Shehbaz Sharif — Wikipédia

Shehbaz Sharif
Illustration.
Shahbaz Sharif en 2017.
Fonctions
Premier ministre du Pakistan
En fonction depuis le
(1 mois et 20 jours)
Élection 3 mars 2024
Président Arif Alvi
Asif Ali Zardari
Gouvernement Shehbaz Sharif II
Législature 16e
Prédécesseur Anwar ul-Haq Kakar (intérimaire)
Lui-même

(1 an, 4 mois et 3 jours)
Élection 11 avril 2022
Président Arif Alvi
Gouvernement Shehbaz Sharif I
Législature 15e
Coalition PML−N-PPP-MMA-MQM-P-BAP-BNP-M-PML−Q-JWP
Prédécesseur Imran Khan
Successeur Anwar ul-Haq Kakar (intérimaire)
Lui-même
Député de l'Assemblée nationale
En fonction depuis le
(1 mois et 26 jours)
Élection 8 février 2024
Législature 16e

(4 ans, 11 mois et 28 jours)
Élection 25 juillet 2018
Législature 15e

(2 ans, 8 mois et 15 jours)
Élection 24 octobre 1990
Législature 9e
Chef de l'opposition officielle

(3 ans, 7 mois et 22 jours)
Premier ministre Imran Khan
Législature 25e
Prédécesseur Khurshid Ahmed Shah
Successeur Raja Riaz Ahmad Khan
Ministre en chef de la province du Pendjab

(5 ans)
Gouverneur Mohammad Sarwar
Rana Muhammad Iqbal (intérim)
Malik Muhammad Rafique Rajwana
Prédécesseur Najam Sethi (intérimaire)
Lui-même
Successeur Hasan Askari Rizvi (intérimaire)
Lui-même

(3 ans, 11 mois et 24 jours)
Gouverneur Salmaan Taseer
Rana Muhammad Iqbal (intérim)
Latif Khosa
Syed Ahmed Mahmud
Prédécesseur Lui-même
Successeur Najam Sethi (intérimaire)
Lui-même

(8 mois et 17 jours)
Gouverneur Salmaan Taseer
Prédécesseur Dost Muhammad Khosa
Successeur Lui-même

(2 ans, 7 mois et 22 jours)
Gouverneur Kamaluddin Azfar
Moinuddin Haider
Mamnoon Hussain
Prédécesseur Mian Muhammad Afzal Hayat (intérimaire)
Manzoor Wattoo (en)
Successeur Chaudhry Pervaiz Elahi (indirectement)
Biographie
Nom de naissance Mian Muhammad Shehbaz Sharif
Date de naissance (72 ans)
Lieu de naissance Lahore (Pendjab, Pakistan)
Nationalité Pakistanaise
Parti politique Ligue musulmane du Pakistan (N)
Fratrie Nawaz Sharif (frère)
Conjoint Tehmina Durrani (depuis 2003)
Enfants Hamza Shehbaz Sharif
Entourage Maryam Nawaz Sharif (nièce)
Kulsoom Nawaz Sharif (belle-sœur)
Religion Islam sunnite

Signature de Shehbaz Sharif

Shehbaz Sharif Shehbaz Sharif
Ministres en chef du Pendjab
Premiers ministres du Pakistan

Mian Muhammad Shehbaz Sharif (en ourdou : شہباز شریف), plus connu sous le nom de Shehbaz Sharif ou Shahbaz Sharif, né le à Lahore, est un homme d'État pakistanais, Premier ministre du au et depuis le .

Frère de Nawaz Sharif, qui a été trois fois Premier ministre, il est un membre prédominant de la Ligue musulmane du Pakistan (N) qu'il préside depuis 2018. Il est particulièrement influent dans le Pendjab, ayant été élu député local à l'Assemblée provinciale, il a été trois fois ministre en chef, dirigeant le gouvernement local de la province, de 1997 à 1999, puis de 2008 à 2018.

Devenu chef de l'opposition le après la chute de son frère et la défaite de son parti aux législatives de 2018, il est à son tour arrêté pour corruption et brièvement incarcéré. Il travaille parallèlement à l'union de l'opposition et à améliorer ses relations avec les militaires. Profitant de la crise politique de 2022, il est à l'origine d'une motion de censure contre Imran Khan puis est élu Premier ministre le . Il démissionne en août 2023, en vue des élections législatives de 2024, à l'issue desquelles il est reconduit.

Famille et éducation[modifier | modifier le code]

Nawaz Sharif et son frère Shehbaz.

Shehbaz Sharif est le deuxième fils de Muhammad Sharif, fondateur du puissant groupe industriel Ittefaq Group, dont il est copropriétaire et dont il a contribué fortement au développement avec son frère ainé, Nawaz Sharif.

Marié à Nusrat Shahbaz en 1973, il se remarie avec Aaliya Honey en 1993 dont il divorce alors qu'il est en exil en Arabie saoudite[1]. En 2003, il épouse Tehmina Durrani, écrivaine et militante féministe[2].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Premier mandat de ministre en chef[modifier | modifier le code]

Durant le deuxième mandat de Premier ministre de son frère, il est ministre en chef de la province du Pendjab, c'est-à-dire chef du gouvernement de la province, du au , avant de partir en exil en même temps que son frère alors que ce dernier est renversé par le coup d'État du général Pervez Musharraf.

Exil en Arabie saoudite[modifier | modifier le code]

Il préside la Ligue musulmane du Pakistan (N) alors que son frère en est le dirigeant. Il a été élu à ce poste le pour un mandat de quatre ans et réélu .

Il rentre au Pakistan en même temps que son frère, en 2007, grâce à l'intervention du gouvernement saoudien et à l'approche des élections de 2008.

Second mandat de ministre en chef[modifier | modifier le code]

Composition de l'Assemblée provinciale du Pendjab après les élections de 2008.

Son parti, la Ligue musulmane du Pakistan (N), arrive seconde aux élections de 2008 et remporte presque la moitié des sièges de l'Assemblée provinciale du Pendjab. Il est élu à ce poste le par un vote de l'Assemblée avec 265 voix sur 371 sièges. Il était alors le seul candidat puisque le PPP se retira en sa faveur et que la Ligue musulmane du Pakistan (Q) boycotta le scrutin. Il prend la tête d'une coalition réunissant le PPP et son parti, qui totalise alors 277 sièges (171 plus 106). Le lendemain, il remporte un vote de confiance avec 266 voix.

Il est obligé de quitter son poste après un jugement de la Cour suprême le rendant inéligible le . Ce jugement est annulé le par un autre jugement de la Cour et Shahbaz Sharif retrouve son poste.

Il a notamment annoncé sa volonté de transformer Lahore, capitale de la province, en un grand centre technologique mondial. En , il inaugure un réseau de « bus à haut niveau de service », après avoir dû renoncer au projet de métro de Lahore, trop onéreux.

Après un attentat à Lahore le 1er juillet, il a été accusé de laxisme envers les mouvements islamistes basés dans sa province. Shahbaz est régulièrement au cœur de polémiques concernant d'éventuelles interventions de l'armée dans la sud de la province du Pendjab contre des mouvements islamistes interdits.

Troisième mandat de ministre en chef[modifier | modifier le code]

À la suite des élections législatives de 2013, la Ligue remporte une majorité absolue à l'Assemblée nationale et Nawaz Sharif redevient Premier ministre. À l'Assemblée provinciale du Pendjab, la Ligue remporte une majorité écrasante des trois-quarts, et le , Shehbaz est élu à un troisième mandat avec 300 voix contre 34[3]. En , Shehbaz organise une cérémonie pour les premiers tests du métro aérien de Lahore, qui deviendra le premier du pays[4].

Le , son frère Nawaz Sharif est destitué de son poste de Premier ministre et de député par la Cour suprême[5]. Son parti désigne dès le lendemain Shahid Khaqan Abbasi pour lui succéder alors que Shehbaz Sharif est pressenti pour prendre ce poste dans l'hypothèse où celui-ci serait député fédéral[6]. Finalement, c'est Kulsoom Nawaz Sharif qui est désignée candidate dans la circonscription de son époux à Lahore après avoir remporté la législative partielle du [7],[8] alors que le choix stratégique est fait de conserver Shehbaz à la tête du gouvernement local du Pendjab jusqu'à la fin de la législature.

Élections législatives de 2018[modifier | modifier le code]

Alors que son frère est de plus en plus acculé par la justice, Shehbaz Sharif le remplace progressivement. Le , la Cour suprême rend un arrêté interdisant à Nawaz Sharif de diriger son parti[9] et le , Shehbaz est désigné président de la Ligue musulmane du Pakistan (N)[10]. Il devient ainsi logiquement le candidat au poste de Premier ministre pour les élections législatives de 2018, et abandonne la politique provinciale au profit de la représentation fédérale.

Le , son frère Nawaz est condamné à dix ans de prison pour corruption et sa nièce Maryam Sharif à sept[11]. Nawaz et Maryam sont arrêtés puis emprisonnés alors qu'ils tentent de rentrer au Pakistan le , tandis que Shehbaz organise une manifestation de soutien interdite au cours de laquelle plusieurs militants sont également arrêtés[12],[13],[14]. Le clan Sharif accuse la puissante armée pakistanaise de comploter contre lui, alors que certains médias et fonctionnaires notent une répression à l'encontre du parti sortant et dénoncent des censures[14],[15].

La Ligue musulmane du Pakistan (N) subit une défaite aux élections législatives du 25 juillet 2018 en cédant la première place au Mouvement du Pakistan pour la justice. Avec 64 sièges sur 272, la Ligue devient toutefois la première force de l'opposition. Shehbaz Sharif est élu député fédéral dans la dixième circonscription de Lahore avec 50,4 % des voix mais est largement défait dans les trois autres circonscriptions dans lesquelles il s'est présenté, à Karachi, Dera Ghazi Khan et Swat[16],[17].

Chef de l'opposition[modifier | modifier le code]

Shehbaz Sharif accompagné de militaires pakistanais.

Le , Imran Khan est élu Premier ministre par l'Assemblée nationale par 176 voix favorables, soit quatre de plus que la majorité requise, contre 96 voix pour Shehbaz Sharif[18]. Celui-ci devient le chef officiel de l'opposition parlementaire le .

Le , il est arrêté pour corruption au sujet d'un projet immobilier dans le Pendjab[19]. Il est placé en détention pour dix jours[20].

Le , il est de nouveau arrêté pour une affaire de blanchiment d'argent[21]. Le , il est libéré sur décision de la Haute Cour de Lahore après versement d'une caution de cinq millions de roupies[22].

En 2021, Shehbaz Sharif semble s'éloigner de son frère Nawaz et de sa nièce Maryam en critiquant la stratégie du parti ainsi que leur confrontation avec les militaires[23]. Il améliore notamment ses relations avec des généraux clés. Concentrant sa rhétorique sur les questions économiques, il s'en prend au gouvernement d'Imran Khan pour son bilan[24]. En mars 2022, il dépose en tant que chef de l'opposition une motion de censure contre le Premier ministre qui vient de perdre sa majorité à l'Assemblée nationale. La crise politique aboutit finalement à l'adoption de cette motion après intervention de la Cour suprême[25]. La destitution du Premier ministre ouvre la voie à de nouvelles tractations, orchestrées par l'« État profond » (l'armée et les services de renseignement), pour former une nouvelle coalition[26].

Premier ministre[modifier | modifier le code]

Shehbaz Sharif en 2017.

Le , Shehbaz Sharif est élu Premier ministre par l'Assemblée nationale avec 174 voix sur un total de 342 sièges, soit deux de plus que la majorité absolue. En plus de son parti, il réunit autour de lui le Parti du peuple pakistanais, l'islamiste Jamiat Ulema-e-Islam et divers petits partis[27]. Les partisans d'Imran Khan boycottent la session, dénonçant les affaires de corruption entourant Sharif et pointant du doigt une « conspiration étrangère » contre le précédent gouvernement[25].

Shehbaz Sharif décrit sa désignation comme « la victoire du bien sur le mal » et promet de se concentrer sur les difficultés économiques du pays et l'amélioration des relations extérieures. Il annonce notamment une hausse du salaire minimum à 25 000 roupies et 10 % d'augmentation des retraites[25],[28].

Son élection constitue un retour du Pakistan dans l’ère des dynasties politiques, qui règnent traditionnellement sur le pays[28]. Le 16 avril, son fils Hamza Shehbaz est élu ministre en chef du Pendjab[29].

Du fait des tractations entre les partenaires de coalition, le gouvernement n'est annoncé que le 19 avril. Comme le Premier ministre, les membres du gouvernement sont assermentés par le président de la chambre haute[30].

Il met en place un régime autoritaire et répressif à l'égard du Mouvement du Pakistan pour la justice, le parti d'Imran Khan. La police a arrêté tous les dirigeants du parti, les obligeant sous la menace à démissionner de leurs fonctions et à prendre leurs distances avec leur leader. Dix mille citoyens ont été incarcérés. Imran Khan a lui-même été brutalement arrêté en mai 2023, conduisant à des manifestations massives, et finalement relâché au bout de quelques jours à la demande de la Cour suprême[31]. Des cas de torture par les forces de sécurité ont été signalés, et même plusieurs décès en détention[32]. La censure interdit aux chaînes de télévision de diffuser des images des émeutes, mais celles-ci circulent largement sur les réseaux sociaux, avant que leur accès ne soit bloqué[26].

L'armée a obtenu des pouvoirs étendus qui réduisent considérablement les libertés civiles, criminalisent la critique de l’armée, élargissent le rôle de l’institution dans l’économie du pays et lui accordent un droit de veto concernant les affaires politiques et civiles[32]. Toutes les décisions importantes portant sur l’économie et les finances doivent être validées par une instance, le Special Investment Facilitation Council, sous contrôle militaire[26]. Enfin, les amendements apportés au Pakistan Army Act de 1952, approuvés par le Sénat le 27 juillet 2023, prévoient une peine d'emprisonnement de cinq ans pour toute personne ayant divulgué des informations portant préjudice aux intérêts du Pakistan ou de ses forces armées - une mesure destinée à intimider les potentiels lanceurs d'alerte sur les affaires de corruption[26].

Sur le plan économique, la situation s'est détériorée. En un an, la croissance du PIB est tombée de 6,1 % à 0,3 % et les prix de l'électricité ont grimpé de 76 %, conduisant les entreprises à licencier en masse dans l'industrie et les services[26]. Le gouvernement de Shehbaz Sharif signe un accord en juin 2023 avec le Fonds monétaire international (FMI) pour un prêt de 3 milliards de dollars sur neuf mois, mais l’institution financière impose en retour des mesures d’austérité impopulaires : hausse des impôts, relèvement de la TVA, hausse de la taxe sur les produits pétroliers[33]. Le gouvernement s'est donc engagé à augmenter celui du gaz de 50 %, alors que celui [26].

Il se montre proche de Washington sur les questions politique internationale, rompant avec le principe de non alignement mis en avant par son prédécesseur. Le Pakistan a notamment abandonné sa neutralité face au conflit russo-ukrainien et livré de l'armement à l'armée ukrainienne[32]. En échange, les États-Unis ont aidé le Pakistan à obtenir un nouveau prêt du FMI en juin 2023[26].

Il travaille au retour de son frère, l'ex-premier ministre Nawaz Sharif, exilé à Londres depuis sa condamnation à sept ans de prison pour corruption. Il fait notamment adopter une loi limitant la durée d’inéligibilité des parlementaires à un maximum de cinq ans[33].

En vue des élections législatives de 2024, il démissionne de la fonction de Premier ministre le , et Anwar ul-Haq Kakar lui succède, conformément à la constitution qui prévoit la nomination d'une personnalité politique neutre durant la période électorale[34]. Il est réélu député[35].

Le 3 mars, Shehbaz Sharif est réélu Premier ministre par 201 voix contre Omar Ayub Khan qui en a obtenu 92[36], devenant le premier titulaire à effectuer deux mandats consécutifs[37].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Muslim law and Pakistan sur The Times of India, le 10 avril 2010
  2. (en) « Shahbaz Sharif Marries Tehmina », sur Arab News,
  3. (en) Shahbaz sworn in as CM Punjab for third time sur Dawn, le 6 juin 2013.
  4. (en) Lahore's Orange Line Metro Train conducts trial run sur Dawn.com, le 16 mai 2018
  5. « Pakistan: le premier ministre destitué », Le Figaro.fr,‎ (lire en ligne).
  6. « Shahbaz Sharif will be Pakistan's next Prime Minister » (consulté le )
  7. « Pakistan: l'épouse de Nawaz Sharif remporte l'élection législative partielle - Asie-Pacifique - RFI », sur RFI (consulté le )
  8. (en) « Election au Pakistan: l'épouse de Nawaz Sharif part favorite pour lui succéder », sur Radio France internationale, (consulté le )
  9. « Pakistan: la justice interdit à l'ex-Premier ministre Nawaz Sharif de diriger son parti », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  10. « Au Pakistan, le Premier ministre destitué remplacé par son frère à la tête du parti au pouvoir », sur Libération.fr (consulté le )
  11. « Pakistan : l'ex-Premier ministre Nawaz Sharif condamné pour corruption », sur parismatch.com (consulté le )
  12. « Nawaz Sharif, de retour au Pakistan, après sa condamnation à 10 ans de prison - Asie-Pacifique - RFI », sur RFI (consulté le )
  13. https://www.challenges.fr/monde/l-ancien-premier-ministre-nawaz-sharif-arrete-a-son-retour-au-pakistan_601197
  14. a et b « Pakistan: pas de docteur personnel pour l'ex-Premier ministre Nawaz Sharif emprisonné et souffrant », L'Express,
  15. « Avant des élections au Pakistan, l'ombre de l'armée sur la presse », L'Express,
  16. (en) Shehbaz Sharif bags single National Assembly seat out of 4 sur dailypakistan.com.pk, le 26 juillet 2018
  17. (en) NA 132 Lahore 10 sur geo.tv
  18. « Pakistan: Imran Khan, ex-star du cricket désormais Premier ministre », sur LExpress.fr (consulté le )
  19. « Pakistan: le chef de l'opposition arrêté pour corruption », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  20. « Pakistan : le chef de l'opposition en détention avant des élections partielles », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  21. (en) « Pakistan opposition leader arrested in corruption case », sur Al Jeezera (consulté le )
  22. (en) Imran Gabol, « Shehbaz released from jail after nearly seven months as bail approved », sur Dawn.com, (consulté le )
  23. (en) Nawaz rebuffs Shehbaz’s views on political reconciliation sur The Express Tribune, le 3 août 2021
  24. (en) Shehbaz Sharif Becomes Pakistan’s Interim Prime Minister Amid Turmoil sur The New York Times, le 1er avril 2022
  25. a b et c (en) Shehbaz Sharif elected prime minister of Pakistan sur Dawn.com, le 11 avril 2022
  26. a b c d e f et g Laurent Gayer, « Au Pakistan, le retour des bruits de bottes », sur Le Monde diplomatique,
  27. « Shehbaz Sharif nomme un gouvernement dominé par les deux principaux partis pakistanais », sur LEFIGARO, (consulté le )
  28. a et b « Au Pakistan, le nouveau premier ministre renoue avec la tradition des dynasties politiques », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  29. (en) Hamza Shehbaz elected Punjab CM after garnering 197 votes in session marred by melees, chaos sur Dawn.com, le 16 avril 2022
  30. (en) « pakistan: 37-member Pakistan cabinet sworn in, Bilawal sits out for now - Times of India », sur The Times of India (consulté le ).
  31. « Les métamorphoses d’Imran Khan, l’ancien premier ministre du Pakistan », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  32. a b et c (en-US) Ryan Grim, Murtaza Hussain, « Secret Pakistan Cable Documents U.S. Pressure to Remove Imran Khan », sur The Intercept,
  33. a et b « Pakistan : Shehbaz Sharif prépare le retour de son frère, Nawaz », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  34. « Pakistan: le sénateur Anwaar-ul-Haq Kakar nommé Premier ministre par intérim », sur RFI, (consulté le )
  35. (en) Nadir Guramani, « Newly elected representatives sworn in as ruckus mars maiden session of 16th National Assembly », sur DAWN.COM, https:www.dawn.com, (consulté le ).
  36. L'Obs avec AFP, « Pakistan : Shehbaz Sharif devient Premier ministre pour la seconde fois », sur L'Obs, (consulté le ).
  37. (en) « A timeline of Pakistan's prime ministers », sur www.geo.tv (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]