Sganarelle ou le Cocu imaginaire — Wikipédia

Sganarelle
ou le Cocu imaginaire
Image illustrative de l’article Sganarelle ou le Cocu imaginaire

Auteur Molière
Pays Drapeau de la France France
Genre comédie
Éditeur depeche
Nombre de pages 30
Date de création 28 mai 1660
Metteur en scène Molière
Lieu de création Théâtre du Petit-Bourbon
Frontispice de l'édition de 1682.

Sganarelle ou le Cocu imaginaire est une comédie en un acte et en vers de Molière, créée sur le Théâtre du Petit-Bourbon le par la troupe de Monsieur, frère unique du Roi. Elle comporte 9 personnages soit Sganarelle, sa femme, Lélie, Célie, Gorgibus, La suivante, Gros-René, Le parent et Villebrequin.

Argument[modifier | modifier le code]

Sganarelle est marié. Célie et Lélie sont très amoureux. Célie perd un portrait de son cher et tendre et la femme de Sganarelle le trouve par terre. Sgnanarelle voit l'objet dans les mains de sa femme et pense qu'il s'agit de son amant. Il se croit alors cocu.

Distribution[modifier | modifier le code]

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Acteurs ayant créé les rôles
Personnage Acteur
Gorgibus, bourgeois de Paris L'Espy
Célie, sa fille Mlle Du Parc
Lélie, amant de Célie La Grange
Gros-René, valet de Lélie Du Parc
Sganarelle, bourgeois de Paris et cocu imaginaire Molière
Sa femme Mlle de Brie
Villebrequin, père de Valère De Brie
La suivante de Célie Madeleine Béjart
Un parent de Sganarelle. Armande Béjart

Répliques célèbres[modifier | modifier le code]

« Oui, son mari, vous-dis-je, et mari très marri. » (Sganarelle, scène IX, vers 292)

« A-t-on mieux cru jamais être cocu que moi.
Vous voyez qu’en ce fait la plus forte apparence
Peut jeter dans l’esprit une fausse créance :
De cet exemple-ci, ressouvenez-vous bien,
Et quand vous verriez tout, ne croyez jamais rien. »
(Sganarelle, scène dernière)

Canicule[modifier | modifier le code]

Le mot canicule est emprunté au latin canicula, diminutif de canis "chien" à la fin du XVe siècle. Après s'être spécialisé en astronomie en 1539, pour la constellation de la Canicule (Canis Major), il signifiait également son étoile principale Sirius, la plus brillante étoile du ciel, puis a pris le sens de "époque à laquelle le soleil et Sirius se lèvent en même temps (du au ) ", que Molière emploie dans cette pièce (I,2). C'est la raison pour laquelle ce mot s'est répandu au sens de "très forte chaleur", son origine étant oubliée[1].

Sources d'inspiration pour des œuvres récentes[modifier | modifier le code]

  • La saison 2 intitulé "Le Roi Cocu" de la série Draculi & Gandolfi de Guillaume Sanjorge, met en scène un roi (interprété par Michel La Rosa) confronté à l'infidélité de sa reine (interprété par Karine Lima).

Reférénces[modifier | modifier le code]

  1. Dictionnaire historique de la langue française, p.605, Le Robert, Paris 1992

Liens externes[modifier | modifier le code]