe de France. Le programme des festivités comprend également de l'athlétisme avec une course de relais, des concours de sauts et lancers. La journée se termine par un match de rugby à XV entre l'Association sportive montferrandaise et l'ASS-SFU[6].

L'ASSE y dispute un premier match avec le statut professionnel le , face au FAC Nice. Ce premier match professionnel se solde par une victoire 3-2. Mais le FAC Nice déclarera un forfait général peu de temps après. La fédération déclare nuls tous les résultats obtenus par les adversaires du club. Avec l'annulation de ce match, il est désormais considéré que le premier match professionnel "officiel" disputé est le deuxième de la saison, joué à Geoffroy-Guichard le premier octobre, pour une nouvelle victoire 1-0 des verts contre Béziers. Et les Verts remporteront cette première année leurs sept matchs de la saison régulière à domicile[7]! Toutefois, ils concéderont deux nuls lors des barrages d’accession au printemps, ratant du coup la montée en première division (notamment un nul contre Mulhouse 1-1, alors qu'une victoire aurait suffi à accrocher le ticket pour l'élite…)

En 1936, derrière chaque but, des buttes en terre sont aménagées pour créer les tribunes « populaires ». En 1938, on construit une deuxième tribune latérale, qui deviendra la tribune Henri Point ; la capacité du stade est alors de 15 000 spectateurs[4].

La famille Guichard cède le stade à une SCI en 1957 puis, le , la Société immobilière du stade Geoffroy-Guichard cède les installations à la ville de Saint-Étienne pour 135 millions de francs[4].

Depuis le , le stade est géré par Saint-Étienne Métropole tout en restant la propriété de la ville[3].

Structure et équipements[modifier | modifier le code]

Architecture[modifier | modifier le code]

Le toit en plexiglas du Kop Sud (tribune Snella) construit en 1984 et détruit en 2012.

Le stade Geoffroy-Guichard est un stade avec des virages liants les tribunes longitudinales. Les quatre tribunes qui composent le stade ont pour nom :

  • Charles Paret[note 2] (ou tribune Nord) : 10 085 places, dont 2 129 à l'étage supérieur.
  • Jean Snella[note 3] (ou tribune Sud) : 10 145 places, dont 2 328 à l'étage supérieur. La tribune a eu pour particularité d'avoir un toit en plexiglas entre 1983 et 2012[4].
  • Pierre Faurand[note 4] (ou tribune officielle ou tribune Ouest) :

7 606 places, dont 18 loges et 1 200 places VIP. Cette tribune abrite également les vestiaires, et les anciens bureaux du club. La migration du siège du club au Centre de formation de l'ASSE à L'Étrat a permis de créer de nouvelles loges, ce qui permet au club de disposer de 1 800 m2 d'espaces réceptifs.

  • Henri Point[note 5] (tribune latérale ou tribune Est) : 13 842 places, dont 2 100 pour les supporters adverses.

Les premières tribunes derrière les buts étaient construites sur des buttes en terre. En 1979, ces tribunes sont reconstruites en partie avec des gradins en béton et une accentuation de la pente de ces derniers permettant de gagner 3 000 places. Avec la rénovation pour l'Euro 1984, ces tribunes sont agrandies avec 15 000 places « en corbeille ». La même technique est utilisée en 1994 pour la tribune Henri Point qui reçoit 2 000 places supplémentaires et un toit maintenu par quatre poteaux. Ces travaux suppriment les anciens pylônes qui servaient aux projecteurs d'éclairage pour l'intégrer directement dans le toit des tribunes. Ces toits, en Henri Point et Pierre Faurand, sont surmontés de structures métalliques. La tribune Pierre Faurand est réorganisée avec 4 escaliers structurants qui facilitent la circulation. Tous ces travaux ont permis de supprimer les poteaux qui gênaient dans l'enceinte la visibilité des spectateurs[4].

Capacité[modifier | modifier le code]

Tribunes Faurand et Paret lors d'un match de l'ASSE, en 2005.

Il est le 7e stade par sa capacité en France. Elle est aujourd'hui de 41 965 places assises mais celle-ci a évoluée au fil des aménagements et rénovations :

  • 1 800 places (1931) avec une tribune
  • 5 000 places (1935) avec ajout d'une butte derrière les buts
  • 15 000 places (1938) avec une deuxieme tribune
  • 30 000 places (1957)[8] avec 4 tribunes
  • 39 570 places (1968)[9]
  • 48 000 places, (1984) dont 22 200 assises (à la suite de la rénovation réalisée pour le Championnat d'Europe de football 1984) [9].
  • 35 616 places assises (1998) - (à la suite de la rénovation réalisée pour la coupe du monde de football de 1998)
  • 41 965 places assises (2014) - (à la suite de la rénovation pour l'Euro 2016)[note 6]

Le stade possède un secteur réservé aux supporters visiteurs de 2 100 places situé en tribune Henri Point.

En 2018, le stade a été choisi, aux côtés des stades d'Amiens, de Sochaux et de Lens, pour expérimenter des tribunes debout[10], interdites depuis la catastrophe de Furiani en 1992.

Équipements[modifier | modifier le code]

Ancien vestiaire des joueurs professionnels, dans les années 2000.
Le vestiaire des Verts avril 2017 après sa rénovation.

Le terrain de jeu du stade Geoffroy-Guichard mesure 105 × 68 mètres. La pelouse est composée d'un mélange de ray-grass (80 %) et de Fétuque rouge (20 %)[4]. L'éclairage est assuré par 192 lampes installées le haut de chacune des quatre tribunes. Le premier terrain d'entraînement, situé à côté du stade, a les mêmes dimensions. Les entraînements sont ensuite délocalisés à partir de 2005 au centre de l'Étrat.

Des terrains annexes sont disposés autour du stade mais l'un d'eux a disparu avec la rénovation du stade en 2016 et « À cause du recul de 18 mètres par rapport aux tribunes imposé par l’UEFA »[11]. Un terrain annexe couvert a été inauguré en 1977.

En 1972, un bâtiment administratif abritant le siège du club est construit et prend appui sur la tribune Pierre Faurand. Ce bâtiment comprend un salon d'honneur et une salle de conférence[4]. La même année, les vestiaires sont refaits et accueillent désormais un cabinet médical et une salle de rééducation moderne [4]. En 1974, des locaux techniques ainsi que ceux de la section amateur sont aménagés sous la tribune Henri Point[4]. Les vestiaires sont de nouveau modernisés en 1976[4].

Les vestiaires, bureaux administratifs et loges sont totalement réaménagés lors des travaux de rénovation pour la Coupe du monde 1998. Le stade possède désormais quatre vestiaires dont un avec sauna, bain et hammam ainsi qu'une salle de musculation et une salle de détente. La rénovation permet aussi d'installer le poste de sécurité qui dispose de 19 caméras réparties dans tout le stade et aux abords[4].

Le siège ainsi que les services administratifs sont transférés au centre de l'Étrat en .

Évolution de l'enceinte[modifier | modifier le code]

Un stade « à l'anglaise »[modifier | modifier le code]

En 1957, la piste d'athlétisme est supprimée afin d'augmenter la capacité des tribunes. Le public se rapproche de plus en plus des joueurs : on commence à parler d'un stade « à l'anglaise ». Mais ces travaux ont un coût que ne peut plus supporter la famille Guichard. Elle cède les installations à la Société immobilière du stade Geoffroy-Guichard[3]. Le , la Société immobilière du stade Geoffroy-Guichard cède les installations à la ville de Saint-Étienne pour 135 millions de francs[4]. La ville loue les installations à l'ASSE pour 1 franc symbolique pour une durée de 30 ans. En contre-partie, la ville s'engage à effectuer des travaux de modernisation et d'agrandissement[3]. Les premiers travaux concernent l'éclairage : 4 pylônes sont érigés afin d'assurer un éclairage de 635 lux au sol[4] en [3] ; ceux-ci perdureront jusqu'à la coupe du monde de 1998.

En 1968, les deux tribunes populaires derrière les buts sont couvertes[3]. La tribune principale Henri Point est reconstruite (elle gardera son aspect jusqu'en 1997 et les travaux pour la coupe du monde) et inaugurée le . Le stade compte alors 39 570 places. Le lendemain, l'ASSE reçoit les Écossais du Celtic Glasgow en coupe d'Europe des clubs champions. Les Verts l'emportent 2-0 (mais sont éliminés à la suite d'une défaite 0-4 au match retour).

Le club continue à se structurer, et en 1972 le président Roger Rocher fait construire un bâtiment administratif et sportif sous la tribune. Le but est inspiré des grands clubs européens : asseoir le club dans ses meubles. Les vestiaires annexes, sous la tribune Henri Point, sont achevés. L'ambiance qui se dégage de ce stade « à l'anglaise » lui vaut le surnom de « chaudron » par la presse locale depuis 1974 et un match contre Hajduk Split. Le terme de « volcan » était autrefois usité[12].

En 1977 est construit le terrain couvert annexe. En 1979, les gradins des tribunes situées derrière les buts sont reconstruits en béton, la pente est accentuée et 3 000 places supplémentaires sont aménagées[4].

Rénovation pour l'Euro 1984[modifier | modifier le code]

D'importants travaux débutent en en vue d'accueillir l'Euro 1984. Cette volonté d'accueillir des compétitions internationales vient du président Roger Rocher[13]. Il estime dans le ASSE Actualités du que « l’objectif est de créer 13 000 places assises »[13]. Les travaux engagés permettent de gagner 15 000 places assises en les ajoutant en corbeille au-dessus des tribunes Pierre Faurand et des deux kops. La tribune d'honneur et le centre administratif attenant sont rasés et reconstruits. Le toit des gradins Sud est refait en plexiglas « afin de laisser les rayons du soleil réchauffer la pelouse même en hiver »[13]. Les panneaux lumineux sont changés et deviennent électroniques pour afficher les scores et les compositions d'équipes[13]. La capacité est portée à 48 274 places. Les travaux prennent fin en .

Deux matchs de la compétition se déroulent dans l'enceinte rénovée dont le France-Yougoslavie où l'ancien joueur stéphanois Michel Platini inscrit un triplé.

Le , le stade établit son record d'affluence lors du match de quart de finale de la Coupe de France contre le LOSC avec 47 747 spectateurs.

Rénovation pour la Coupe du monde 1998[modifier | modifier le code]

Le , le stade est officiellement choisi par le comité d'organisation pour accueillir six rencontres de la coupe du monde de 1998. Trois projets sont présentés : le premier - retenu - comprend la rénovation de la tribune Pierre Faurand et Henri Point avec ajout de places, un deuxième qui en faisait un stade fermé de 40 000 places et un dernier avec une armature métallique traversant la pelouse[4]. C'est le projet de Dominique Berger et André Jallon qui est finalement retenu.

Le stade doit subir d'importants travaux pour être aux normes FIFA pour un coût de 100 millions de francs (15 millions d'euros), plus 60 millions (9 millions d'euros) pour les abords du stade[13]. Les coûts sont répartis entre l'État (34 millions de francs), la ville de Saint-Étienne (28 millions), le conseil régional de Rhône-Alpes (20 millions) et le conseil général de la Loire (16 millions)[4].

L'adaptation du stade aux normes de la FIFA impose aux architectes quatre tribunes distinctes entre lesquelles il est impossible de circuler[13], alors que jusque-là seul un grillage d'enceinte encerclait le stade, permettant d'accéder à n'importe quelle tribune une fois entré dans le stade. Les places doivent toutes désormais êtres assises y compris dans les tribunes situées derrière les buts.

Les travaux débutent en . Du au , la pelouse est refaite et le terrain passe de 116 à 122 mètres de longueur. Cette augmentation de l'aire de jeux permet désormais l'organisation de match de rugby et des concerts[13]. En , les travaux des tribunes derrière les buts sont terminés : les places debout sont remplacées par des marches et des fessiers. Les filets de protections et grillages sont remplacés et on installe de nombreuses caméras permettant de surveiller l'intégralité des tribunes. Les loges et vestiaires de la tribune Pierre Faurand sont refaits à neuf début 1997. Un accès handicapés ainsi qu'un poste de sécurité sont installés[4]. Un balcon de 3 000 places est ajouté, tandis que les pylônes de la tribune sont remplacés. Les autres pylônes d'éclairage sont démontés, remplacées par 192 lampes installées sur chacune des quatre tribunes. La tribune Henri Point subit les plus grosses modifications avec l'ajout de 3 000 places. Enfin, chaque tribune est desservie par une billetterie particulière, et dispose de ses propres sanitaires et de sa buvette.

Le , le nouveau système d'éclairage est inauguré. Il comprend 192 projecteurs équipés de lampes aux halogénures métalliques réparties ainsi :

  • 96 projecteurs pour la tribune Pierre Faurand
  • 72 projecteurs pour la tribune Henri Point
  • 12 projecteurs pour la tribune Jean Snella
  • 12 projecteurs pour la tribune Charles Paret

Les travaux aux abords du stade comprennent l'amélioration de l'accès pour les piétons, la création de nouveaux parkings et accès au stade[4].

Le nouveau stade est inauguré le , un mois seulement avant le début de la compétition, lors d'un match opposant les équipes Espoirs de la France et du Brésil. Le trophée de la coupe du monde est présenté à cette occasion aux 20 000 spectateurs présents.

Aménagements pour la Coupe du monde de rugby 2007[modifier | modifier le code]

Le stade Geoffroy-Guichard durant la coupe du monde de rugby 2007.

En 2007, le stade est retenu pour accueillir trois rencontres de la coupe du monde de rugby 2007. De nouveaux travaux ont lieu : deux écrans géants sont installés dans deux des angles ouverts du stade.

Depuis l'été 2007, la toiture de la tribune officielle du stade est louée pour vingt ans à une société qui y installe 2 600 m2 de panneaux solaires. C'est l'une des surfaces les plus importantes, en France, de capteurs photovoltaïques ; d'une puissance de 216 750 Wc, ces panneaux permettent une production annuelle de 206 000 kWh[14],[note 7].

Modernisation pour l'Euro 2016[modifier | modifier le code]

Rénovation du Kop Nord (tribune Paret) et création de tribunes et locaux dans les angles, en .
Tribune Charles Paret en travaux, le .
La tribune Nord du stade en travaux, le .

En 2009, les coprésidents de l'ASSE, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, évoquent la possibilité de construire un nouveau stade arguant notamment de la capacité parfois insuffisante de Geoffroy-Guichard pour les matchs à domicile. Cette nouvelle enceinte prendrait alors place sur un terrain vierge d'une quinzaine d'hectares, situé au Nord du musée d'art moderne ; l'étude est faite par le cabinet Barué-Boutet, proposant un stade dont la capacité évoluerait entre 45 000 et 50 000 places, sur deux niveaux. Les courbes de ce nouveau stade, dont la toiture serait faite en arceaux en résine structurelle et de fuseaux en ETFE évoquant les rubans qui ont fait la renommée de la ville, formerait une sorte de nouvelle colline entre celles de Saint-Priest-en-Jarez et de Villars[15]. Le rendu final est présenté au salon Club 42, jouxtant Geoffroy-Guichard, par les deux présidents, ainsi que le coût de cette nouvelle infrastructure : 200 millions d'euros. Ce nouveau stade permettrait alors à l'AS Saint-Étienne de bénéficier directement des retombées économiques, en étant alors le propriétaire, ce qui n'est pas le cas de l'actuelle enceinte, le club n'étant que le locataire[16].

Le projet provoque une vive opposition de la part des quatre principaux groupes de supporters stéphanois qui souhaitent conserver leur Chaudron et organisent une manifestation le [17]. Cette manifestation est organisée à titre symbolique, pour démontrer la capacité des supporters à s'unir, car dès fin juin la municipalité avait tranché en faveur de la rénovation du stade.

En effet, Maurice Vincent, maire de Saint-Étienne, opte pour la rénovation du stade, qui permet de garder l'âme du mythique Chaudron de Saint-Étienne en centre-ville, plutôt qu'une nouvelle construction et en fait un stade avec des coûts de rénovation les mieux maîtrisés en France.

Quatre projets sont déposés et le projet retenu est présenté le . Mais le club refuse de participer à la présentation arguant du fait qu'il n'a pas été assez consulté et qu'il n'a pas fait partie du jury final[18].

Le projet retenu est celui du cabinet d'architecture parisien Chaix et Morel et porté par le groupement Léon Grosse. Il prévoit la fermeture partielle de l'enceinte avec le comblement de trois des angles. Un musée est prévu sous la tribune[19]. La capacité du stade est portée à 41 965 places. Ces travaux, dont le coût est estimé à 70 millions d'euros, ont également pour but de mettre le stade aux normes UEFA dans la perspective de l'Euro 2016. Le , la Fédération française de football (FFF) annonce que le stade n'est retenu que comme « stade de réserve » pour les matchs de l'Euro. Le maire de la ville, Maurice Vincent, dépose alors un recours auprès de la FFF afin de réintégrer la ville dans la liste[20]. C'est ainsi que Michel Platini, alors président de l'UEFA, annonce le que Saint-Étienne est repêché[21].

En , Saint-Étienne Métropole annonce que le quatrième angle jusque-là vide, entre les tribunes Snella et Point, accueillera une tribune basse contenant un peu plus de mille places ; une tribune supérieure pourrait, au besoin, être créée, à l'image de l'angle nord-est[22].

Les travaux débutent à la fin du mois de et s'étalent jusqu'en , nécessitant de fermer les quatre tribunes l'une après l'autre. Ils sont prévus en trois phases[23] :

  • - /[note 8],[24] (prévue à l'origine : - ) : réhabilitation de la tribune Charles Paret + création des angles nord-est et nord-ouest
  • - été 2013 (prévue à l'origine : - ) : réhabilitation des tribunes Jean Snella, Henri Point et Pierre Faurand (côté nord) + création des angles sud-ouest et sud-est[22]
  • été 2013 - fin 2014 : réhabilitation de la tribune Pierre Faurand (côté sud)
Match de Ligue 1 - ASSE - FC Nantes (2015).

La première pierre des travaux de rénovation est posée symboliquement le , le jour des 80 ans du stade[25].

En [26], Saint-Étienne Métropole décide de lancer un appel d'offres pour une rénovation complète de la pelouse fortement critiquée lors de l'hiver 2013/2014 [27]. La solution retenue prévoit l'implantation de toutes les technologies pour une pelouse du plus haut standard en vue de l'Euro 2016 : pelouse hybride AirFibr de nouvelle génération[28] qui inclut en dessous un système de mise hors gel[29] à résistance électrique, et un système de luminothérapie. Le tout avec un rehaussement de 20 cm de la pelouse, pour améliorer la visibilité des supporters comme le préconise l'UEFA.

Affluence[modifier | modifier le code]

Records[modifier | modifier le code]

Le , le club reçoit le voisin lyonnais, 33 526 spectateurs garnissent les tribunes avant les rénovations effectuées par la mairie. Le lors d'un match de coupe d'Europe contre le Legia Varsovie, l'affluence atteint 38 309 spectateurs dans la configuration « stade à l'anglaise ». Mais le record d'affluence au stade Geoffroy-Guichard date du pour un quart de finale de coupe de France face au Lille OSC : 47 717 personnes remplissent « le Chaudron ».

À la suite de travaux de rénovation en 1997, la capacité d'accueil du stade a été diminuée et le record dans cette configuration date du derby face à l'Olympique lyonnais en 2005-2006, avec 35 352 spectateurs. Depuis cette date et une nouvelle rénovation du stade durant la décennie 2010 qui a rehaussé le nombre de spectateurs possible, un nouveau record d'affluence a été atteint le lors d'un match de Ligue 1 face à l'Olympique Lyonnais avec 41 594 spectateurs.

Par ailleurs, le record d'affluence du club[réf. nécessaire] pour un match de deuxième division est de 41 985 spectateurs, lors d'un derby avec Le Puy Foot 43 Auvergne lors de la saison 1985-1986.

Record d'affluence[30]
Affluence Date Match
1 47 747 Lille OSC (coupe de France, quart de finale)
2 46 352 RC Lens (coupe de France, huitième de finale)
3 45 789 Yougoslavie (Euro 1984)
4 45 000 RC Paris (finale barrage D1/D2)
5 44 820 Olympique de Marseille (Division 1)
6 44 633 Olympique de Marseille (Division 1)
7 44 474 Olympique de Marseille (Division 1)
8 42 584 USF Le Puy (Division 2)
9 41 594 Olympique Lyonnais (Ligue 1)
10 41 492 Manchester United (Ligue Europa, seizième de finale)

Moyenne[modifier | modifier le code]

La moyenne d'affluence fluctue avec les résultats de l'équipe. De 12 455 lors de la saison 1968-1969, elle monte à 20 797 en 1978-1979. Les travaux de rénovation (notamment en 1998 et 2010-2012) ou les descentes en D2 (2001-2004) font baisser les affluences. L'affluence la plus forte est celle de la saison 2013-2014 avec 30 595 spectateurs.

Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile en championnat depuis 1970[note 9]


Les points roses indiquent les saisons jouées en D2.

Utilisations du stade[modifier | modifier le code]

D'abord avec une enceinte omnisports, le stade Geoffroy-Guichard est utilisé essentiellement pour accueillir les matchs de football de l'ASSE depuis la suppression de la piste d'athlétisme en 1957. Ce qui n'empêche pas d'autres événements, sportifs ou culturels, de s'y dérouler.

L'équipe de France de football y a par exemple joué à sept reprises et des compétitions internationales s'y sont déroulées, notamment des matchs de Coupe du monde de la FIFA et de Championnat d'Europe. Par ailleurs, le rugby à XV y est également présent avec la réception de certaines rencontres de Coupe du monde, ainsi que des matchs de l'ASM Clermont et, depuis 2010 et la montée en puissance du club de rugby local devenu professionnel, du CASE Loire Sud Rugby. Le stade est également utilisé de manière exceptionnelle pour certains concerts.

Matchs internationaux[modifier | modifier le code]

Football masculin[modifier | modifier le code]

Outre des matchs amicaux de l'équipe de France, le stade Geoffroy-Guichard a accueilli des matchs de grandes compétitions internationales, comme l'Euro 1984, la Coupe du monde 1998, la Coupe des confédérations 2003 et l'Euro 2016.

Date Match Contexte Affluence
Espagne 1 - 1 Roumanie Euro 1984 - Premier tour (Groupe B) 17 012
France 3 - 2 Yougoslavie Euro 1984 - Premier tour (Groupe A) 45 789
France 0 - 0 Roumanie Euro 1996 - Éliminatoires (Groupe 1) 31 144
France 2 - 1 Écosse Match amical 19 514
Yougoslavie 1 - 0 Iran Coupe du monde 1998 - Premier tour (Groupe F) 30 392
Chili 1 - 1 Autriche Coupe du monde 1998 - Premier tour (Groupe B) 30 600
Espagne 0 - 0 Paraguay Coupe du monde 1998 - Premier tour (Groupe D) 30 600
Écosse 0 - 3 Maroc Coupe du monde 1998 - Premier tour (Groupe A) 30 600
Pays-Bas 2 - 2 Mexique Coupe du monde 1998 - Premier tour (Groupe E) 30 600
Argentine 2 - 2 a.p., 4 - 3 t.a.b. Angleterre Coupe du monde 1998 - 1/8e de finale 30 600
Turquie 2 - 1 États-Unis Coupe des confédérations 2003 - Premier tour (Groupe B) 16 944
France 2 - 1 Japon Coupe des confédérations 2003 - Premier tour (Groupe A) 33 070
Japon 0 - 1 Colombie Coupe des confédérations 2003 - Premier tour (Groupe A) 24 541
Brésil 2 - 2 Turquie Coupe des confédérations 2003 - Premier tour (Groupe B) 29 170
Turquie 2 - 1 Colombie Coupe des confédérations 2003 - Match pour la 3e place 18 237
France 3 - 1 Chine Match amical 34 147
France 0 - 1 Nigeria Match amical 25 000
France 2 - 0 Danemark Match amical 38 458
Portugal 1 - 1 Islande Euro 2016 - Premier tour (Groupe F) 38 742[31]
Tchéquie 2 - 2 Croatie Euro 2016 - Premier tour (Groupe D) 38 376[32]
Slovaquie 0 - 0 Angleterre Euro 2016 - Premier tour (Groupe B) 39 051[33]
Suisse 1 - 1 a.p., 4 - 5 t.a.b. Pologne Euro 2016 - 1/8e de finale 38 842[34]

Football féminin[modifier | modifier le code]

Date Match Contexte Affluence
France 1 - 0 Angleterre Qualifications Coupe du monde 2003 23 680
France 2 - 0 Australie Match amical 10 815

Rugby à XV masculin[modifier | modifier le code]

Date Match Contexte Affluence
France 77 - 10 Fidji Test match 33 500
France 30 - 27 Écosse Test match 41 101

Coupe du monde de rugby 2007[modifier | modifier le code]

Le stade a notamment reçu trois rencontres de la Coupe du monde de rugby 2007.

Date Match Contexte Affluence
Écosse 56 - 10 Portugal Coupe du monde de rugby à XV 2007 34 162
Samoa 25 - 21 États-Unis Coupe du monde de rugby à XV 2007 33 616
Écosse 18 - 16 Italie Coupe du monde de rugby à XV 2007 35 616

Coupe du monde de rugby 2023[modifier | modifier le code]

Le stade a accueilli quatre rencontres de la Coupe du monde de rugby à XV 2023.

Date Heure Équipe 1 Résultat Équipe 2 Tour Affluence
13 h Italie 52 - 8 Namibie 1er tour, poule B 35 515
17 h 45 Australie 15- 22 Fidji 1er tour, poule C 41 294
17 h 45 Argentine 19-10 Samoa 1er tour, poule D 38 358
17 h 45 Australie 34-14 Portugal 1er tour, poule C 41 342

Jeux olympiques d'été de 2024[modifier | modifier le code]

Le stade accueillera des rencontres du Tournoi masculin et du Tournoi féminin de football olympique.

Matchs de clubs[modifier | modifier le code]

Football masculin (hors ASSE)[modifier | modifier le code]

Date Équipe Compétition Score Affluence
Côte-Chaude Sportif (DHR) - Paris Saint-Germain 32ede finale Coupe de France 0-10 32 000
ASSE B - ASF Andrézieux CFA 2-1 3 000
FC St-Joseph - SC Bastia 8eT. Coupe de France 0-8 4 149
ASSE B - Olympique lyonnais B CFA 1-2 3 412
PNUD - ASSE All Stars Match contre la pauvreté 7-9 33 913[35]
ASF Andrézieux-Bouthéon - Olympique de Marseille 32ede finale Coupe de France 2-0 15 000
Le Puy Foot - Stade rennais Quart de finale Coupe de France 1-3 31 414

Rugby à XV[modifier | modifier le code]

CASE Loire Sud rugby contre Bourg-en-Bresse, demi-finale aller du trophée Jean-Prat 2010.
Pénalité lors de CSBJ-USAP (2006), match du Top 14.
Date Équipe Compétition Score Affluence
Stade français Paris - CS Bourgoin-Jallieu Finale du challenge Yves-du-Manoir 27-19 22 000
CS Bourgoin-Jallieu - USA Perpignan Top 14 15-18 28 000
CS Bourgoin-Jallieu - ASM Clermont Auvergne Top 14 22-28 22 000
ASM Clermont - RC Toulon Demi-finale du Top 14 35-29 ap 33 609
CASE Loire Sud rugby - Bourg-en-Bresse Demi-finale Championnat de France de Fédérale 1 23-22 21 500
CASE Loire Sud rugby - US Oyonnax 2e journée Pro D2[note 10] 7–47 6 815
CASE Loire Sud rugby - Bordeaux Bègles 6e journée Pro D2 16–48 8 125
CASE Loire Sud rugby - Lyon OU 30e journée Pro D2 14–23 11 000
ASM Clermont - Saracens Demi-finale de la Champions Cup 13-9 41 500

Autres manifestations[modifier | modifier le code]

  •  : concert de Bruce Springsteen durant le Born in the USA Tour. Il offrit ensuite un chèque de 10 000 dollars aux chômeurs de la ville.
  • 1990 : cérémonie d'ouverture des Championnats du monde multisports d'handisport, qui se déroulent à Saint-Étienne.
  •  : concert de Johnny Hallyday, lors de sa tournée des stades (Tour 2003).
  •  : concert de The Police.

Le stade a été présélectionné par le comité de candidature de Paris pour les Jeux olympiques d'été de 2024. Celui-ci accueillerait des rencontres de football[36].

Environnement et accès[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Il est situé au Nord de la ville dans le quartier de Carnot Le Marais et participe aux « aménagements du quart Nord-Est de Saint-Étienne, très largement dédié à la pratique et au spectacle sportifs »[11]. À partir de 1990, une technopole est installée dans le quartier, elle va le dynamiser. Les usines qui auparavant étaient le décor, laissent place à des grands espaces permettant la construction de parkings[11]. Avec la rénovation pour la Coupe du monde 1998, les abords du stade sont améliorés. Des terrains sont acquis et des parkings sont construits sur une surface de 9 000 m2 face à l'entrée principale. Ces parkings sont créés sur des petites terrasses car le terrain est en pente douce[12]. La tribune Henri Point s'ouvre désormais vers la technopole. L'une des rues d'accès au stade est rebaptisée Jean Snella, ancien entraîneur du club, afin de renforcer le caractère sportif du quartier[12].

Une cafétéria Casino est installée à proximité du stade. Depuis 2000, et l'installation de la boutique officielle à proximité, sa fréquentation a augmenté au détriment des habituels vendeurs ambulants[12].

Depuis , le secteur est aussi dynamisé par l'ouverture du Zénith de Saint-Étienne.

Desserte en transports[modifier | modifier le code]

Le tramway de Saint-Étienne T3 dessert le stade Geoffroy-Guichard.

Par la route, le stade est accessible via la sortie numéro 13 Stade Geoffroy-Guichard de l'A72. L'entrée principale est desservie par la rue Paul et Pierre Guichard. La tribune Jean Snella est accessible via l'allée vladimir Durković, Charles Paret par la rue de la Tour, la tribune Henri Point par l'allée du père Chossonnière. Le parcage visiteur est accessible par la rue Bénévent puis l'allée Jean Lauer.

Par le tramway de Saint-Étienne, la ligne T3 direction Hôpital Nord, arrêt Geoffroy-Guichard.

Le stade est desservi par les autobus de la Société de transports de l'agglomération stéphanoise (STAS) par les lignes 8, 9 et S9 (arrêt Le Marais).

Annexes[modifier | modifier le code]

Galerie[modifier | modifier le code]

La tribune Pierre Faurand vue de l'extérieur.

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le score du premier match au stade Geoffroy-Guichard est aujourd'hui perdu, on parle selon les sources d'une défaite de 1-9 à 3-8
  2. Ancien directeur administratif du club
  3. Ancien joueur et entraîneur du club
  4. Président du club entre 1952 et 1959
  5. premier vice-président du club en 1933
  6. Capacité nette UEFA
  7. La centrale a servi à la communication d'EDF début 2009, avec un spot publicitaire diffusé sur les principales chaînes de télévision françaises montrant des supporters stéphanois se rendant au stade en tramway (électrique) puis une vue aérienne du stade
  8. À cause de retard dans les travaux, la tribune Paret et l'angle nord-est seront livrés en septembre 2012, tandis que l'angle nord-ouest sera livré en novembre 2012
  9. d'après les informations fournies par « Bilan des saisons de l'ASSE », sur http://www.asse-stats.com (consulté le )
  10. premier match à domicile de l'histoire du club stéphanois en Pro D2

Références[modifier | modifier le code]

  1. « L'AS Saint-Étienne au Stade Geoffroy-Guichard », sur asse-stats.com.
  2. « Le jour où le chaudron est né », sur Le Quotidien du Foot, (consulté le )
  3. a b c d e f g h i et j « Stade Geoffroy-Guichard », sur http://archives.saint-etienne.fr, Archives de Saint-Étienne (consulté le )
  4. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t et u « L'histoire en photos du stade Geoffroy Guichard », sur http://geoffroy.guichard.free.fr (consulté le )
  5. « Geoffroy-Guichard 1931/2014 », Le chaudron,‎ (lire en ligne)
  6. Grégory Charbonnier, « Geoffroy-Guichard : le stade glorieux (1931-1979) », La gazette des verts,‎ (lire en ligne)
  7. « Saison 1933-1934 de l'ASSE », sur http://www.asse-stats.com
  8. Coll., Guide de L'Équipe Football 58, Paris, L'Équipe, 1957, p. 113
  9. a et b (en) Simon Inglis, The Football grounds of Europe, Londres, Willow books, 1990, p. 112-113
  10. « Ligue 1/Ligue 2 : quatre stades vont expérimenter des tribunes debout la saison prochaine », sur europe1.fr,
  11. a b et c Stéphane Merle et Sylviane Tabarly, « Les grands stades et l'aménagement du territoire, deux études de cas : Geoffroy-Guichard à Saint-Étienne, un stade rénové sur fonds publics », Géoconfluences,‎ (lire en ligne)
  12. a b c et d Stéphane Merle, « Le stade Geoffroy Guichard de Saint-Étienne, un "monument" du sport local ? », Géocarrefour,‎ (lire en ligne)
  13. a b c d e f et g Grégory Charbonnier, « Geoffroy-Guichard : le stade moderne (1980-2008) », La gazette des verts,‎ (lire en ligne)
  14. (fr) « Prenez la Verte Attitude... Pourquoi ? », sur http://verteattitude.asse.fr, ASSE
  15. (fr) « Nouveau stade de Saint-Étienne Euro 2016 », sur BarueBoutet.com, consulté le 25 juin 2012
  16. (fr) « Le projet du nouveau stade », sur ASSE.fr,
  17. « Manifestation contre le projet de nouveau stade », sur forez-info.com
  18. « Rénovation de GG : le club mécontent », (consulté le )
  19. « Le "nouveau" stade Geoffroy Guichard », sur http://www.forez-info.com (consulté le )
  20. « Maurice Vincent défend la candidature stéphanoise », sur http://www.agglo-st-etienne.fr, Saint-Étienne Métropole
  21. Mansour Loum, « Toulouse et Saint-Étienne repêchés pour 2016 », football.fr,‎ (lire en ligne)
  22. a et b (fr) « Le Chaudron aura bien une tribune à l’angle Sud Est », sur ZoomdIci.fr,
  23. « Les travaux », sur http://www.geoffroyguichard2016.com, Saint-Étienne Métropole (consulté le )
  24. (fr) « Football - ASSE. Geoffroy Guichard: une nouvelle configuration dès le 15 septembre », sur LeProgrès.fr,
  25. « Rénovation du stade : la première pierre posée », sur http://www.geoffroyguichard2016.com, Saint-Étienne Métropole
  26. l'Essor, « Geoffroy Guichard, la pelouse refaite dès cet été », L'Essor,‎
  27. « Galtier : « Ici c'est le potager » - Le Progrès, le 9 janvier 2014 », sur http://www.leprogres.fr/
  28. « AirFibr »
  29. « Sous la pelouse un système de « mise hors gel » à résistances électriques », sur www.leprogres.fr
  30. « Record de spectateurs stade Geoffroy-Guichard », sur http://www.stades-spectateurs.com (consulté le )
  31. (en) « UEFA EURO 2016, Match 12: Full Time Report, Final tournament - Tuesday 14 June 2016, Group F - Stade Geoffroy Guichard - Saint-Étienne, Portugal - Iceland », sur UEFA.com,
  32. (en) « UEFA EURO 2016, Match 20: Full Time Report, Final tournament - Friday 17 June 2016, Group D - Stade Geoffroy Guichard - Saint-Étienne, Czech Republic - Croatia », sur UEFA.com,
  33. (en) « UEFA EURO 2016, Match 28: Full Time Report, Final tournament - Monday 20 June 2016, Group B - Stade Geoffroy Guichard - Saint-Étienne, Slovakia - England », sur UEFA.com,
  34. (en) « UEFA EURO 2016, Match 37: Full Time Report, Round of 16 - Saturday 25 June 2016, Stade Geoffroy Guichard - Saint-Étienne, Switzerland - Poland », sur UEFA.com,
  35. (fr) « Regardez le festival de buts pour la bonne cause », sur ASSE.fr,
  36. Paris 2024: 9 stades de football pré-sélectionnés, pas le SDF

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Grégory Charbonnier, Cendrine Sanquer, Jean-Michel Roux et Christophe Tillière, Le stade Geoffroy Guichard : Un club, un public, Saint-Étienne, coll. « Trames urbaines », , 67 p. (ISBN 978-2-9525476-2-8)
  • Didier Bigard, ASSE : Association Sportive de Saint-Étienne, Calmann-Lévy, coll. « Un club, jour après jour », , 189 p. (ISBN 978-2-7021-3708-6 et 2-7021-3708-3)
  • Frédéric Rideau, Les Verts, les objets de la légende, Marque-pages, coll. « Beaux-livres », , 87 p. (ISBN 978-2-915397-46-8 et 2-915397-46-5)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Vidéos :