Simon Fournier-Faucher — Wikipédia

Simon Fournier-Faucher
Fonction
Maire de Dijon
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Biographie
Naissance
Décès
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DijonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Simon Fournier-Faucher, dit Auguste Fournier-Faucher, né le à Ladoix-Serrigny (Côte-d'Or), mort à Dijon le , était un entrepreneur et un homme politique local. Il a été maire de Dijon de 1900 à 1904[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Serrigny-sous-Beaune (aujourd'hui Ladoix-Serrigny) le , Simon Fournier-Faucher, qui se faisait appeler Auguste Fournier-Faucher, est élève de l’école des Beaux-Arts de Dijon. Il exerce le métier d’entrepreneur de travaux publics et particuliers de 1878 à 1886. Il se spécialise dans l'architecture et la construction de « maisons à loyer » et plus spécialement d’hôtels privés. Fournier-Faucher est le créateur d’une usine dijonnaise, quai Navier, d’un bureau technique ainsi que d’une industrie nouvelle destinée à la fabrication mécanique du ciment armé[2]. Il fonde alors la société des ciments armés.

Parallèlement à ces activités industrielles, il exerce des fonctions de Juge au tribunal de commerce de Dijon de 1889 à 1893. Il est surtout connu pour avoir été maire de Dijon de 1900 à 1904.

Marié à Marie Faucher, d'où le patronyme composé, il a six garçons et une fille : Pierre, Augustin, Alexandre (architecte[3]), Hubert (architecte[3]), Jules, Marguerite et Robert[4]. Il meurt à Dijon le .

Son mandat municipal (1900-1904)[modifier | modifier le code]

Principales réalisations de la municipalité Fournier-Faucher :

  • Poursuite de l’adduction des eaux de Merceuil.
  • Aménagement de bornes fontaines.
  • Construction d’une chambre frigorifique aux abattoirs.
  • Construction de la caserne d’artillerie Junot (1901 - 1903).
  • Création de la place François-Rude (ou « place du Bareusai »).
  • Prolongement de la rue Musette (future place Grangier).
  • Aménagement et classement d'une quinzaine de rues de la ville.
  • Bibliothèque universitaire Chabot-Charny (à la suite de l'accord intervenu en 1902 entre la ville et l’Université concernant la vente d’un terrain situé au numéro 38 de la rue Chabot-Charny).
  • Transfert de l’École primaire supérieure.
  • Création de l’École pratique de commerce et d’industrie des filles et de garçons.
  • École de filles (rue Chevreul).
  • Nombreuses subventions à la jeune École supérieure de commerce (fondée en 1899 sous la municipalité précédente).

Autres faits marquants :

  • 1900 : Visite-étape du président des Boers, Paul Kruger, qui se rendait par chemin de fer de Marseille à Paris[5] dans le cadre de sa tournée européenne (jusqu'aux Pays-Bas) destinée à obtenir des appuis diplomatiques. La population dijonnaise manifeste son soutien au vieux président (il vient en plus de perdre sa femme) en l'acclamant sous les fenêtres de sa chambre à l'Hôtel de la Cloche.
  • 1903 : Visite du roi d'Italie, Victor-Emmanuel III, et de la reine. Outre la municipalité Fournier-Faucher, Dijon est aussi représentée par les anciens maires : Louis Robelin, François Bordet et Auguste Morin-Gacon. Simon Fournier-Faucher est décoré de l'Ordre de la Couronne d'Italie ().

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Marquès (Charles), Le XXe siècle à l'hôtel de ville de Dijon, Précy-sous-Thil, Éditions de l'Armençon, 2006.
  2. La Société des ciments armés.
  3. a et b « La villa du général Bulot », sur Le Bien public, .
  4. Adjudant-chef au 158e régiment d'infanterie de ligne, Robert meurt au combat le 31 mars 1916. Voir : Lettres et Fiche officielle
  5. Daragon (Henri), Le président Krüger en France ; Marseille Dijon Paris (22 novembre – 1er décembre 1900), Éditeur H. Daragon, Paris, 1901.