Soorts-Hossegor — Wikipédia

Soorts-Hossegor
Soorts-Hossegor
Bâtiments et la plage d'Hossegor.
Blason de Soorts-Hossegor
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Dax
Intercommunalité Communauté de communes de Maremne-Adour-Côte-Sud
Maire
Mandat
Christophe Vignaud
2020-2026
Code postal 40150
Code commune 40304
Démographie
Gentilé Hossegorien
Population
municipale
3 520 hab. (2021 en diminution de 7,93 % par rapport à 2015)
Densité 243 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 39′ 34″ nord, 1° 25′ 36″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 55 m
Superficie 14,51 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Capbreton
(banlieue)
Aire d'attraction Capbreton
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton du Marensin-Sud
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Soorts-Hossegor

Soorts-Hossegor [sɔʁts ɔsəgɔʁ] est une commune française située dans le département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine.

Elle est réputée pour ses spots de surf, tels que la Gravière.

Le gentilé est Hossegorien[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Soorts-Hossegor est une station balnéaire de la Côte d'Argent située en Maremne, entre la forêt des Landes et l'océan Atlantique, dans lequel se jettent le cours du Bourret et du Boudigau, vestige de l'ancien cours de l'Adour.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Capbreton, Angresse et Seignosse.

Communes limitrophes de Soorts-Hossegor[2]
Seignosse
Océan Atlantique Soorts-Hossegor Angresse
Capbreton

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

  • Moyenne annuelle de température : 13,7 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,5 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,9 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 397 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1954 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records SOORTS-HOSSEGOR (40) - alt : 10 m 43° 40′ 06″ N, 1° 25′ 30″ O
Records établis sur la période du 01-01-1954 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,8 4 6,1 8,1 11,7 14,7 16,8 16,9 14 11,1 6,9 4,6 9,9
Température moyenne (°C) 7,8 8,7 11,1 12,9 16,4 19,2 21,3 21,6 19,3 15,9 11,1 8,4 14,5
Température maximale moyenne (°C) 11,9 13,3 16,1 17,6 21,1 23,6 25,8 26,3 24,5 20,6 15,2 12,3 19,1
Record de froid (°C)
date du record
−13,3
16.01.1985
−12,9
03.02.1956
−8
06.03.1971
−2,7
13.04.1958
1
02.05.16
5,1
02.06.1962
7,5
08.07.1954
8,3
30.08.1986
3,8
28.09.1972
−0,9
25.10.03
−6,6
23.11.1988
−10,2
25.12.1962
−13,3
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
25
01.01.22
29
27.02.19
30,8
25.03.1955
34
30.04.05
36,5
30.05.1996
40,6
26.06.11
41,3
23.07.19
40,5
04.08.03
39
07.09.16
33,9
02.10.1985
29
08.11.15
24,2
04.12.1985
41,3
2019
Précipitations (mm) 105,8 85,2 75,6 97,4 83,6 67,6 56,2 74,6 91,6 116,9 154 116,6 1 125,1
Source : « Fiche 40304001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Soorts-Hossegor est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Capbreton, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[13] et 12 705 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Capbreton, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[18]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (54,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (44,6 %), forêts (27 %), eaux continentales[Note 6] (6,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,9 %), terres arables (2 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Hossegor est desservie par la gare TER de Labenne-Cap-Breton-Hossegor, (sur la ligne Bordeaux-Hendaye) relié, en quelques minutes, par navette d'autobus au centre-ville (cette liaison fut assurée de 1912 à 1957 par un tortillard de ligne locale). Hossegor est également reliée - en une demi-heure environ - par autocars à la gare TGV de Bayonne (Paris à 3 h 53 depuis l'été 2017).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Soorts-Hossegor est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par submersion marine et par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Bouret. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1999, 2009, 2014 et 2018 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2014 et 2020[24],[22].

Soorts-Hossegor est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[25],[26].

Les mouvements de terrain susceptibles de se produire sur la commune sont un recul du trait de côte et de falaises et des tassements différentiels[27].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Soorts-Hossegor.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 551 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Son nom gascon est Sòrts e Òssagòr[29].

En 1913, la commune associe à son nom originel de Soorts le toponyme de Hossegor, issu du nom de son lac marin[30].

La racine de Soorts est sans doute à rapprocher de celle de Sorde, c’est-à-dire avec le verbe gascon sórder ou sordar « sourdre »[31], le toponyme Sorten signifiant « lieu des sources », peut être aussi « des pâturages ».
On compare aussi avec Sor (Ariège, Sort) et Sort-en-Chalosse (Landes) issu du même étymon gascon[31].

Hossegor est plus obscur : il s'agit peut-être d'un nom aquitanique ou proto-basque, langues largement méconnues, à rattacher aux hydronymes en *-osse, et l'adjectif *gorri, rouge ou sec, « une eau sèche », des marais asséchés donc. René Cuzacq lui préfère une étymologie gasconne, issue du latin fossa « fosse » et gurgitem « gouffre » (allusion au « Gouf de Capbreton »), c'est-à-dire « fosse-gor[ge] ».
Une objection à cette dernière analyse : bien que le f- initial latin s'amuisse en gascon, tout comme en castillan, il est toujours graphié avec un h. Or, ce toponyme est attesté initialement avec la graphie Ossegor sans h[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

La station balnéaire d'Hossegor est lancée au début du XXe siècle, entre la bourgeoise et bordelaise Ville d'Hiver d'Arcachon au nord et l'aristocratique et internationale Biarritz au sud., Débutant quelques années avant l'instauration des congés payés en France, elle attire dans ses premiers temps une clientèle aisée, principalement issue du monde littéraire et intellectuel parisien. L'un des premiers à en faire son lieu de villégiature est l'écrivain J.-H. Rosny jeune en 1903, suivi de Paul Margueritte en 1909. D'autres personnalités leur emboîtent le pas, comme Charles Derennes en 1913, puis Maxime Leroy, Gaston Chérau, Pierre Benoit, Tristan Derème ou encore Léon Blum avant 1920. L'écrivain régionaliste Serge Barranx contribue à créer le mythe d'une « école littéraire d'Hossegor » dans son chapitre de l'ouvrage collectif Nos Landes[32], édité en 1927. Après la Seconde Guerre mondiale et jusqu'à la fin des années 1950, la fréquentation sera principalement le fait de la bourgeoisie du grand Sud-Ouest et de Paris, alliant industriels, universitaires et médecins[33],[34], dont notamment Anne Pingeot et François Mitterrand.

À partir des années 1920, les programmes immobiliers accompagnent le développement touristique de la station, adoptant le style néobasque, dans une forme d'urbanisme qualifiée de « cité-parc ». Certains architectes de l'époque deviennent renommés et se lancent dans de nombreux projets architecturaux. Vers le début des années 1930, les frères Gomez construisent la place des Landais, premier aménagement du front de mer de la commune. Ce front de mer est très original pour l'époque : en effet, les deux architecte adeptes du style architectural néobasque construisent des villas alignées dites « en bande ».

Certains hôtels sont construits à cette époque, comme Les Hortensias du Lac, hôtel de luxe quatre étoiles donnant une vue extraordinaire sur le lac marin, l' Hôtel du Parc 3*, dessiné par les frères Gomez donnant sur le lac et le Mercedes, hôtel trois étoiles près du centre-ville avec vue sur le canal. Le Sporting Casino, attirant une clientèle élégante et fortunée, est bâti dans ces années-là[33]. Aujourd'hui, il accueille des expositions diverses, un restaurant et un casino ; de plus il est devenu un véritable complexe sportif avec sa piscine, ses terrains de tennis, son mini-golf et un fronton. Des particuliers fortunés font alors construire des villas immenses près du lac et du golf dans le style architectural de rigueur.

Depuis la fin des années 1990, des villas ultra-modernes ont été construites dans la station.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'argent à l'écureuil contourné de gueules tenant une noisette du même[35].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1935 avril 1972 Alfred Eluère Rad. Promoteur immobilier
avril 1972 mars 1983 Jean-Claude Weber DVD  
mars 1983 septembre 1987 Guy Cotis    
septembre 1987 avril 1992 Jean-Claude Weber DVD  
avril 1992 mars 2008 Pierre Dussain    
mars 2008 mars 2014 Xavier Soubestre DVG Médecin
mars 2014 2020 Xavier Gaudio UMP - LR Directeur général Labeyrie international
2020 En cours Christophe Vignaud    

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[36].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38]. En 2021, la commune comptait 3 520 habitants[Note 7], en diminution de 7,93 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
197177217224246247266268294
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
290308363351339381386414421
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3864014004044989219791 1751 358
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 7552 0712 2482 5442 8293 2923 5863 6723 826
2018 2021 - - - - - - -
3 4593 520-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Étienne de Soorts.
  • Église Sainte-Trinité de Hossegor.
  • Chapelle Notre-Dame-des-Dunes de Soorts-Hossegor.

Autre patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

  • Le lac d'Hossegor est un lac marin (c'est-à-dire un lac où l'eau de mer entre et sort avec les marées).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Natifs d'Hossegor[modifier | modifier le code]

  • Annette Tison, créatrice des Barbapapa, est née à Hossegor en 1942. Son père, Henri Tison (1901-1972), maître d’œuvre talentueux, est l'un des artisans majeurs de la construction de la station balnéaire d'Hossegor, dans l’entre-deux-guerres. Il agrandit notamment, à plusieurs reprises, l'Hôtel de voyageurs dit Hôtel Primerose, en 1938 et 1939.
  • Tania Young, présentatrice de la météo sur France 2, est née dans cette commune.

Résidents d'Hossegor[modifier | modifier le code]

De nombreuses personnalités de la politique, du sport ou du monde du spectacle, ont choisi Hossegor comme villégiature :

  • Françoise Sagan (1935-2004), romancière, passa ses vacances, jeune fille, à la villa Loïla, près du golf.
  • Suzanne Labatut, peintre régionaliste ayant élu domicile à Hossegor au début des années 1920. Elle a offert à l'église d'Hossegor une crèche qu'elle a réalisée. De même un chemin de croix de S. Labatut est dans la chapelle Sainte Thérèse à Labenne. Elle a décoré le Sporting Casino et un pavillon landais. Elle fit construire avec sa sœur une villa basco-landaise au bord du canal, aujourd'hui classée.
  • André Boniface, rugbyman.
  • Francis Cabrel Sa chanson Hors saison est inspirée par Hossegor en hiver.
  • Gérard Lenorman.
  • Virginie Ledoyen.
  • Alfred Eluère.
  • le coureur Michel Jazy.
  • Alain Juppé, politicien, possède une villa sur le lac.
  • François Mitterrand, ancien président de la République, fit édifier sa résidence secondaire près du golf où il aimait passer ses vacances.
  • Claude Cheysson .
  • Lucien Baroux, qui sera même conseiller municipal de la ville.
  • Guillaume Grand, chanteur, habite Hossegor à l'année.
  • Tom Frager, chanteur.
  • Olivier Roumat, ancien international de rugby de 1989 à 1996 qui aujourd'hui est gérant d'un restaurant et d'un hôtel à Hossegor. Il y habite à l'année.
  • Olivier Magne, ancien joueur de rugby à XV puis entraîneur du CA Brive.
  • L'architecte Victor Auclair a construit de nombreuses villas à Hossegor, où il a vécu à la fin de sa vie et où il est mort en 1928.
  • Le metteur en scène Éric Lartigau (auteur de La Famille Bélier).
  • Paul Saint-Martin, maître d'hôtel et cuisinier de renom, gérant de l'hôtel du Lac dans les années 1930

Sports[modifier | modifier le code]

Stade municipal de Soorts-Hossegor.

Tous les ans, début octobre, les plus grands surfeurs du monde se retrouvent sur les spots d'Hossegor pour disputer une épreuve de qualification pour les championnats du monde pro : le Quiksilver Pro France. La Fédération française de surf a choisi d'implanter son siège à Hossegor.

Un autre évènement de la station a lieu lors du week-end pascal, il s'agit d'une braderie de vêtements « esprit surf » ; plus de 100 000 personnes se retrouvent à la zone artisanale où sont implantés les sièges européens de marques comme Rip Curl et Billabong.

Jusqu'en 2019, Hossegor accueillait en hiver une compétition d'enduro qui permettait à 800 motards (moto-cross, quads) de s'affronter sur la plage emblématique de la Centrale. Le site choisi, celui d'une immense plage de sable fin avec son biotope, son profil, la problématique de la fixation et la stabilité du trait de côte, l'accélération de l'ensablement du lac marin voisin ont pesé dans la décision de ne pas pérenniser cette épreuve.

Chaque été se déroule aussi le Grand Prix des Landes de golf sur le golf d'Hossegor, le premier week-end d'août, où chaque année s'affrontent les meilleurs joueurs français et espagnols. Le Golf club d'Hossegor est en première division nationale aussi bien en golf masculin que féminin.

Manifestations[modifier | modifier le code]

  • Ronde des sables (course de moto Enduro sur la plage), en janvier
  • Salon du livre, en juillet
  • Colloque annuel organisé par les Amis du lac d'Hossegor[43]
  • Latinossegor (festival de musique et danse latino), dernier week-end d'août/premier week-end de septembre
  • Little Festival (festival de musique électronique et street art), première semaine d'août (2017)[44]
  • Quiksilver Pro France (Épreuve des championnats du monde de surf (WCT)
  • Roxy Jam depuis 2014 (surf féminin)
  • Festival de cerfs-volants, en octobre
  • Colloque annuel (voir dates) - Association littéraire des Amis du lac d'Hossegor
  • Mot&Arts (festival moto et arts), en septembre depuis 2015[45]

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Les éditions "Lac et lande" d'Hossegor, avenue Edmond Rostand, publient les livres des auteurs régionaux, adhérant à l'Association littéraire des Amis du lac d'Hossegor.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le nom des habitants du 40 », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  9. « Fiche du Poste 40304001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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  45. HAPCHOTWHEELS

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Claude Dutheil, Découvrir Hossegor et 20 idées d'excursions, éditions Photosegor
  • Claude Dutheil, Hossegor par l'affiche et la peinture, éditions Photosegor
  • Claude Laroche, Hossegor : 1920-1940, la station des sports élégants, Institut français d'architecture, 1991, 159 p.
  • Claude Laroche, (2012). Hossegor (Landes), une station au cœur des réseaux de villégiature. In Situ. Revue des patrimoines, (4).
  • Gérard Maignan, Hossegor et Ils ont fait Hossegor, Hossegor autrefois
  • J. et J.-P. Prat, Hossegor hier
  • Émilie Rances, Le Sablier d'Ecume, Nouvelles d'Hossegor et de Capbreton, éditions Lac et Lande
  • Éric Gildard, Rosny jeune de l'Académie Goncourt - Hossegor que j'ai fondé
  • Éric Gildard, Alfred Eluère - Le destin d'Hossegor
  • Éric Gildard, 100 ans de littérature à Hossegor
  • Éric Gildard, Je suis de ce pays gascon
  • Eric Gildard, Le Tour du lac en 12 étapes
  • Eric Gildard, Le "Gouf" Capbreton-Hossegor, 174 p.
  • Éric Gildard, Hossegor, Célébrités et Anonymes... Ils ont participé à créer l'image et le renom de la ville, éditions Lac et lande, Hossegor
  • Sébastien Barrère, Petite histoire d'Hossegor, Éditions Cairn, 2015, 156 p. (ISBN 978-2-35068-284-6)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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