Société de la Haute-Auvergne — Wikipédia

Société des lettres, sciences et arts « La Haute-Auvergne »
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
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Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Édition de revues et périodiquesVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Organisation
Président
Vincent Flauraud (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Président d'honneur
René Monboisse
Secrétaire général
Jacques Champeyroux
Affiliation
Comité des travaux historiques et scientifiques et Fédération des sociétés savantes du Centre de la France
Publication
Revue de la Haute-AuvergneVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Identifiants
RNA
SIREN

La Société des lettres, sciences et arts La Haute-Auvergne, plus couramment connue comme la Société de la Haute-Auvergne, est une société savante fondée en 1898 à l'initiative de Roger Grand et de Marcellin Boudet.

Sans y faire référence, elle reprend la mission et succède à la Société cantalienne fondée vers 1838 et disparue sous le Second Empire.

Elle édite la Revue de la Haute-Auvergne.

Création[modifier | modifier le code]

Fondateurs[modifier | modifier le code]

L'Abbé Courchinoux, directeur du journal aurillacois La Croix du Cantal, avait formé le projet de la fondation d'une société culturelle qui publierait une revue. Il s'en était ouvert notamment au chartiste cantalien Louis Farges, alors en poste au ministère des Affaires étrangères, et à l'archiviste du Cantal, Charles Aubépin. Ce projet avait paru excellent mais n'avait pas été suivi d'effet.

Mais il fallut attendre l'arrivée à Aurillac en d'un nouvel archiviste, jeune, plein d'allant et d'une grande culture, Roger Grand, pour que le projet prenne vie[1].

Membres[modifier | modifier le code]

Parmi les membres remarquables, on peut citer : Marcellin Boudet, Jean Brunhes, géographe, Bernard Brunhes, géophysicien (découvreur des inversions géomagnétiques), Édouard de Dienne, Émile Duclaux, biologiste, Charles Delzons, Eugène Lintilhac, Henri du Fayet de La Tour, Xavier Charmes, fonctionnaire au ministère de l’Instruction publique, Adolphe Chalvet de Rochemonteix, archéologue, Arsène Vermenouze, Jean-Pierre Chabrol, Jean-Baptiste Rames et Pierre Marty, géologues, Louis de Ribier, généalogiste, le Chanoine Joubert.

Objectifs[modifier | modifier le code]

La Société "La Haute-Auvergne" œuvre à rendre accessibles, ou à susciter, des études de rang scientifique (érudites ou universitaires) contribuant à une meilleure connaissance du territoire de la Haute-Auvergne, compris comme correspondant à l’actuel Cantal. Ces études pluridisciplinaires peuvent concerner entre autres l’histoire, l’histoire de l’art, l'archéologie, l’ethnographie, la géographie, les sciences de la vie et de la terre, en rapport avec ce territoire.

Prix[modifier | modifier le code]

La société récompense tous les deux ans depuis 2001 et tous les quatre ans depuis 2011 l'auteur ou les auteurs d’au moins un ouvrage (livre imprimé ou mémoire dactylographié) portant sur l'histoire, les sciences, l'archéologie, la littérature ou les arts, essai, article, roman, ayant le Cantal ou un de ses aspects pour objet.

  • 2001, Jean-Pierre Serre, Les campagnes cantaliennes du Consulat à la seconde République, Éditions du Septentrion
  • 2003, Eric Bordessoule, Les montagnes du massif central, Éditions PUBP,
  • 2005, Marguerite Salles, "Le tourisme dans le Cantal des années 1880 à 1939, émergence du concept touristique cantalien : prise de conscience et organisation d’un nouvel enjeu culturel et économique", mémoire de maîtrise, université Clermont-2, 2004
  • 2007, Daniel Brugès, Vivre la terre : Jean et Marie-Louise, paysans, Éditions De Borée,
  • 2009, Béatrice Fourniel, Du bailliage des montagnes d'Auvergne au siège présidial d'Aurillac, PUSS, 2009
  • 2011, Christian Estève, Le Crime de la Saint-Mary de Mauriac, Aurillac, Gerbert, 2011.
  • 2015, Sébastien Fray, L’aristocratie laïque au miroir des récits hagiographiques des pays d’Olt et de Dordogne (Xe – XIe siècles), thèse, Paris IV ; et Anne-Line Brosse, Les acteurs des filières fromagères auvergnates (1881-1955). Approche sociale et culturelle du processus de structuration des filières, thèse, Lyon 2, 2014
  • 2019; Violaine Nicolas, Genèse d’un monde pastoral. Le système d’estive sur la planèze méridionale du Plomb du Cantal, de la fin du Moyen Âge au milieu du XIXe siècle, thèse de doctorat d’histoire soutenue le mardi 27 septembre 2016 à l’université de Caen.

Présidents[modifier | modifier le code]

  • Marcellin Boudet (1834-1915), 1898-1911
  • Louis Farges, 1911-1941
  • Ernest Delmas, 1945-1952
  • Henri Tricot, 1952-1956
  • Abel Beaufrère, 1956-1973
  • Pierre Wirth (1921-2003), 1973-1978
  • André Muzac, 1978-1990
  • Marcel Delzons, 1990-1995
  • René Monboisse, 1995-2007
  • Vincent Flauraud, 2007-2014[2], réélu le
  • Geneviève Boisset-Degoul, 2014-2015
  • Robert de Léotoing, -

Une société savante au XXIe siècle[modifier | modifier le code]

La Société des lettres, sciences et arts La Haute Auvergne est reconnue d'utilité publique.

C'est une institution culturelle ouverte aux chercheurs, aux enseignants, aux étudiants, et à tous ceux qui s'intéressent à la culture de cette province.

Administration[modifier | modifier le code]

La Société est dirigée par un conseil d'administration qui élit un bureau. Le renouvellement des membres se fait tous les quatre ans. Son siège est a occupé de 2002 à 2022 l'ancien hôtel de Cébié (dit aussi Roger-Ducos), rue Arsène-Vermenouze à Aurillac. Il a été transféré au 7 rue Edouard-Herriot, toujours à Aurillac.

Fonctionnement[modifier | modifier le code]

Admission des membres[modifier | modifier le code]

Membres célèbres[modifier | modifier le code]

Publications en ligne[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. René Monboisse
  2. Revue de la Haute-Auvergne, avril-juin 1996 et octobre-décembre 2007