Stéphane Mazars — Wikipédia

Stéphane Mazars
Illustration.
Stéphane Mazars en 2017.
Fonctions
Député français
En fonction depuis le
(6 ans, 10 mois et 3 jours)
Élection 18 juin 2017
Réélection 19 juin 2022
Circonscription 1re de l'Aveyron
Législature XVe (Cinquième République)
Groupe politique RE
Prédécesseur Yves Censi
Conseiller départemental de l'Aveyron

(6 ans, 3 mois et 2 jours)
Avec Anne Gaben-Toutant
Élection 29 mars 2015
Circonscription Canton du Vallon
Prédécesseur Canton créé
Successeur Sylvain Couffignal et Nathalie Dugast
Sénateur français

(1 an, 9 mois et 10 jours)
Circonscription Aveyron
Groupe politique RDSE
Prédécesseur Anne-Marie Escoffier
Successeur Anne-Marie Escoffier
Adjoint au maire de Rodez

(9 ans, 4 mois et 11 jours)
Maire Christian Teyssèdre
Successeur Claude Albagnac
Biographie
Date de naissance (55 ans)
Lieu de naissance Saint-Yrieix-la-Perche (France)
Nationalité Française
Parti politique PRG (jusqu'en 2017)
MR (2017-2020)
LREM/RE (depuis 2017)
Diplômé de Université Montpellier-I
Profession Avocat

Stéphane Mazars, né le à Saint-Yrieix-la-Perche (France), est un homme politique français.

D'abord membre du Parti radical de gauche puis du Mouvement radical, il rejoint ensuite La République en marche. Il est adjoint au maire de Rodez de 2008 à 2017, conseiller départemental de l'Aveyron de 2015 à 2021, sénateur de l'Aveyron de 2012 à 2014 et député de la 1re circonscription de l'Aveyron depuis 2017.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formations[modifier | modifier le code]

Stéphane Mazars est diplômé d'études supérieures spécialisées en droit et pratiques des relations de travail (faculté de droit Montpellier 1). Il détient également un DU en « politiques publiques en Méditerranée occidentale » (faculté de droit Montpellier 1)[réf. nécessaire].

Il obtient ensuite son certificat d'aptitude à la profession d'avocat à l'école des avocats de Montpellier en 1995[réf. nécessaire].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

En 2008, il devient 2e adjoint à la ville de Rodez, dans la majorité municipale de Christian Teyssèdre, avec la délégation Sports. Réélu en 2014 avec la même délégation, il devient également conseiller communautaire de Rodez Agglomération.

En , il se présente aux élections législatives sur la première circonscription de l'Aveyron avec l'étiquette PRG-Modem et au soutien de la majorité présidentielle de François Hollande. Ses 14,18% de voix obtenues ne lui permettent pas de se maintenir au Second tour.

En , il devient sénateur de l'Aveyron (Groupe RDSE) en remplacement d'Anne-Marie Escoffier jusqu'au .

Dès le mois de , il parraine le candidat En marche Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle 2017[1] et candidate à l'investiture pour la 1re circonscription de l'Aveyron sous l'étiquette de La République en marche. Le , il est élu député face à Yves Censi (Les Républicains) avec 66,39 % des voix le [2].

Vice-président de la commission des Lois[3], il fait revoter plusieurs fois certains amendements très sensibles pour le groupe LREM lors d'une séance de , ce qui conduit Olivier Dussopt à rappeler les règles du vote[4],[5].

En , lors des débats sur le projet de loi relatif à la lutte contre la fraude fiscale, il demande avec d'autres députés la suppression de l’article 7 qui propose de sanctionner administrativement, par une amende, les cabinets qui concourent, grâce à leurs conseils, à l’évasion fiscale de leurs clients : en séance, il émet l’hypothèse que ce peut être un collaborateur qui pourrait être à l’origine d’un conseil fiscal délictueux et non le dirigeant du cabinet, qui sera susceptible d’être mis à l’amende. Alors que certains députés d'opposition mettent en cause le fait que des « députés-avocats » interviennent en ce sens, Jean-Christophe Lagarde demande au président de l'Assemblée nationale que le bureau et le déontologue de l'Assemblée nationale étudient leurs situations[6].

En , il présente son rapport sur l'innovation numérique, co-élaboré avec Aurélien Pradié et remis à Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires. Parmi les préconisations émises par les deux députés, figurent des facilités de financement de projets d'innovation numérique en milieu rural ou encore le renforcement des compétences des Maisons de services au public (MSAP)[7].

Mandats[modifier | modifier le code]

Mandats en cours[modifier | modifier le code]

Anciens mandats[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. [1]
  2. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  3. a et b Assemblée Nationale, « M. Stéphane Mazars - Aveyron (1re circonscription) - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  4. « Ces moments gênants des néo-députés LREM », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  5. Étienne Girard, « VIDEO - LREM tente-t-elle de faire revoter des amendements... jusqu'à obtenir le résultat escompté ? », sur marianne.net, (consulté le ).
  6. Manuel Jardinaud, « Fraude fiscale: les «députés-avocats» LREM accusés de conflit d’intérêts », sur Mediapart, (consulté le ).
  7. Centre Presse Aveyron, « Le député Stéphane Mazars dévoile son rapport sur l'innovation numérique », centre Presse (Aveyron),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. En tant que remplaçant d'Anne-Marie Escoffier, nommée au gouvernement de 2012 à 2014
  9. Claude Albagnac succède à Stéphane Mazars à la mairie, sur ladepeche.fr
  10. (en) « Annuaire des conseillers départementaux | Le site du Conseil départemental de l'Aveyron », sur aveyron.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]