Siège de Los Angeles — Wikipédia

Siège de Los Angeles
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Informations générales
Date -
Lieu Pueblo de Los Angeles - actuels États-Unis
Issue Victoire du Mexique
Belligérants
États-Unis Mexique
Commandants
Robert Field Stockton
John Charles Frémont
Archibald H. Gillespie (en)
Jose Maria Castro
José María Flores (en)
José Antonio Carrillo (en)
Andrés Pico (en)
Forces en présence
48 hommes[1] 150 hommes[1]
Pertes
0 0

Guerre américano-mexicaine

Coordonnées 34° 03′ 08″ nord, 118° 14′ 37″ ouest

Le siège de Los Angeles commence le , durant la Guerre américano-mexicaine. Il consiste en une occupation du Pueblo de Los Angeles par les Marines des États-Unis.

Contexte[modifier | modifier le code]

Après la bataille de Monterey (en), les Américains tiennent le nord de la Californie, mais le général José Maria Castro et le gouverneur Pío Pico organisent la résistance dans le sud autour de la région de Los Angeles[1]. Le commodore Robert Field Stockton arrive dans la baie de Monterey à bord de l'USS Congress, le et prend le commandement détenu par John Drake Sloat[1]. Stockton accepte le Bear Flag, sous le commandement du Major John Charles Frémont ainsi que le Bataillon de Californie (en)[1]. Stockton place alors des garnisons à Sonoma, San Juan Bautista, Santa Clara et Fort Sutter[1].

Le plan de Stockton, pour faire face à Castro, est d'embarquer les hommes de Frémont, commandés par Samuel Francis Du Pont, à bord de l'USS Cyane vers San Diego afin de bloquer tout mouvement vers le sud, tandis que lui-même débarque ses forces, à San Pedro, qui se déplacent par voie terrestre en opposition à Castro[1]. Fremont arrive à San Diego le et atteint San Pedro le à bord de l'USS Congress[1].

Occupation[modifier | modifier le code]

Après la tenue d'un conseil de guerre, Castro décide de quitter la Californie, en direction de Sonora avec Pico et quelques partisans le , tandis que le reste de ses forces se retire à Rancho San Pascual (en)[1].

Le , Stockton mène ses hommes en ville, suivi par les forces de Frémont, une demi-heure plus tard[1]. Le , le reste de l'armée se rend à l'armée de Californie[1].

Résistance[modifier | modifier le code]

Stockton établit une garnison de quarante-huit hommes sous le commandement du capitaine Archibald H. Gillespie (en) et quitte la ville en septembre[1]. Ses hommes, cependant, sont indisciplinés, dans une région fortement pro-Mexicaine.

Le siège[modifier | modifier le code]

Le , une vingtaine d'hommes, sous le commandement de Cerbulo Varela, échangent des coups de feu avec les Américains à la maison du gouvernement, ce qui enflamme le Pueblo de Los Angeles[1]. Le , 150 Californios, s'organisent sous l'autorité de José María Flores (en), un officier mexicain resté en Californie, dans l'ancien camp de Castro, à La Mesa[1]. José Antonio Carrillo (en) et Andrés Pico rassemblent une troupe de Vaqueros. Les forces de Gillespie sont assiégées, tandis que Gillespie envoie Juan Flaco Brown demander de l'aide à Stockton[1]. Les hommes de Gillespie se retirent à Fort Hill le , mais sans eau, ils se rendent dès le lendemain[1]. Les conditions imposées aux hommes de Gillespie sont de quitter Los Angeles, ce qu'ils font le à bord du navire marchand américain Vandalia[1]. Flores balaie rapidement les forces américaines restantes dans le sud de la Californie[1].

Liens internes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r (en) K. Jack Bauer, The Mexican War, 1846-1848, New York, Macmillan, coll. « Wars of the United States », , 454 p. (ISBN 978-0-025-07890-1)

Source[modifier | modifier le code]