Sites des Jeux olympiques et paralympiques d'été de 2024 — Wikipédia

Cette liste présente les sites des Jeux olympiques et paralympiques d'été de 2024 qui auront lieu à Paris, capitale de la France.

Sites prévus selon la phase II de la candidature[modifier | modifier le code]

Les sites olympiques sont dévoilés le [1],[2],[3],[4],[5]. Ils prennent en compte les 28 disciplines de base des Jeux olympiques et paralympiques. Pour les Jeux olympiques, il est possible qu'il y ait des sports additionnels ; en 2020, ils seront au nombre de cinq[6], pouvant être renouvelés.

Historique[modifier | modifier le code]

Sélection du site hôte pour les épreuves nautiques[modifier | modifier le code]

Six sites étaient candidats pour accueillir les épreuves de voile : La Rochelle, Marseille, le Morbihan, Brest, Le Havre et Hyères[1]. Durant le mois de juillet 2015, le comité Ambition olympique et paralympique, responsable du dossier parisien, a visité les 6 sites en compétition.

D'après le journal L'Équipe[2], les favoris sont La Rochelle, Marseille et le Morbihan.

Les candidatures de La Rochelle et de Marseille provoquent à la fin de l'été 2015 un débat alors que plusieurs responsables politiques des deux villes sont accusés de conflit d'intérêts dans la presse.[réf. nécessaire] Le , Edgar Grospiron, membre du comité Ambition olympique et paralympique qui doit choisir la ville hôte des épreuves nautiques, répond à une pétition à ce sujet, « JO Paris 2024 : contre les magouilles ! », selon laquelle une stratégie politique serait mise en place pour faire gagner La Rochelle ou Marseille[3]. Alors qu'elle réunit plusieurs centaines de signatures (669 le 7 septembre), l'ancien champion de ski réagit et déclare son mécontentement, précisant que la procédure de vote pourrait faire taire toute critique[4].

Le 7 septembre, il est annoncé que la ville choisie dans le cadre des épreuves nautiques est Marseille. Les membres de l'association Ambition olympique et paralympique se disent satisfaits de leur choix. Reste à choisir le lieu d'implantation du village marseillais[5]. La Corniche serait aménagée afin d'accueillir des tribunes dont l'accès aux gradins serait payant[6]. Les épreuves se dérouleront dans la rade de Marseille[6].

Sélection du site d'accueil du village olympique[modifier | modifier le code]

En cas de victoire de Paris pour l'organisation des Jeux olympiques d'été 2024, trois sites sont en compétition pour l'accueil des athlètes, tous en Seine-Saint-Denis : Bourget-Dugny, Pleyel-L'Ile-Saint-Denis et Pantin-Est Ensemble[7]. C'est le site de Pleyel qui est finalement retenu[8].

Le village olympique serait plus précisément établi à L'Île-Saint-Denis sur 50 hectares, dont 5,7 ha d’un plan d’eau. Situé à moins de 2 kilomètres du Stade de France, il hébergerait plus de 17 000 athlètes au cours des Jeux olympiques et paralympiques.

Village des médias[modifier | modifier le code]

Le village des médias devrait se tenir à Dugny sur près de 80 000 m2 en intérieur et 250 000 m2 en extérieur[9].

Évolution[modifier | modifier le code]

Par rapport aux différentes phases de candidatures, la disposition de certains sites est modifiée pour optimiser au maximum, après avoir suivi les recommandations des fédérations sportives internationales[10].

Ainsi, quelques sites furent modifiés en passant de la Phase I à la Phase II[11],[12],[13] :

  • Sports olympiques
    • Basket-ball (tournoi préliminaire féminin) – Bercy Arena II
    • Boxe – Zénith
    • Haltérophilie – Arena 92
  • Sports paralympiques
    • Boccia – Champ de Mars
    • Escrime en fauteuil – Grand Palais
    • Football à cinq – Roland-Garros

En juillet 2022, le Centre national de tir sportif de Châteauroux récupère les épreuves de tir, auparavant prévues à La Courneuve[14]. Les épreuves du tournoi préliminaire de basket-ball sont elles déplacées du Parc des expositions de la porte de Versailles au stade Pierre-Mauroy de Lille, le handball faisant le chemin inverse ; les phases préliminaires des épreuves de boxe auront quant à elles lieu à Villepinte[15].

Liste des sites définitive[modifier | modifier le code]

La liste définitive est validée le 14 décembre 2020[16]. Des modifications sont apportées le 12 juillet 2022[15].

Liste des sites définitive validée le 12 juillet 2022[15],[17],[18]
Site Commune Département Statut Sport olympique
Sport paralympique
Seine Paris Paris Existant Cérémonie d'ouverture non
Stade de France Saint-Denis Seine-Saint-Denis Existant Cérémonie de clôture Cérémonie de clôture
Athlétisme Athlétisme
Rugby à sept non
Village olympique de Saint-Denis Saint-Denis Seine-Saint-Denis À construire Village olympique et paralympique
Saint-Ouen
L'Île-Saint-Denis
Piscine olympique de Saint-Denis Saint-Denis Seine-Saint-Denis À construire Plongeon non
Natation artistique
Water-polo
Arena Paris Nord Villepinte Seine-Saint-Denis Existant Boxe (phase préliminaire) Volley-ball assis
Pentathlon moderne (épreuve d'escrime)
Champ-de-Mars Paris Paris Existant (tribunes provisoires) Beach-volley Football à 5
Pont Alexandre-III Paris Paris Existant Triathlon Triathlon
Cyclisme sur route non
Athlétisme (marathon/marche)
Nage en eau libre
Grand Palais Paris Paris Existant (rénovation prévue) Escrime Escrime en fauteuil
Taekwondo Taekwondo
Grand Palais éphémère
(au Champ-de-Mars)
Paris Paris Temporaire
(sera mis en place dès 2021 pour les rénovations du Grand Palais)[19]
Judo Judo
Lutte Rugby en fauteuil
Esplanade des Invalides Paris Paris Existant Tir à l'arc Tir à l'arc
Parc des expositions de la porte de Versailles Paris Paris Rénovation en cours Tennis de table (Hall IV) Tennis de table (Hall IV)
Volley-ball (Hall I) Boccia (Hall I)
Handball (Hall VI) Goalball (Hall VI)
Haltérophilie (Hall VI) non
Parc des Princes Paris Paris Existant Football non
Stade Roland-Garros Paris Paris Existant Tennis Tennis fauteuil
Boxe (court Suzanne-Lenglen, phases finales) non
Palais omnisports de Paris-Bercy Paris Paris Existant Basket-ball (phase finale) Basket en fauteuil
Gymnastique artistique non
Trampoline non
Arena Porte de la Chapelle Paris Paris À construire Badminton Badminton
Gymnastique rythmique Haltérophilie
Paris La Défense Arena Nanterre Hauts-de-Seine Construction achevée à l'automne 2017 Natation Natation
Water-polo non
Stade olympique Yves-du-Manoir Colombes Hauts-de-Seine Existant Hockey sur gazon non
Base nautique de Vaires-sur-Marne Vaires-sur-Marne Seine-et-Marne Existant Aviron Aviron
Canoë-kayak Canoë-kayak
Château de Versailles Versailles Yvelines Existant (tribunes provisoires) Équitation Équitation
Pentathlon moderne
Vélodrome national Saint-Quentin-en-Yvelines Yvelines Existant Cyclisme sur piste Cyclisme sur piste
BMX
Colline d'Élancourt Élancourt Yvelines Existant VTT non
Trappes Yvelines
Golf national Saint-Quentin-en-Yvelines Yvelines Existant Golf non
Centre national de tir sportif Châteauroux Indre Existant Tir Tir
Marina olympique Marseille Bouches-du-Rhône Existant (tribunes provisoires) Voile non
Teahupo'o [20] Taiarapu-Ouest Polynésie française Existant (tribunes provisoires) Surf non
Stade de Bordeaux Bordeaux Gironde Existant Football non
Stade Pierre-Mauroy Villeneuve-d'Ascq Nord Existant Basket-ball (phase éliminatoire) non
Parc Olympique lyonnais Décines-Charpieu Métropole de Lyon Existant Football non
Stade Vélodrome Marseille Bouches-du-Rhône Existant Football non
Stade de la Beaujoire Nantes Loire-Atlantique Existant Football non
Allianz Riviera Nice Alpes-Maritimes Existant Football non
Stade Geoffroy-Guichard Saint-Étienne Loire Existant Football non
Site d'escalade du Bourget Le Bourget Seine-Saint-Denis À construire Escalade non
Parc des expositions du Bourget Le Bourget Seine-Saint-Denis Temporaires et existant Centre des médias
Place de la Concorde Paris Paris Tribunes provisoires non Cérémonies d'ouverture
Basket-ball 3x3 non
BMX freestyle
Breakdance
Skateboard

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Six villes sont en lice pour accueillir les épreuves de voile des JO », sur Le Huffington Post (consulté le )
  2. « Jeux Olympiques », L'Equipe
  3. « Anne Hidalgo, Jean-Paul Huchon, Bernard Lapasset, Denis Masseglia, Michael Aloisio, Emmanuelle Assmann, Thierry Braillard, Jean-Pierre Champion, Patrick Cluzaud, Guy Drut, Tony Estanguet, Jean-Phil...: JO Paris 2024 : contre les magouilles ! », sur Change.org (consulté le )
  4. « Decision Maker Response », sur www.change.org (consulté le )
  5. « Si Paris organise les Jeux en 2024, Marseille accueillera la voile », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  6. a et b « JO 2024: Paris a choisi Marseille pour les épreuves de voile » (consulté le )
  7. « Paris 2024 : 3 sites en compétition pour accueillir le village olympique » (consulté le )
  8. « JO 2024 : le village olympique sera à Saint-Denis–Pleyel, en cas de succès parisien » (consulté le )
  9. « Les sites du village olympique et du village des médias pour les JO de Paris 2024 - LeMoniteurTV - Transport et infrastructures », sur www.lemoniteur.fr (consulté le )
  10. « Étienne Thobois : « Les Fédérations Internationales sont impressionnées par le niveau de détails » de Paris 2024 », sur Sport & Société,
  11. « JO 2024 : Des ajustements techniques pour le projet de Paris », sur Sport & Société,
  12. « Dossier de candidature » [PDF], sur Paris 2024
  13. « Dossier de présentation » [PDF], sur Paris 2024
  14. « JO 2024 : comment Châteauroux a décroché les épreuves de tir », sur Les Echos,
  15. a b et c « Paris 2024 : les différents lieux des sites des Jeux entérinés par le conseil d'administration des JO », sur France 3 Régions,
  16. Nicolas Lepeltier, « JO de Paris 2024 : « un projet renforcé » et un nouveau budget en très légère hausse », sur www.lemonde.fr, (consulté le )
  17. Le concept Paris 2024 : la sobriété au service du spectacle - Paris 2024
  18. « Paris 2024 : la cérémonie d'ouverture se fera sur la Seine, annonce Emmanuel Macron », sur www.francetvinfo.fr, France Info (chaîne de télévision), (consulté le ).
  19. « Paris 2024 : les derniers détails de la carte des sites de compétition », sur Le Parisien,
  20. Nicolas Lepeltier, « Jeux olympiques 2024 : les épreuves de surf auront lieu à Tahiti, « sur la plus belle vague du monde » », sur lemonde.fr, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]