Speak White (film) — Wikipédia

Speak White est un court métrage de Pierre Falardeau et Julien Poulin réalisé pour l'ONF et paru en 1980.

Le court métrage d'une durée de 6 minutes consiste en la lecture du poème Speak White de Michèle Lalonde par Marie Eykel accompagné d'un montage de photos-choc sur une musique de Julien Poulin, le tout visant à dénoncer l'impérialisme économique et culturel des classes dominantes[1]. Influencé par le thème du colonialisme à la suite de ses voyages notamment en Algérie, en Afrique du Sud, au pays Basque, en Corse, au Mexique, à Cuba et chez les Inuits du nord du Canada, Falardeau inscrit le poème dans une perspective planétaire[2].

Réception[modifier | modifier le code]

Le livre La liberté n'est pas une marque de yogourt de Pierre Falardeau rapporte que le film n'a reçu aucune critique à sa sortie, ni aucune publicité dans les journaux, la seule mention dans les journaux ayant été dans la section des faits divers à cause d'une émeute parce que la police est venue interrompre une projection extérieure de ce film.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Office national du film du Canada, « Speak White » (consulté le ).
  2. Comeau, Robert, 1945-, Baillargeon, Normand, 1958- et Monière, Denis, 1947-, Le cinéma politique de Pierre Falardeau (ISBN 9782896491957 et 2896491953, OCLC 937880989, lire en ligne), p. 22.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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