Serge Lifar — Wikipédia

Serge Lifar
Serge Lifar en 1961
Biographie
Naissance
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Pyrohiv (en) (ouïezd de Kiev (en), gouvernement de Kiev, Empire russe)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Sépulture
Noms de naissance
Сергій Михайлович Лифар, Сергей Михайлович ЛифарьVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Autres informations
Maître
Site web
Distinctions
Archives conservées par
Fondation SAPA, Archives suisses des arts de la scène
Division musique de la Bibliothèque du Congrès (d)[1]
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 3166, 1 pièce, -)[2]Voir et modifier les données sur Wikidata

Serge Lifar (en ukrainien : Сергій Михайлович Лифар, Serhiï Mikhaïlovitch Lifar) est un danseur, chorégraphe et pédagogue ukrainien naturalisé français, né à Kiev le et mort à Lausanne le .

Il a souvent été décrit comme un danseur d'une grande beauté physique et doté d'une présence rayonnante, l'un des plus importants de sa génération.

Réformateur du mouvement et de la technique de la danse, à laquelle il ajouta deux positions de pied, Serge Lifar a été l'un des créateurs qui imposèrent le style néo-classique, terme qu'il employa pour qualifier notamment son ballet Suite en blanc de 1943[3].

Nommé maître de ballet de l'Opéra de Paris, de 1930 à 1944 et de 1947 à 1958, il s'employa à restaurer le niveau technique du Ballet de l'Opéra de Paris pour en faire, dans les années 1930 et jusqu'à aujourd'hui, l'un des meilleurs du monde. Yvette Chauviré, Janine Charrat, Roland Petit, entre autres, ont incontestablement subi son influence.

Biographie[modifier | modifier le code]

Les parents de Serge Lifar.

Fils d'un fonctionnaire ukrainien, Serge Lifar partagea son enfance avec sa sœur Evguenia (1903-1968) et ses frères Basile (1904-1982) et Leonid (1906-1982). Il suivit des études classiques jusqu'à l'âge de 15 ans et connut la révolution bolchévique.

Après avoir été l'élève à Kiev de Bronislava Nijinska, la sœur du grand Vaslav Nijinski, il quitta, tout comme elle, la Russie soviétique en 1921. Dans la nouvelle Borée de Joseph Kessel (La Nouvelle Revue Française no 134, Gallimard, ), Serge Lifar, assis à la terrasse d'un café parisien, relate à l'écrivain d'origine russe l'épopée de sa fuite du pays.

Par la suite, il se présenta chez Serge de Diaghilev qui l'embaucha immédiatement pour ses Ballets russes, et qui, subjugué par sa beauté physique et par son ardeur, eut une brève liaison avec lui. Sur son indication, Lifar se rendit à Turin, où il travailla à l'amélioration de ses connaissances techniques, sous la direction d'Enrico Cecchetti (1850-1928). Il débuta en 1923 au sein des Ballets russes et devint rapidement premier danseur.

Il créa ensuite les principaux rôles dans des ballets de George Balanchine, et composa sa première chorégraphie, une reprise de Renard, en 1929.

La mort de Diaghilev entraîna la disparition des Ballets russes. Pendant que d'autres, comme Boris Kochno ou Balanchine, s'efforcèrent de recréer de nouveaux Ballets russes, Lifar se fit engager par l'Opéra de Paris. Au cours de sa double carrière d'interprète et de chorégraphe, il passa seize ans à l'Opéra, comme premier danseur d'abord en 1929, puis comme danseur étoile, enfin comme maître de ballet de 1930 à 1944 et de 1947 à 1958.

À partir de 1930, Serge Lifar connut un immense succès, essentiellement dans ses propres créations de ballets, avec notamment Les Créatures de Prométhée (1929), une vision personnelle du Spectre de la rose (1931) et de L'Après-midi d'un faune (1935), Icare (1935) avec des décors et costumes de Pablo Picasso[4], Istar (1941) ou Suite en Blanc (1943) créés pour l'Opéra de Paris.

Il fut aussi très rapidement reconnu par le « Tout-Paris » artistique comme une des stars de la capitale, qui le choya et l'adula. Les journaux et hebdomadaires illustrés rendaient compte de ses moindres activités ou déclarations. Peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale, il aurait eu une liaison avec Mary Marquet.

Pendant la guerre[modifier | modifier le code]

Serge Lifar en 1941 (photo studio Harcourt).

Lorsque la France signa l'armistice en 1940, Lifar reçoit « un ordre de mission ». Un comité formé d'édiles municipaux parmi lesquels le préfet de la Seine, lui fait savoir, le 17 juin, que l'Opéra ne doit pas être considéré par l'occupant comme "abandonné", faute de quoi il pourrait se voir attribuer une direction allemande[5].

Que Lifar reprenne la tête de l'Opéra apparaît néanmoins comme le choix de la collaboration avec les forces de l'occupation et le parti nazi[6],[7]. On le targua d’avoir fait visiter l’Opéra à Hitler dès le matin du 23 juin 1940. Pourtant le sculpteur Arno Breker qui accompagne Hitler à Paris, ne mentionne pas Lifar dans le récit qu'il fait de cette visite. Et d'ailleurs nulle trace de lui sur les images - photo et film - tournées à l'Opéra, à cette occasion[8].

Dans les faits, Serge Lifar fut un collaborateur "passif". On lui reproche notamment ses échanges avec Otto Abetz , Arno Breker et Joseph Goebbels, qu'il rencontre pour la première fois 1er juillet 1940, à l'Opéra[9]. Il devint l'une des « vedettes » de la vie culturelle et mondaine parisienne, ou officiers allemands et collaborateurs se côtoyaient. Il félicita l'Allemagne en 1941 après la prise de Kiev. Il tentera également de jouer un rôle dans l'administration de l'Opéra de Paris, mais aussi dans la Danse de la "nouvelle Europe"[9].On retrouve Serge Lifar parmi les vedettes régulièrement invitées à l'antenne de la chaîne allemande Fernsehsender Paris, jusqu'à la libération de la capitale[10].

La seule preuve de "l'antisémitisme" de Lifar est un lettre qu'il a adressée au directeur de l’Opéra Jacques Rouché.

" Mes origines excluent toute possibilité d’appartenance à la race juive et prouvent de façon absolue que je suis de sang aryen pur. Quant à mes idées à l’égard des juifs, on les connaît… Dans mon livre sur La Danse en 1937, j’ai démontré que la culture juive était incompatible avec la culture omni-aryenne, qu’elle a suivi des voies distinctes et destructives, alors que l’esprit omni-aryen symbolise la création "[9]

Pourtant cette lettre a été rédigé alors que la Gestapo soupçonnait Lifar d'être juif. Suite à de nombreuses accusations venant du journal Au Pilori qui, le 18 juillet 1940, publie :

" Le petit Youpin Serge Lifar, danseuse étoile de l'Opéra, ne s'appelle pas du tout Lifar. Il s'appelle Rafil, ou si vous préférez Raphail, et il passe pour Russe, tout comme Léon Blum passe pour être Français. (...) Il n'y en a que pour les sauteurs de métèques; qui semblent avoir oublié le ghetto ancestral, où le destin les ramènera bientôt."

Sur la question des artistes israélites, en tout état de cause, aucune chasse aux sorcières n'a été lancé parmi les danseurs de l'Opéra. Une Rita Thalia, par exemple, conserve sa place et, en 1942, Jean Gutmann, dit Jean Babilée, est engagé par Lifar. D'ailleurs en septembre 1944, du fond de son maquis, Babilée lui adresse un message de reconnaissance pour le soutien accordé lors de sa convocation par le STO[5]. Lifar n'a jamais pris la moindre mesure contre les juifs et semble en avoir protégé plus d'un. Après la guerre une lettre collective[11] atteste qu'il "cacha chez lui et chez des amis des gens recherchés pour motifs racistes."

Il fit des tournées en Allemagne et de surcroît vécut avec l'une des « comtesses » de la Gestapo, Marie Olinska (de son vrai nom Sonia Irène Blache), espionne de la Gestapo[12],[13]. Grâce à son réseau, il protégea aussi son amie d'origine juive Marie-Laure de Noailles[14].

En 1942, Lifar fit la chorégraphie du ballet Les Animaux modèles de Francis Poulenc, qui dédicaça la partition manuscrite à son ami Maurice Brianchon le , laquelle fut vendue 36 000 euros lors de la vente Brianchon du 7 au [15]. Lifar, lui, réalisa deux documentaires sur la danse Symphonie en blanc (qu'il présenta à Goebbels et Hitler)[9] et La Danse éternelle qui ne connurent pas le succès.

Il coproduit à l’Opéra de Paris Joan de Zarissa sur une musique du compositeur allemand Werner Egk avec des chorégraphes allemands. La première du ballet dans lequel il danse a lieu à Berlin en 1941[9].

En 1943, il est qualifié de traître sur Radio Londres. En 1945, il est convoqué devant le Comité d'Epuration, et est suspendu d’activité professionnelle sur les scènes françaises pendant un an, avec effet rétroactif à partir du 1er octobre 1945[9]. Dans un document daté du 19 juin 1946, le Comité National d'Epuration atteste:

  1. Que Serge Lifar n'a jamais été arrêté.
  2. Qu'il n'a jamais été traduit devant une cour de justice.
  3. Que le fait d'avoir reçu Hitler à l'Opéra a été avéré faux au cours de l'enquête.
  4. Qu'il n'a été frappé par le Comité National d'épuration que d'une sanction professionnelle de suspension d'un an de toute activité artistique, pénalité qui a pris fin le 1er novembre 1945.
  5. Que depuis cette date il a repris tous les droits d'exercer son activité[16].

Après-guerre[modifier | modifier le code]

Afin de se faire oublier, Lifar se fit engager en 1946 comme directeur des Ballets de Monte-Carlo, et fut hué lors d'une représentation à Londres[9].

En 1947 il fut réintégré à l'Opéra de Paris jusqu'à sa retraite en 1958. Le syndicat des machinistes électriciens, dont un des membres, Jean Hugues, résistant, avait été déporté et était mort à Auschwitz, s'opposa à son retour sur scène et refusa d'éclairer ses spectacles. Pourtant Lifar n'a rien avoir avec la tragédie de Jean Hugues, arrêté à son domicile le 28 avril 1942 par la police allemande et la police française, lors d’une rafle concernant tout le département de la Seine et visant des militants du Parti communiste clandestin ou considérés comme tels[17].

Lifar fut tout de même "interdit de scène" jusqu'en 1949[9].

Il obtint de la direction de l'Opéra de Paris quelques réformes importantes, dont la création d'une classe d'adage et l'instauration d'une soirée hebdomadaire réservée exclusivement à la danse. En 1955, une chaire lui sera confiée à la Sorbonne, pour l'étude de la chorégraphie-chorélogie, science de la danse. Il fit ses adieux à la scène en 1956, dans le rôle d'Albrecht de Giselle.

Il poursuivit son activité chorégraphique à travers le monde jusqu'en 1969, puis fonda et anima avec passion l'institut chorégraphique de l'Opéra et l'université de la danse.

En 1967, il dirigea les ballets lors du couronnement impérial à Téhéran du shah d'Iran.

Le duel[modifier | modifier le code]

Rapporté abondamment dans les journaux de l'époque, un duel à l'épée entre le marquis de Cuevas et Serge Lifar eut lieu le [18]. Les deux hommes réglaient ainsi un différend artistique, en présence de nombreux photographes de presse et d'une caméra. La querelle avait pour origine un désaccord au sujet de la reprise du ballet de Lifar Noir et Blanc (ou Suite en blanc) par le Grand Ballet du marquis de Cuevas[19]. Au cours d'une discussion assez vive, le marquis avait asséné une gifle à Lifar, qui exigea réparation sur le pré. Cuevas avait alors 73 ans, Lifar 54.

La date fut fixée au et la rencontre eut lieu à Blaru, près de Vernon en Normandie. Au bout de trois reprises, Lifar se laissa toucher à l'avant bras. « J'ai cru percer mon fils » déclara le marquis, et ils tombèrent dans les bras l'un de l'autre.

L'un des témoins du marquis était le futur fondateur du Front national, Jean-Marie Le Pen. Les témoins de Lifar étaient un danseur-étoile, Max Bozzoni (1917-2003) et un premier danseur, Lucien Duthoit (1920-2008).

Lillian Ahlefeldt-Laurvig[modifier | modifier le code]

En 1958, Lifar, qui eut, ainsi qu'on l'apprend dans le Journal de Julien Green, de nombreuses liaisons homosexuelles, fit la connaissance d'Inge Lisa Nymberg ( - ) qui devint son amie et son « ange gardien », se présentant sous le nom de comtesse d'Ahlefeldt-Laurvig, à la suite d'un mariage de courte durée avec le comte danois de ce nom. Elle avait eu ensuite des liaisons avec le prince héritier du Népal, le prince Vladimir Romanov et un milliardaire américain.

Sa liaison avec Lifar perdura et, après sa mort, elle s'attacha à perpétuer son souvenir.

Dernières années[modifier | modifier le code]

Tamara Toumanova et Serge Lifar à la fin des années 1930.

S'estimant trop peu apprécié à Paris, Lifar habita une dizaine d'années à Monte-Carlo, puis, après un bref retour à Paris, le couple alla s'installer à Lausanne, où il se préoccupa principalement de la rédaction de ses mémoires.

C'est dans cette ville qu'il mourut ; il fut inhumé au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois[20].

Sa compagne créa une fondation internationale Serge-Lifar afin de perpétuer sa mémoire, contribuant entre autres à l'organisation du concours international de danse Serge Lifar, fondé à Kiev en 1994.

Ayant dépassé les 80 ans, elle se remaria avec un Moldave plus jeune d'un demi-siècle, mariage qui fut de courte durée. Elle fut inhumée aux côtés de Lifar à Sainte-Geneviève-des-Bois.

Le collectionneur[modifier | modifier le code]

Très jeune, Lifar débuta une collection de tout ce qui avait trait à la danse, activité qu'il poursuivrait toute sa vie, et qui prit de l'importance après la mort de Diaghilev car après ses obsèques Lifar, de concert avec Boris Kochno, vida l'appartement parisien de son maître, acquit ensuite des choses qu'il n'avait pu récupérer, et certaines lui furent offertes par leurs propriétaires. Cette collection augmenta en permanence, car rien, jusqu'au plus modeste bout de papier, ne semblait échapper à sa rage de collectionneur.

De temps en temps, poussé par des besoins d'argent, il vendait, comme, en 1933, près de 300 pièces de sa collection au Hartford's Wedsworth Atheneum Museum of Art ; en 1975 il vendit par l'intermédiaire de Sotheby's-Monaco la bibliothèque de Diaghilev, composée de plus de 800 livres parmi lesquels des imprimés du XVIe siècle et beaucoup de premières impressions ; environ un huitième fut acquis par la bibliothèque de l'université Harvard.

En 1985, il légua aux Archives communales de Lausanne une partie de ses archives (bibliothèque, collection d'affiches, programmes, l'argus de presse qui lui était consacré, des correspondances et ses œuvres peintes)[21]. L'année précédente, il avait vendu chez Sotheby's Londres 227 pièces qui atteignirent des prix record. En 1991, Sotheby's vendit 51 lettres de Lifar à Diaghilev datées de 1924 à 1928, qui furent acquises par la New York Public Library.

Le , Sotheby's-Londres vendit le « lot 92 » consistant en trois coffres contenant des milliers de documents concernant Diaghilev, les Ballets Russes et Lifar. Le tout fut vendu en un seul lot pour 140 000 livres sterling. Le vendeur était quelqu'un « dans l'entourage immédiat du danseur », donc sans doute sa compagne.

Le , l'Hôtel des Ventes de Genève dispersa une importante collection de lettres, de photos et de peintures ayant appartenu à Lifar, plusieurs manuscrits autographes de Jean Cocteau, ainsi qu'une lettre de Coco Chanel, adjugée elle seule à 430 000 CHF. Tous les lots, issus de la succession de la comtesse Lilian Ahlefeldt-Laurvig, unique héritière testamentaire de Lifar (morte en 2008), ont atteint un montant total de 7,25 millions de francs suisses (six millions d'euros)[22].

Le , la maison de ventes aux enchères Arts Talents Encheres mit en vente à Paris « les derniers souvenirs de Serge Lifar, photographies, manuscrits, dessins, gouaches, tableaux, objets de curiosité costumes…[23] » ; l'auteur indique que Lifar, « héritier (sic) de Diaghilev, n'a cessé de compléter cet ensemble et a formé une collection d'œuvres de ses amis artistes ou ayant trait à la danse ».

Enfin, le , fut vendu à Paris, par la maison de ventes Pierre Bergé et associés, l'ensemble de photographies qu'il avait conservé jusqu'à la fin de sa vie, dont son portrait dans le ballet Jurupary en 1936 par George Hoyningen-Huene (1900-1968)[24].

Honneurs[modifier | modifier le code]

Timbre ukrainien à l'effigie de Serge Lifar.

La ville de Kiev s'est, depuis l'indépendance nouvellement acquise de l'Ukraine, souvenue de Lifar, lui donnant un nom de rue et celui d'une école. La marque la plus importante d'hommage est constituée par le Concours international de danse, tenu à Kiev pour la première fois en 1994. La septième édition a eu lieu à Donetsk en mars-.

En 2004, l'UNESCO organisa à Paris une séance d'hommage à Lifar, à l'occasion du centenaire de sa naissance.

Œuvre écrite[modifier | modifier le code]

Mémoires[modifier | modifier le code]

Lifar s'est penché sur son passé dans plusieurs livres :

  • Du temps que j'avais faim (Stock, 1935) ;
  • A l'aube de mon destin chez Diaghilew. Sept ans aux Ballets russes (Albin Michel, 1949 ;
  • Ma vie (Julliard, 1965) ;
  • Les Mémoires d'Icare, Paris, Filipacchi, 1989 (rédigés peu de temps avant sa mort), préface de Serge Tolstoï.

Livres consacrés à la danse[modifier | modifier le code]

Lifar est l'auteur de nombreux livres sur le ballet et sur l'histoire de la danse. La plupart d'entre eux ont été écrits par d'autres, soit sur ses indications, soit qu'ils lui aient été proposés pour les publier sous son nom.

  • Le Manifeste du chorégraphe, Paris, Étoile, 1935.
  • La Danse. Les grands courants de la danse académique, Paris, Denoël, 1938.
  • Serge Diaghilev, His Life, His Work, His Legend: An Intimate Biography, New York, 1940.
  • Carlotta Grisi, Paris, Albin Michel, 1941.
  • Giselle, apothéose du ballet romantique, Paris, Albin Michel, 1942.
  • Terpsichore dans le cortège des muses, Paris, Lagrange, 1943.
  • Pensées sur la danse, Paris, Bordas, 1946.
  • Préface, dans : F. Divoire, La Danse – The Dance, Paris, 1948.
  • Traité de danse académique, Paris, Bordas, 1949.
  • Auguste Vestris, le dieu de la danse, Paris, Nagel, 1950.
  • Histoire du ballet russe, Paris, Nagel, 1950.
  • Traité de chorégraphie, Paris, Bordas, 1952.
  • A History of Russian Ballet, Londres, 1954.
  • Les Trois Grâces du XXe siècle. Légendes et vérité, Buchet-Chastel 1957.
  • Au service de la danse, Paris, université de la Danse, 1958.
  • Hommage à Arno Breker, Marco édition, Bonn-Paris, 1975.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « https://hdl.loc.gov/loc.music/eadmus.mu003011 »
  2. « ark:/36937/s005b098ae26ad4e », sous le nom LIFAR Serge (consulté le )
  3. Voir sur arop-opera.com.
  4. Dossier Icare sur dansez.com.
  5. a et b Jean-Pierre Pastori, Serge Lifar: La beauté du diable, Lausanne, Favre,
  6. « Sartre, Cocteau & Co sous l'Occupation », sur Bibliobs (consulté le ).
  7. Myriam Chimères et Josette Aliviset, La vie musicale sous Vichy, Bruxelles/Paris, Editions Complexe, , 420 p. (ISBN 2-87027-864-0, lire en ligne).
  8. Jean Pierre Pastori, Serge Lifar: La beauté du diable
  9. a b c d e f g et h Mark Franko, « Serge Lifar et la question de la collaboration avec les autorités allemandes sous l’Occupation (1940-1949) », Vingtième Siècle. Revue d'histoire 2016/4 (N° 132), pages 27 à 41,‎ (lire en ligne)
  10. Emmanuel Lemieux, On l'appelait Télé-Paris, Paris, éditions L'Archipel, « L'Histoire secrète des débuts de la télévision française (1936-1946) », page 152, 2013, 259 p. (ISBN 2809811296)
  11. Fonds Lifar, Archives Ville de Lausanne
  12. « Marie OLINSKA », sur notreCinema.com (consulté le ).
  13. Jacques Ghémard, « Marie Olinska... - Les comtesses de la Gestapo », sur livresdeguerre.net (consulté le ). Marie Olinska tourna en 1943 dans le film de Guillaume Radot Le Loup des Malveneur avec Pierre Renoir, Madeleine Sologne et sa fille « Bijou » (cf. Hédy Sellami, « Bijou (née en 1938) », sur eclairages.eu).
  14. Julien Nenault, « Les folles nuits des Noailles », Vanity Fair n°9, mars 2014, p. 200-209.
  15. Chantal Humbert, « Dans l'intimité de Maurice Brianchon », dans La Gazette de l'Hôtel Drouot, no 15, 19 avril 2013, p. 159.
  16. Serge Lifar, Les mémoire d'Icare, p.92
  17. « HUGUES, Jean, Charles », sur https://deportes-politiques-auschwitz.fr/
  18. « Il y a cinquante ans, le dernier duel de France », lemonde.fr, 21 avril 2017 (cf. dernier paragraphe de l'article).
  19. « L'incident Lifar-Cuevas », sur Le Monde, (consulté le )
  20. « La période Suisse (1981-1986) », sur Serge Lifar (consulté le )
  21. Représentant 36 mètres linéaires, ces archives sont avec les archives privées de Jean-Pierre Pastori à l’origine de la « Collection suisse de la danse » fondée en 1983, devenue Archives suisses des arts de la scène en 2017 par fusion avec la « Collection suisse du théâtre ».
  22. Dépêche AFP du 15 mars 2012.
  23. Article signé A.F. dans La Gazette de l'Hôtel Drouot no 15 (19/04/2013, p. 49).
  24. Cf. La Gazette de l'Hôtel Drouot du 24 juin 2016, p. 56 et 57.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Iconographie[modifier | modifier le code]

  • Serge Lifar, affiche lithographique de Paul Colin, 1935.

Bibliographie et sources[modifier | modifier le code]

  • Jean Laurent et Julie Sazanova, Serge Lifar, rénovateur du ballet français, Paris, Buchet-Chastel, 1960.
  • (en) The Diaghilev-Lifar Library, catalogus, Sotheby's, Monte-Carlo, 1975.
  • Roger Peyrefitte, L'innominato : Nouveaux propos secrets, Paris, Albin Michel, 1989, p. 88-89.
  • (en) Ballet material and manuscripts from the Serge Lifar Collection, catalogus, Sotheby's, Londen, 1984
  • (en) Alexander Schouvaloff, The Art of Ballets Russes: The Serge Lifar Collection of Theater Designs, Costumes, and Paintings at the Wadsworth Atheneum, Yale University, 1998.
  • (en)Roger Leong (ed.), From Russia With Love: Costumes for the Ballets Russes 1909-1933, Australian Publishers, 2000, (ISBN 0-642-54116-7), (ISBN 978-0-642-54116-1).
  • Laurence Benaïm, Marie-Laure de Noailles, la vicomtesse du bizarre, Paris, Grasset, 2001.
  • (en) Robert Aldrich et Garry Wotherspoon, Who’s Who in Gay and Lesbian History from Antiquity to World War II, Routledge, Londres, 2002 (ISBN 0-415-15983-0).
  • Gilbert Serres, Coulisses de la danse, France-Europe éditions, 2005
  • Stéphanie Corcy, La Vie culturelle sous l'Occupation, Paris, Perrin, 2005.
  • (en) Lynn Garafola, Legacies of Twentieth-century Dance, Weslyan University Press, Middletown, 2005
  • Cyril Eder, Les Comtesse de la Gestapo, Paris, Grasset, 2006
  • Florence Poudru, Serge Lifar : la danse pour patrie, Hermann, 2007 (ISBN 9782705666378) [présentation en ligne]
  • Serge Lifar, musagète, DVD, 2008.
  • (en) Frederic Spotts, The Shameful Peace: How French Artists and Intellectuals Survived the Nazi Occupation, Yale University Press, New York, 2008.
  • Jean-Pierre Pastori, Serge Lifar, la beauté du diable, ed. Fame Sa, 2009.
  • Sjeng Scheijen, Sergej Diaghilev, een leven voor de kunst, Amsterdam, Bert Bakker, 2009, (ISBN 90-351-3624-1).
  • (en) Alan Riding, And the Show Went On: Cultural Life in Nazi-occupied Paris, 2010.
  • Mark Franko, Serge Lifar et la question de la collaboration avec les autorités allemandes sous l’Occupation (1940-1949)», Vingtième Siècle. Revue d'histoire 2016/4 (N° 132), pages 27 à 41,‎ 2016 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]