Siège de Bastogne — Wikipédia

Siège de Bastogne
Description de cette image, également commentée ci-après
Troupes de la 101e Airborne observant des Dakota parachuter des vivres sur Bastogne
Informations générales
Date 20 décembre 1944 - 27 décembre 1944
Lieu

Bastogne, Ardennes (Belgique),

(Allemagne)
Issue Victoire des Alliés
Belligérants
Drapeau des États-Unis États-Unis Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Commandants
Drapeau des États-Unis Anthony McAuliffe Drapeau de l'Allemagne Hasso von Manteuffel
Forces en présence
101e division aéroportée US,
10 000 hommes
10e division blindée

5e Panzer Armee
(15 divisions dont 4 blindées), soit 150 000 hommes

Batailles

Front d'Europe de l'Ouest


Front d’Europe de l’Est


Campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée


Bataille de l’Atlantique


Guerre du Pacifique


Guerre sino-japonaise


Théâtre américain

Coordonnées 50° 00′ 00″ nord, 5° 43′ 17″ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Siège de Bastogne
Géolocalisation sur la carte : Europe
(Voir situation sur carte : Europe)
Siège de Bastogne
Géolocalisation sur la carte : province de Luxembourg
(Voir situation sur carte : province de Luxembourg)
Siège de Bastogne

Le siège de Bastogne est une bataille qui opposa en décembre 1944 les troupes américaines aux troupes allemandes. C’est un épisode de la bataille des Ardennes, l'ultime contre-attaque allemande lancée sur le front de l'Ouest. Le but de cette contre-offensive était d'atteindre le port d'Anvers et de couper le front avant que les Alliés aient le temps de rassembler et d'engager leur force aérienne. Les Allemands devaient donc s'emparer des routes de l'est de la Belgique, où Bastogne occupait une position stratégique : sept routes principales traversant les collines ardennaises densément boisées y convergeaient. Le siège dura du 20 au , jusqu’à ce que les troupes américaines encerclées ne fussent secourues par des renforts américains.

Déploiement[modifier | modifier le code]

Devant la contre-offensive lancée par les Allemands dans les Ardennes, le commandement allié ordonna des mouvements de troupes d'urgence pour renforcer les endroits clefs. Ainsi, pour stopper l’attaque allemande, la 101e division aéroportée américaine, qui se dirigeait en camion depuis son cantonnement de Mourmelon-le-Grand dans l'est de la France vers Werbomont, située plus au nord, fut détournée en chemin sur Bastogne dans le but de contrer l'avancée de la VIe Panzerarmée de Sepp Dietrich. Le Combat command B de la 10e division blindée fut lui redéployé à Bastogne sur l'ordre du commandant du 8e Corps d'armée, le Major General Troy Middleton.

Attaque de Noville[modifier | modifier le code]

Les 19 et , le 506e régiment d'infanterie parachutée soutenu par la Team Desobry de la 10e division blindée engagea le combat contre la 2e Panzerdivision à Noville, au nord-est de Foy. Ils détruisirent 30 chars ennemis et firent de 500 à 1 000 tués ou blessés. Cela retarda l’attaque allemande et permit à la 101e de se replier et d’organiser la défense de Bastogne. Le , le 1/506 perdit 13 officiers et 199 de ses 600 soldats.

Bataille[modifier | modifier le code]

Les forces alliées, inférieures en nombre et dépourvues de vêtements permettant d’affronter l’hiver, furent rapidement encerclées par la Ve Panzer Armee (General Hasso von Manteuffel). À cause du temps exécrable, les forces alliées à l’arrière ne pouvaient ravitailler correctement les troupes encerclées.

Cependant, quand le temps s’améliora le , l’aviation alliée reprit les vols, délivrant vivres et munitions ainsi qu’un support aérien tactique.

Rupture de l'encerclement[modifier | modifier le code]

Une colonne avancée, commandée par le Lieutenant Boggess, du 37e Bataillon de Tanks du Lieutenant-colonel Creighton Abrams, 4e Division blindée de la 3e Armée de George Patton, réussit à percer jusqu'à Bastogne le , renforçant les défenseurs de la ville établissant ainsi un étroit couloir de communication. La communication au sol fut rétablie entre le commandement et la tête de front et les blessés purent être évacués à l’arrière.

Avec la cassure de l’encerclement, les hommes de la 101e espéraient être relevés, mais ils reçurent l’ordre de continuer l’offensive et ne furent pas remplacés avant que Noville ne fût reprise.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]