Siège de Stirling — Wikipédia

Siège de Stirling
Description de cette image, également commentée ci-après
Les ruines du château en arrière-plan
Informations générales
Date 22 avril -
Lieu Château de Stirling (Stirling)
Issue Victoire anglaise décisive
Belligérants
Royaume d'Écosse Royaume d'Angleterre
Commandants
William Oliphant Édouard Ier
Forces en présence
faibles inconnues
Pertes
inconnues inconnues

Batailles


Coordonnées 56° 07′ 23″ nord, 3° 56′ 48″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Écosse
(Voir situation sur carte : Écosse)
Siège de Stirling
Géolocalisation sur la carte : Royaume-Uni
(Voir situation sur carte : Royaume-Uni)
Siège de Stirling

Le siège de Stirling par le royaume d'Angleterre eut lieu en 1304.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Après la défaite des Écossais commandés par William Wallace à la bataille de Falkirk en 1298, le roi d'Angleterre Édouard Ier mena une campagne militaire en Écosse qui lui permit au bout de six ans de reprendre le contrôle du pays. Le dernier bastion écossais était le château de Stirling, tombé aux mains des Écossais en 1299. Armés de douze engins de guerre, les Anglais commencèrent le siège en . Pendant quatre mois le château fut bombardé à l'aide de tuiles (prises aux églises des villages proches), de feu grégeois, de pierres, et même d'une mixture de poudre. Édouard avait apporté d'Angleterre du soufre et du salpêtre.

Agacé du manque de résultat, Édouard fit construire par ses ingénieurs un immense trébuchet. La garnison du château, commandée par William Oliphant, se rendit le , quoique Édouard aurait certainement désiré tester le trébuchet.

Bien qu'Édouard ait menacé de massacrer la garnison écossaise, il épargna tous les hommes de la garnison et ordonna seulement l'exécution du connétable anglais qui avait livré le château aux Écossais en 1299. Les Écossais capturés furent emprisonnés à la Tour de Londres.

Suite[modifier | modifier le code]

En 1313, Robert Ier d'Écosse assiège le château, qui capitule après la déroute anglaise de Bannockburn le .

Références[modifier | modifier le code]

  • Ronald McNair Scott (1982), Robert the Bruce King of Scots, London: Hutchinson & Co
  • Marc Morris, Edward I, A Great and Terrible King