Shigehiko Hasumi — Wikipédia

Shigehiko Hasumi
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Fonction
Recteur
Université de Tokyo
-
Hiroyuki Yoshikawa (d)
Takeshi Sasaki (d)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (87 ans)
RoppongiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
蓮實重彦Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Chantal Van Melkebeke (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions

Shigehiko Hasumi (également Shiguehiko ou Shiguéhiko) (蓮實 重彦, Hasumi Shigehiko?) né le à Roppongi (六本木, roppongi?) dans le district de l'arrondissement de Minato de la ville de Tokyo, est un critique de cinéma et universitaire japonais spécialiste de littérature française. Il est président de l'université de Tokyo de 1997 à 2001[1],[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Shigeyasu, le père d'Hasumi, est professeur à l'université de Kyoto. Son épouse, Chantal Van Melkebeke, est une enseignante originaire de Belgique, fille de Jacques Van Melkebeke[3].

En tant que traducteur de textes de Gilles Deleuze, Jacques Derrida et Roland Barthes, Hasumi a joué un rôle déterminant dans l'introduction de la théorie post-structuraliste française au Japon[4]. Il est l'auteur d'ouvrages sur les réalisateurs Yasujiro Ozu, John Ford et Jean Renoir. Il a soutenu de nouveaux réalisateurs tels que Takeshi Kitano[5]. Plusieurs de ses étudiants, dont Kiyoshi Kurosawa, Shinji Aoyama, Kunitoshi Manda[6], Masayuki Suo et Makoto Shinozaki, sont devenus eux-mêmes réalisateurs[7]. Il tient une place prépondérante dans le documentaire Takeshi Kitano l'imprévisible réalisé par Jean-Pierre Limosin.

Un de ses essais (Yasujiro Ozu) a été traduit en français par Ryôji Nakamura et René de Ceccatty (Les Cahiers du cinéma, coll. "Auteurs", 1998).

Bibliographie sélection[modifier | modifier le code]

  • Hihyō Aruiwa Kashi no Saiten (1974)
  • Han Nihongo Ron (1977)
  • Natsume Sōseki Ron (1978)
  • Eiga no Shinwagaku (1979)
  • Eizō no Shigaku (1979)
  • Hyōsō Hihyō Sengen (1979)
  • Cinema no Kioku Sōchi (1979)
  • Eiga: Yūwaku no Ekurichūru (1983)
  • Kantoku Ozu Yasujirō (1983)
  • Monogatari Hihan Josetsu (1985)
  • Kanbotsu Chitai (1986)
  • Bonyō na Geijutsuka no Shōzō (1988)
  • Shōsetsu Kara Tōku Hanarete (1989)
  • Teikoku no Inbō (1991)
  • Hollywood Eigashi Kōgi (1993)
  • Zettai Bungei Jihyō Sengen (1994)
  • Tamashii no Yuibutsuronteki na Yōgo no Tame ni (1994)
  • Opera Opérationnelle (1994)
  • Watakushi ga Daigaku ni Tsuite Shitteiru Ni San no Kotogara (2001)
  • Supōtsu Hihyō Sengen (2004)
  • Eiga e no Fujitsunaru Sasoi (2004)
  • Miserarete: Sakka Ronshū (2005)
  • Godāru Kakumei (2005)
  • Hyōshō no Naraku (2006)
  • Aka no Yūwaku (2007)
  • Eiga Hōkai Zenya (2008)
  • Eigaron Kōgi (2008)
  • Godāru Mane Fūkō (2008)
  • Zuisō (2010)
  • Eiga Jihyō 2009-2011 (2012)

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « University presidents of the past », université de Tokyo (consulté le )
  2. « Past University presidents », Université de Tokyo (consulté le )
  3. Benoît Mouchart, À l'ombre de la ligne claire: Jacques Van Melkebeke, le clandestin de la B.D. Paris : Vertige Graphic, 2002. (ISBN 2-908981-71-8)
  4. (en) Sanhide Kodama, Inoue Ken, Johannes Willem Bertens (éditeur) et Douwe Fokkema (éditeur), International Postmodernism : Theory and Literary Practice, Amsterdam/Philadelphia (Pa.), J. Benjamins, , 581 p. (ISBN 90-272-3443-4), « Postmodernism in Japan », p. 521
  5. Aaron Gerow, Kitano Takeshi (British Film Institute, 2007), pp.  42-47.
  6. (en) Kan Nozaki et Andrew Dudley (éditeur), Opening Bazin, Oxford University Press, , p. 327
  7. Aaron Gerow, Kitano Takeshi (British Film Institute, 2007), pp.  44.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Source de la traduction[modifier | modifier le code]