Sin-le-Noble — Wikipédia

Sin-le-Noble
Sin-le-Noble
L'hôtel de ville.
Blason de Sin-le-Noble
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Douai
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Douaisis
Maire
Mandat
Christophe Dumont
2020-2026
Code postal 59450
Code commune 59569
Démographie
Gentilé Sinois
Population
municipale
15 603 hab. (2021 en augmentation de 0,06 % par rapport à 2015)
Densité 1 353 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 21′ 49″ nord, 3° 06′ 50″ est
Altitude Min. 16 m
Max. 44 m
Superficie 11,53 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Douai
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Sin-le-Noble
(bureau centralisateur)
Législatives Seizième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Sin-le-Noble
Géolocalisation sur la carte : France
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Sin-le-Noble
Géolocalisation sur la carte : Nord
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Sin-le-Noble
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Sin-le-Noble
Liens
Site web www.sinlenoble.fr

Sin-le-Noble est une commune française, située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Sin-le-Noble
Waziers Douai Lallaing
Douai Sin-le-Noble
Lambres-lez-Douai Férin Dechy

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 678 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 3 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records DOUAI (59) - alt : 26m, lat : 50°23'22"N, lon : 3°04'01"E
Records établis sur la période du 01-03-1962 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,5 1,5 3,3 5,1 8,5 11,4 13,2 13 10,4 7,8 4,5 2,1 6,9
Température moyenne (°C) 4 4,5 7,2 10,1 13,5 16,5 18,6 18,4 15,3 11,5 7,3 4,5 11
Température maximale moyenne (°C) 6,4 7,4 11,2 15,1 18,5 21,6 23,9 23,9 20,1 15,2 10,1 6,9 15
Record de froid (°C)
date du record
−20,5
08.01.1985
−12,5
07.02.1991
−11
13.03.13
−4,5
11.04.03
−1,5
05.05.1996
1
02.06.1962
4,1
17.07.1971
0,8
17.08.1966
0
19.09.1977
−6
30.10.1997
−9,5
23.11.1998
−12,5
29.12.1996
−20,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15
01.01.22
19,5
24.02.21
24,8
31.03.21
28
20.04.1968
31,3
27.05.05
36
27.06.11
40,8
25.07.19
36,6
08.08.20
35,5
15.09.20
29
01.10.11
20,5
07.11.15
16,2
31.12.22
40,8
2019
Précipitations (mm) 57,8 51,4 52,5 41,9 56,6 63,3 68,1 68,1 60,9 64,4 71 73,2 729,2
Source : « Fiche 59178001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sin-le-Noble est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[10] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (55,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (43,5 %), terres arables (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (17,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9 %), forêts (3,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %), mines, décharges et chantiers (2,2 %), prairies (2 %), eaux continentales[Note 3] (1,7 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une gare ferroviaire sur son territoire desservie par des TER Hauts-de-France. Sin-le-Noble est également desservie par la ligne A du bus à haut niveau de service de Douai et par les lignes 2, 4, 5, 12, 13, 17, 102, 104, 105 et 114 du réseau urbain Évéole.

Toponymie[modifier | modifier le code]

L'étymologie du nom de la commune aurait une double source :[réf. nécessaire]

  • sin viendrait de sinueuse (la ville se trouve sur un ancien méandre de la Scarpe et est traversée par un petit cours d'eau, le Godion) ;
  • noble, car sans seigneur : la ville était directement sous la férule du roi. (Les écoliers sinois apprenaient que la commune avait été anoblie pour avoir soutenu un roi de France).

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Sin-lès-Douai[16].

Ses habitants sont appelés les Sinois[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

La Route de Sin-le-Noble, près de Douai
Camille Corot, 1873
Musée du Louvre.

En 1881, une secousse de tremblement de terre ressentie le dimanche à 12 h 40[Quoi ?]. Il a duré quelques secondes, la direction des secousses était du nord au sud. Dans la région, avait déjà eu lieu pendant la nuit et avait réveillé la population. On l'explique par des affaissements de terrain minés par la Compagnie d'Aniche[18].

En 1891, trois tremblements de terre sont ressentis à Sin-le-Noble les , où des cheminées de briques tombent et le où des maisons sont lézardées[19].

Tout comme le reste du bassin minier, la ville est occupée par l'Allemagne nazie en 1940.

Non loin, dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais a démarré la grève patriotique des cent mille mineurs de mai-juin 1941 a démarré, privant les Allemands de 93 000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines[20]. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes[21], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, la « bataille du charbon » (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales le , trente-trois sièges sont à pourvoir ; on dénombre 10 766 inscrits, dont 3 428 votants (31,84 %), 50 votes blancs (1,46 %) et 3 309 suffrages exprimés (96,53 %). Quatre listes s'affrontent, et tous les sièges sont pourvus dès le premier tour :

  • la liste Sin-le-Noble ensemble et autrement menée par le maire sortant Christophe Dumont[22] recueille 2 495 voix (75,40 %) et remporte trente-et-un sièges ;
  • la liste communiste Bien vivre sa ville menée par Jean-Bernard Fenet recueille 316 voix (9,55 %) et remporte un siège ;
  • la liste d'extrême gauche Lutte ouvrière, faire entendre le camp des travailleurs menée par Roger Marie recueille 168 voix (5,08 %) et ne remporte pas de siège ;
  • la liste Sin-le-Noble, les citoyens avant tout menée par Marcel Lourel recueille 330 voix (9,97 %) et remporte un siège[23],[24].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Monument aux maires de la commune dans le cimetière communal.
Tombe de Henri Martel au cimetière de Sin-le-Noble.
Case de Paulette Deblock.
Baptême du géant Pierre Boulanger à Sin-le-Noble né le 17 septembre 2022, baptisé le 15 avril 2023 en présence du maire Christophe Dumont

Jean-François Renard, agriculteur, a été conseiller général du canton de Douai-Nord de 1887 à 1892. Alexandre Wilmot, cultivateur, l'a été de 1898 à 1919, et Paul Foucault, ouvrier mécanicien, l'a été de 1919 à sa mort en 1933.

Henri Martel est une figure connue du Parti communiste français. Cet ouvrier mineur a été député de la troisième circonscription de 1951 à 1958 puis de la quatorzième circonscription du Nord de 1962 à 1967 ainsi que conseiller général du canton de Douai-Nord de 1945 à 1970. En mars 1977, Paulette Deblock devient maire, elle cède sa place en à Thérèse Pernot.

Lors des élections de mars 2001, Roger Marie, conseiller régional, présente une liste Lutte Ouvrière qui récolte 11,95 % des suffrages exprimés au premier tour. Il décide de se maintenir, et une semaine plus tard, au second tour, le liste de droite de l'enseignante Christiane Pezin devance de cinq points la liste de la gauche plurielle de Thérèse Pernot, la liste LO récoltant 8,14 %. Le socialiste Christian Entem remporte les élections de mars 2008, mais une affaire lui fait perdre les élections de mars 2014 au profit de Christophe Dumont (divers droite). Ce dernier, cadre supérieur, devient 9e vice-président de la communauté d'agglomération du Douaisis.

Titulaires de la fonction de maire de Sin-le-NobleVoir et modifier les données sur Wikidata
IdentitéPériodeDuréeÉtiquette
DébutFin
Pierre-Philippe Dupont (d)
(né le )
1 an
Charles Brabant (d)4 ans
Pierre-Antoine Jacquart (d)[25]
( - )

(mort en cours de mandat)
46 ans
Jean-Baptiste Goulois-Dupont (d)2 ans
Benoît Sauvage (d)
(né le )

(révocation (d))
2 ans
Pierre-Joseph Lamour (d)
(révocation (d))
2 ans
Jean-Baptiste Goulois-Dupont (d)2 ans
Édouard Fiévet (d)3 ans
Charles-Adolphe Anache (d)
(né le )
11 ans
Henri Brabant (d)2 ans
Jean-François Renard (d)
(né le )
26 ans
Alexandre Wilmot (d)
( - )
23 ansParti républicain, radical et radical-socialiste
Paul Foucaut (d)
( - )

(mort en cours de mandat)
14 ans Section française de l'Internationale ouvrière
Léon Lebrun (d)8 ans
Alfred Goulois (d)3 ans
Victor Foucaut (d)1 an
Henri Martel
( - )
8 ans Parti communiste français
Oscar Benoît (d)
( - )
5 ans et 10 mois Mouvement républicain populaire
Henri Martel
( - )
18 ans Parti communiste français
Paulette Deblock (d)[26]
( - )

(démission)
23 ans et 3 mois Parti communiste français
Thérèse Pernot (d)[27]9 mois Parti communiste français
Christiane Pezin (d)[28],[29],[30]
( - )
7 ans Union pour la démocratie française
Union pour un mouvement populaire
Christian Entem (d)[31]
(né le )
6 ans Parti socialiste
Christophe Dumont (d)[32],[33]
(né le )
En cours10 ans divers droite
indépendant

En 2014, la commune se dote d'un conseil municipal d'enfants[34].

Politique locale[modifier | modifier le code]

En juillet 2014, l'ancien maire Christian Entem a été condamné pour complicité de prise illégale d'intérêt par un élu public dans une affaire dont il assurait l'administration ou la surveillance. C'est l'affaire dite de la « Courée Douce », un bien immobilier vendu par la mairie à un adjoint au maire. Ce dernier sera également reconnu coupable de prise illégale d'intérêt[35].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

L'écoquartier du Raquet[modifier | modifier le code]

Dans le cadre du SCOT du Grand Douaisis et du PLH (Programme Local de l’Habitat), la communauté d'agglomération du Douaisis prépare sur le territoire des communes de Sin-le-Noble et de Douai, un projet d'écoquartier. Ce dernier dit « écoquartier du Raquet » est prévu sur 166 hectares (dont 34 sur la commune de Douai) et il devrait accueillir 12 000 nouveaux habitants dans environ 3 500 logements intégrant les principes et critères de la haute qualité environnementale[36]. La construction de ce vaste quartier devrait être étalée sur la période 2008-2030. Les espaces verts qui y sont prévus devaient s'intégrer dans la trame verte communautaire[37] et une seconde ligne de tramway desservira les futurs logements, les nouvelles écoles, le centre culturel et cultuel musulman et le centre aquatique prévu dans le quartier. En termes de surface, ce devrait être le plus grand écoquartier de France. Après une série de concertations et une enquête d'utilité publique conduite de février à et conclut par un avis favorable du commissaire enquêteur, le principe a été définitivement validé à l'unanimité par le conseil municipal de Douai[38].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[39],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 15 603 habitants[Note 5], en augmentation de 0,06 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0832 0842 2922 4522 7382 8572 9493 0633 043
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 1903 9314 6064 9195 1955 6346 0916 5026 969
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8 1129 3059 9759 30111 26912 13312 42412 74413 664
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
14 79416 06518 66418 12216 47216 97216 72916 02715 446
2021 - - - - - - - -
15 603--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 7 318 hommes pour 8 204 femmes, soit un taux de 52,85 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
10,1 
13,6 
60-74 ans
14,5 
21,3 
45-59 ans
19,8 
18,1 
30-44 ans
18,4 
19,1 
15-29 ans
17,0 
21,7 
0-14 ans
18,6 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Sports[modifier | modifier le code]

  • AS Sin-le-Noble Football
  • Les Épis Foot
  • Tennis-club
  • Amicale des sapeurs-pompiers
  • Ju-jitsu Club
  • Tennis de table
  • Karaté club
  • Club de basket
  • Club de boxe
  • Club de judo

Économie[modifier | modifier le code]

La Compagnie des mines d'Aniche y a ouvert, en 1901, la fosse Déjardin fermée en 1984, et le Groupe de Douai, en 1947, la fosse Puits du Midi fermée en 1972.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Kitty Hott, née Philomène Liévin à Sin-le-Noble en 1890, actrice de cinéma.
  • Pierre-Jules Boulanger, né à Sin-le-Noble en 1885, est à l'origine de la création de la 2 CV de Citroën.
  • Simonne Ratel, née le à Sin-le-Noble et morte le à Rueil-Malmaison, est une écrivaine, journaliste et résistante française, lauréate du prix Interallié en 1932.
  • Maurice Allard, bassoniste, né à Sin-le-Noble le , formé au conservatoire de Douai, mort en 2004.
  • Alain-Jacques Czouz-Tornare, historien des relations franco-suisses, docteur de la Sorbonne, né le .

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de Sin-le-Noble se blasonnent ainsi :

De sable à trois gerbes d'or liées de gueules.

Folklore[modifier | modifier le code]

Sin-le-Noble a pour géants Min Poil, le Sapeur Villain, Potleau, Jeannot, Chucrate, Lamirémi, Mme Marceau, Pouchnard, Mamie Josette et Adame[43].

Pouchnard est créé en 2015 par Fabien Pichard, par ailleurs porteur du géant Gayant, il représente le club de foot de l'AS Sin-le-Noble. Abandonné en 2020, il est restauré par James Beneat et par l'artisan Steve de Vogelaere. Il mesure environ 3,20 mètres de haut pour un poids de soixante kilos[44].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Sin-le-Noble et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Douai », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
  18. Journal L'indépendant de Douai repris par de nombreux journaux locaux du Département
  19. Stanislas Meunier, Nos terrains... par Gusman, Jacquemin, René-Victor Meunier et Bideault, A. Colin (Paris), (lire en ligne).
  20. Etienne Dejonghe, « Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941) », Revue du Nord, t. 69, no 273,‎ , p. 323-345 (ISSN 0035-2624, e-ISSN 2271-7005, DOI 10.3406/rnord.1987.4298).
  21. « Grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais », Chemins de Mémoire (consulté le ).
  22. Benjamin Dubrulle, « Après avoir géré l'urgence, Christophe Dumont présente un programme sur le long terme », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24162,‎ , p. 13.
  23. « Élections municipales, Sin-le-Noble », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165,‎ , p. 36.
  24. « Élections municipales 2020 - 1er tour, Sin-le-Noble », L'Observateur du Douaisis, no 897,‎ , p. 10.
  25. Sébastien Bottin, Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République, Douai, Imprimerie de Marlier, , 306 p. (lire en ligne), p. 279 :

    « Sin, Jacquart. »

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  26. « Sin-le-Noble : l’ancien maire Paulette Deblock est décédée ce mercredi matin », La Voix du Nord,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :

    « Dans les années 70, les femmes n’occupaient que très peu le poste de maire. Paulette Deblock a occupé les fonctions d’élue pendant quarante-deux ans dont vingt-trois en qualité de maire. »

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  27. Philippe Martinat, « Quand LO fait tomber un fief PC », Le Parisien, LVMH,‎ (ISSN 1161-5435, OCLC 436625044, lire en ligne) :

    « Battue le 18 mars, Thérèse Pernot, maire PC sortante, digère mal la défaite : « On paye nos divergences locales au sein du PC mais aussi le mécontentement qui existe dans la population à l'égard de la politique gouvernementale. » »

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  28. « Ancien maire de Sin-le-Noble, Christiane Pezin est décédée brutalement hier après-midi », La Voix du Nord,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :

    « Après douze ans passés dans l'opposition, elle brigue pour la seconde fois la mairie de Sin-le-Noble aux municipales de 2001 et est élue à la faveur d'une triangulaire. [...] Maire jusqu'en 2008. »

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  29. « Sin-le-Noble : Christiane Pezin est décédée », L'Observateur du Douaisis,‎ (ISSN 0183-8415 et 1639-2221, lire en ligne) :

    « Christiane Pezin a été maire de Sin-le-Noble et était âgée de 63 ans. »

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  30. « Le Douaisis rend un dernier hommage à Christiane Pezin », L'Observateur du Douaisis,‎ (ISSN 0183-8415 et 1639-2221, lire en ligne) :

    « Des centaines de personnes ont assisté aux obsèques de l'ancien maire de Sin-le-Noble. Une cérémonie qui a eu lieu ce lundi 30 août en l'église Saint Martin de Sin-le-Noble. »

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  31. « Sin-le-Noble : Christian Entem, ancien maire, démissionne du conseil municipal », La Voix du Nord,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :

    « Battu lors des élections municipales de mars 2014, Christian Entem, l’ancien maire PS de Sin-le-Noble, siégeait depuis dans l’opposition. Il vient de faire connaître sa décision de démissionner du conseil. [...] Élu maire en 2008 à la suite de Christiane Pezin, on peut dire que Christian Entem a payé cash, en 2014, l’erreur commise dans la vente de la Courée douce (un bien municipal) à l’un de ses adjoints. »

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  32. Benjamin Dubrulle, « Sans surprise, Christophe Dumont est bien candidat à un nouveau mandat à Sin-le-Noble », La Voix du Nord,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :

    « C’était un secret de Polichinelle. Juste avant la cérémonie de vœux prévue samedi soir au théâtre Martel, Christophe Dumont a tenu à officialiser, dans nos colonnes, sa candidature pour un second mandat à la tête de Sin-le-Noble. »

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  33. Benjamin Dubrulle, Julien Gilman et Stéphane Labdant (infographie), « Municipales : la nouvelle carte politique du Douaisis », La Voix du Nord, no 24270,‎ , p. 10 (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :

    « Sin-le-Noble : sans étiquette »

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  34. « Sin-le-Noble : le conseil municipal des enfants est élu », L'Observateur du Douaisis, no 595,‎ , p. 16.
  35. « Observateur du Douaisis du mardi 8 juillet 2014 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  36. Le Raquet : un « écoquartier » de 12 000 habitants va naître à Douai, Le Douaisis.fr du 14 septembre 2006.
  37. Présentation de l'Eco-quartier sur le site de la communauté d'agglomération du Douaisis.
  38. Éco-quartier du Raquet : le conseil donne un avis favorable au projet d'utilité publique, La Voix du Nord, édition de Douai, du 9 novembre 2008.
  39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Sin-le-Noble (59569) », (consulté le ).
  42. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  43. Benjamin Dubrulle, « Le SOS de passionnés pour sauver des géants abandonnés », La Voix du Nord, no 24596,‎ , p. 14-15
  44. Paul Sion, « Sin-le-Noble : James redonne vie au géant Pouchnard », L'Observateur du Douaisis,‎ (lire en ligne)