Song Jiaoren — Wikipédia

Song Jiaoren
宋教仁
Illustration.
Fonctions
Président du Kuomintang

(1 an)
Prédécesseur N/A
Successeur Sun Yat-sen
Vice-président du Huaxinghui

(1 an, 5 mois et 15 jours)
Prédécesseur N/A
Successeur N/A (fusion avec le Tongmenghui)
Biographie
Nom de naissance Liàn (鍊)
Date de naissance
Lieu de naissance Taoyuan, Hunan
Date de décès (à 30 ans)
Lieu de décès Shanghai, Jiangsu
Nationalité République de Chine
Parti politique

Song Jiaoren (en chinois : 宋教仁 ; pinyin : Sòng Jiàorén ; Wade : Sung Chiao-jen), né le à Taoyuan, dans la province du Hunan, en Chine et mort le à Shanghai, également en Chine, était un révolutionnaire chinois et un dirigeant politique. Il a notamment fondé, avec Sun Yat-sen, le parti nationaliste chinois ou Kuomintang[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Song Jiaoren est né et a été élevé dans la province du Hunan. Quand il avait 6 ans, Song Jiaoren a commencé son éducation dans une école privée. À 17 ans, il a commencé à étudier l'université Zhangjiang et eut d'excellentes notes.

Carrière[modifier | modifier le code]

En 1903, Song Jiaoren rejoignit le mouvement révolutionnaire. Lui et Huang Xing ont formé l'organisation révolutionnaire Huaxinghui en 1904[2].
En 1905, avec Sun Yat-sen, Song participa à la création du Tongmenghui, une organisation dont le but était de renverser la dynastie Qing et de former une république ; il en fut l'un des dirigeants. Après la naissance de la République de Chine, Song aida à la fusion du Tongmenghui avec d'autres groupements pour former le Guomindang (ou Parti nationaliste), rapidement interdit par Yuan Shikai.

Tentative d'assassinat et mort[modifier | modifier le code]

Il meurt, le 22 mars 1913, des blessures subies lors d’une tentative d’assassinat qui eut lieu le 20 mars 1913 vers 10h40 à la billetterie de la gare de Shanghai, où il était venu en tant qu’orateur favorable au système de cabinet ministériel à l'invitation de Yuan Shikai[3],[4]. Celui-ci était considéré par les médias chinois comme l'homme le plus probablement derrière ce coup mais, à cause du manque de preuves, il n'a pas été accusé.
La mort de Song fut l'une des causes de la deuxième révolution.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) The Editors of Encyclopaedia Britannica, « Song Jiaoren Chinese politician », sur britannica.com (consulté le ).
  2. (en) « Sung Chiao-Jen », sur encyclopedia2.thefreedictionary.com (consulté le )
  3. (en) Ah Xiang, Song Jiaoren's Assassination & Second Revolution, 8 p. (lire en ligne)
  4. (en) « The death of a revolutionary The song of Song », sur economist.com, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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