Serge July — Wikipédia

Serge July
Serge July en 2014.
Fonctions
Cofondateur du journal Libération (1973), puis directeur de ce quotidien (1974-2006)
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Rédacteur à
Autres informations
A travaillé pour
Libération (depuis )
Europe 1 ( - )
Les Inrockuptibles (depuis )
RTL (-)
L'Express (depuis )
France 3 (depuis )
TF1 (-)
Europe 1 (-)
Libération ( - )
Collège Sainte-Barbe (-)
LCIVoir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Membre de

Serge July est un journaliste français, né le à Paris 15e. En 1973, il est l'un des cofondateurs du journal Libération et le dirige de 1974 à 2006, période durant laquelle il assure des éditoriaux politiques sur Europe 1, TF1, France 3 et LCI.

Après cette période, il devient pleinement éditorialiste sur RTL jusqu'en 2014, puis polémiste sur Europe 1.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Le grand-père paternel de Serge July, Fortuné July, de mère grecque phanariote (née Arghiropulo), était colonel chef d'orchestre de l'infanterie et a écrit des chansons pour Mistinguett. Son père est polytechnicien[1] et un libre penseur ayant fait les deux guerres mondiales dans l'artillerie. Sa mère est ouvrière, bretonne catholique, originaire de Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine. Le couple, dont la liaison est cachée à cause de cette mésalliance, se marie lorsque la famille paternelle disparaît, et s'installe dans le 15e puis dans le 11e arrondissement de Paris. Ils font partie de la bourgeoisie parisienne, lui étant directeur d'exportation chez Ducretet-Thomson, elle, couturière dans la maison de haute couture Lucien Lelong[2].

En 1958, élève au lycée Turgot, Serge July lance le journal de l'établissement et entre à la Ligue internationale contre l'antisémitisme avec ses camarades de classe, par exemple René Frydman et Pierre-William Glenn. Il participe aux manifestations contre la guerre d'Algérie et le retour du général de Gaulle au pouvoir[3].

Années 1960[modifier | modifier le code]

Pendant la guerre d'Algérie, Serge July est un des militants du Front universitaire antifasciste, fondé en 1961, qui réunit des militants de la gauche de l’UEC mais comprend aussi en son sein un certain nombre d’étudiants du PSU et de la Jeunesse étudiante chrétienne[4]. Alors qu'il est étudiant en histoire de l’art à la Sorbonne, il adhère en 1961, sans être encarté au PCF, à l’Union des étudiants communistes (UEC, proche du PCF), dominée par la tendance « italienne » (en référence à l’aile togliattiste du Parti communiste italien), puis en est expulsé en 1963[5]. Il commence alors à collaborer à Clarté, magazine des étudiants communistes, publiant dans des domaines variés : interview de Louis Malle dans le numéro de novembre, étude du théâtre moderne à travers l’œuvre de Samuel Beckett et des ballets de Maurice Béjart dans le numéro de décembre, compte-rendu de lecture de Michel Butor en janvier 1964, analyse sur le phénomène des « copains » en février 1964. À ses côtés, Jean-Marcel Bouguereau, Marc Kravetz et Jean-Louis Peninou, que l’on retrouvera tous les trois, quelques années plus tard, à Libération[5].

Grâce à Félix Guattari, psychanalyste de la clinique de La Borde à Cour-Cheverny, dans le Loir-et-Cher, Serge July réussit à se faire réformer et échappe au service militaire, pouvant continuer ses activités syndicales et politiques[6].

Dirigeant de la FGEL [réf. nécessaire], puis secrétaire général de l'Union nationale des étudiants de France (UNEF) en 1964), en 1965, il est vice-président, chargé de l'information et des relations avec les médias. De 1966 à 1969, il est enseignant au collège Sainte-Barbe, préparant les élèves aux grandes écoles en français-philosophie[3]. Marié, habitant dans un appartement payé par ses beaux-parents dans le Marais, il continue de participer aux manifestations contre la guerre du Viêt Nam, manifestations violentes influencées par les organisations militarisées des Zengakuren[2].

Le , il rejoint à Nanterre le comité du Mouvement du 22-Mars. Pendant les « événements » de Mai 68, il fait partie de ceux de l'extrême gauche qui politisent fortement le mouvement, quittant par la même occasion son poste de professeur et sa femme[2]. À Nanterre, il anime le bulletin d'information militant Interluttes. C'est à cette occasion qu'il rencontrera pour la première fois le philosophe Jean-Paul Sartre qui devient directeur de la publication de ce bulletin. Cette stratégie permet aux militants d'échapper à la répression que subissent les militants politiques à cette époque et sera réutilisée lors de la dissolution de La Cause du peuple sous le coup des lois Marcellin[réf. nécessaire].

En , Serge July et Alain Geismar font un voyage à Cuba où ils sont reçus triomphalement. De retour ils rédigent un livre intitulé Vers la guerre civile : « […] Mai… a remis la société française sur ses pieds… il a remis la révolution et la lutte de classe au centre de toute stratégie. Sans vouloir jouer aux prophètes  : l’horizon 70 ou 72 de la France, c’est la révolution… Mai en France, c’est le début d’une lutte de classe prolongée[7]. » Désireux de concrétiser cette prophétie, il fait partie des fondateurs de la Gauche prolétarienne, le , et de son comité exécutif (comme rabatteur de phénomènes nouveaux en émergence). Elle est auto-dissoute par Benny Lévy (alias Pierre Victor) en 1973, de peur d'une dérive terroriste.

Le , Serge July et Michel Le Bris signent une « Libre opinion » dans Le Monde, où, citant Saint-Just et Marat, ils réaffirment la centralité de la lutte des classes en France et la nécessaire résistance contre le pouvoir gaulliste/pompidolien et l'exploitation capitaliste. Trois jours plus tard, Raymond Marcellin ordonne l’arrestation de Michel Le Bris.

Activité dans le nord[modifier | modifier le code]

En , il est responsable du mouvement maoïste dans le nord de la France, sous le pseudonyme de Marc. Il succède à Jean Schiavo comme chef mao du nord, après l’arrestation sur dénonciation de ce dernier en mars pour un attentat contre un bâtiment des Houillères à Hénin-Liétard, le 17 février, en représailles contre la responsabilité supposée des dirigeants des mines dans un coup de grisou qui a fait seize morts à Fouquières-lès-Lens. Le , il est l'un des organisateurs d'un « tribunal populaire » à Lens qui juge de la responsabilité de la direction des Houillères. Sartre y joue le rôle de procureur.

Entre-temps, il acquiert une grande notoriété lors d'un des trois concerts des Rolling Stones au Palais des sports de Paris[8],[9]. Un ami commun facilita, dans l’après-midi, une rencontre au grand hôtel Crillon, sur la place de la Concorde, résidence parisienne des Stones[8], qui le soir arrêtent abruptement leur prestation et invitent July à marcher vers le microphone pour un plaidoyer en faveur de tous les « prisonniers politiques » – maoïstes comme non-maoïstes[8] même si le propos se révèle parfois très violent, en parlant de « casser la gueule » des chefs abusifs à l'usine ou de « bousiller le mec qui vous l'a envoyé » après un coup de matraque[10],[11]. Il termine par « On a raison de se révolter », phrase extraite d’une lettre ouverte de Mao le 1er août 1966, adressée aux étudiants du lycée annexe de l’université Qing Hua qui, les premiers, avaient revendiqué l’appellation de « gardes rouges »[8]. Mick Jagger entonne alors « Sympathy for the Devil »[12] et une centaine de militants enfonce le cordon de sécurité en criant des slogans tels que « la musique de la jeunesse appartient aux jeunes » et « concerts libres »[8].

En , il couvre, comme journaliste de La Cause du peuple, l'affaire de Bruay-en-Artois (commune minière du Pas-de-Calais) : la jeune Brigitte Dewèvre, quinze ans et demi, fille de mineur, est découverte morte dans un terrain vague. Sur place, il fait campagne avec les responsables locaux de la Gauche prolétarienne, Joseph Tournel et François Ewald, contre Pierre Leroy, un notaire de la ville, et sa compagne Monique Beghin-Mayeur, et contre ce qu’ils appellent la justice bourgeoise. C'est lui qui corédige les articles qui paraissent dans le journal de la Gauche prolétarienne. Le notaire inculpé bénéficie d'un non-lieu en 1974[13].

À la même période il participe au lancement de l'agence de presse Libération (APL) avec Maurice Clavel et Jean-Claude Vernier. Il rencontre les journalistes militants du bulletin Pirate lancé quelques mois auparavant dans le but d'expérimenter de nouvelles formes de journalisme militant.

Directeur de Libération[modifier | modifier le code]

Serge July à Strasbourg au Parlement européen lors d’une conférence de presse pour la libération des journalistes otages en Syrie le 5 février 2014.

En , Benny Lévy est convaincu de lancer le quotidien Libération. Sartre pèse pour qu’il ne soit pas strictement maoïste. July est nommé le « responsable politique » du projet Libération par Lévy.

Le , Libération est présenté à la presse. Le journal commencera à paraître à partir du 18 avril, à la Maison verte, rue Marcadet. À la tribune, Serge July, Philippe Gavi, Jean-Paul Sartre, Jean-Claude Vernier et Jean-René Huleu.

Sartre en est le directeur de la publication jusqu'au . Serge July lui succède.

Le journal, qui se veut un quotidien d'information en rupture avec la presse bourgeoise (« Peuple, prends la parole et garde-la ») disparaît en . Serge July déclare la même année  : « Le gauchisme et la contre-culture ont cessé d'être des forces créatives. » Sous sa direction, le journal s'était lancé dans l'apologie de la pédophilie par des tribunes, comme Jacques Dugué s'explique, en janvier 1979 : « Qu'on arrête de persécuter ceux qui aiment les enfants même s'ils les aiment avec leur corps (...) moi je les ai aimé et c'est pour ça que j'ai eu des relations sexuelles avec eux. ce n'était que de l'amour (...) mais pourquoi un homme n'aurait-il pas le droit d'aimer un enfant si c'est aussi le désir et le bien d'un enfant, quelle est la loi naturelle qui l'interdit ? »[14], publiant des nouvelles pédophiles et des annonces de rencontres sexuelles destinées à des mineurs.

En 1977, il fait venir au sein de Libération, Christian Hennion, auteur de la rubrique Fragrants Délits, qui s'avèrera être un pédophile confirmé[15].

En , date de la renaissance d'un Libération plus modéré, il devient gérant (puis cogérant avec Evence-Charles Coppée en 1996) de la SARL Société nouvelle de presse et de communication (SNPC) créée en 1974 pour reprendre en location-gérance le titre Libération, propriété des Éditions Libération. Serge July est le principal artisan dans ces années de la transformation du journal situé initialement à l'extrême gauche vers ce qu'il décrit par un euphémisme comme « libéral-libertaire »[16]. Les principes fondateurs du journal sont ainsi abandonnés et dès , les premières pages de publicité apparaissent dans le journal. July justifie alors ce reniement des principes initiaux par un éloge opportun de la publicité: « Non, Libération ne change pas ; c’est la publicité qui a changé. Elle est un art. On ne sait plus très bien où commence la culture et où finit la publicité. Sans elle, Libération eût été incomplet »[17].

En 1978, il publie un article critiquant la diffusion de la série Holocauste, invite au comité de rédaction Pierre Guillaume, fondateur négationniste de la librairie La Vieille Taupe et soutient la liberté d'expression de Robert Faurisson[18]. Le 4 juillet 1983, il est condamné par la 17e chambre du tribunal judiciaire de Paris, à la suite de la plainte de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme, pour avoir publié dans un « Courrier des lecteurs » du 31 juillet 1982, une lettre antisémite, accusé de diffamation, de provocation à la haine et à la violence raciale[19].

Depuis 1993, il fait partie du club Le Siècle, comme Laurent Joffrin, qui lui a succédé à Libération.

Ancien maoïste devenu patron et grande figure de la presse (surnommé « Citizen July »[20]), July est par ailleurs éditorialiste politique :

En 1999, la justice française le condamne pour avoir publié des extraits du livre de Mathieu Lindon, Le Procès de Jean-Marie Le Pen, que la justice française juge diffamatoires envers Jean-Marie Le Pen. La Cour européenne des droits de l'homme confirmera cet arrêt le 22 octobre 2007[21].

Le début des années 2000 est difficile pour Libération. Sa diffusion tombe de 200 000 exemplaires à moins de 135 000, et les différentes recapitalisations échouent à remettre le journal sur les rails, faute de changements effectifs dans sa gestion, ce qui aboutit en 2006 au licenciement de plus de 25 % du personnel. Le , Serge July annonce être prêt à quitter le journal à la demande du principal actionnaire, Édouard de Rothschild, en raison de la situation financière du journal[22]. Il quitte le journal le 30 juin 2006.

Après son départ de Libération[modifier | modifier le code]

De 2006 à 2014, il est éditorialiste sur l'antenne de radio RTL et réalise des films avec sa compagne, la productrice Marie Génin. Père d'un fils, il a deux filles d'une seconde union[23].

Depuis 2011, il est également éditorialiste aux Inrockuptibles[24].

À la rentrée 2014, il rejoint Europe 1 pour participer à l'émission Le débat des grandes voix[25].

À partir de janvier 2023, il revient à Libération en tant que chroniqueur politique[26].

En retrait des plateaux télé depuis plusieurs années. Cette absence serait la conséquence d’un accident mortel de la circulation qu’il aurait provoqué sous l’empire d’un état alcoolique[27].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Vers la guerre civile (avec Alain Geismar et Erlyn Morane), Éditions et publications Premières, Lattès chez Denoël, 1969.
  • Dis maman, c'est quoi l'avant-guerre ?, Alain Moreau, 1980.
  • Les Années Mitterrand, Grasset, 1986.
  • La Drôle d'année, Grasset, 1987.
  • Le Salon des artistes, Grasset, 1989.
  • La Diagonale du Golfe, Grasset, 1991.
  • Un Nouveau monde, l'album pour les 20 ans de Libération, 1993.
  • Entre quatre z'yeux, en collaboration avec Alain Juppé, Grasset, 2001.
  • Gérard Fromanger, Cercle d'Art, 2002.
  • Faut-il croire les journalistes ?, avec Philippe Gavi, Edwy Plenel et Jean-François Kahn, Éditions Mordicus, .
  • Dictionnaire amoureux du journalisme, Plon, .

Documentaires[modifier | modifier le code]

  • Il était une fois… Tchao Pantin, film diffusé sur France 5 le .
  • Il était une fois… Le Dernier Tango à Paris, 2004.
  • Il était une fois… Tess, film de 2006 diffusé sur Arte le .
  • Empreintes - Dany Cohn-Bendit, agitateur depuis quarante ans, film de 2007 diffusé sur France 5 le .
  • Empreintes - Agnès de A à b, film de 2009 diffusé sur France 5 le à 20 h 35 (documentaire, culture).

Citation[modifier | modifier le code]

  • « Le monde démocratique a besoin de l'Amérique. Dans la globalisation, les défaites politiques de l'Amérique sont des défaites de la démocratie. » Libération, .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Fiche de Fortuné Ludovic Émile Martial July (X 1917 ; 1898-1988) sur la Bibliothèque centrale de l'École Polytechnique (BCX) »
  2. a b et c Thierry Ardisson, interview de Serge July, émission Tout le monde en parle, 3 mars 2001
  3. a et b Éric Aeschimann, Serge July. Le manifestant de Paris, émission À voix nue sur France Culture, 24 avril 2012
  4. "Jeunesse et engagement pendant la guerre d'Algérie", par Ludivine Bantigny dans Parlement, Revue d'histoire politique, en 2007.
  5. a et b Éric Aeschimann, Serge July. Le symbole, émission À voix nue sur France Culture, 23 avril 2012.
  6. « Serge July : biographie, actualités et émissions France Culture », sur France Culture.
  7. Alain Geismar, Serge July et Erlyn Morane, Vers la guerre civile, Éditions et publications premières, 1969, p. 16-17.
  8. a b c d et e "Le moment maoïste parfait de Sartre" par Richard Wolin et Michel Kail, dans L'Homme & la Société 2013 [1]
  9. "Les Années Mao en France: Avant, pendant et après mai 68" par François Hourmant
  10. "Les Prisonniers politiques parlent: Le combat des détenus politiques: grève de la faim, procès des diffuseurs de La cause du peuple", aux Editions François Maspero, 1970
  11. Histoire de la Gauche Prolétariennesur le site maoiste "Les matérialistes [2]
  12. que Le Monde décrivait comme une messe noire
  13. Rémi Guillot, « Les réseaux d’information maoïstes et l’affaire de Bruay-en-Artois », Les Cahiers du journalisme, no 17,‎ , p. 210
  14. Jacques Dugué s'explique 2 http://www.bafweb.com/Lib19790126.html
  15. Serge July, Dictionnaire amoureux du journalisme, Place des éditeurs, (ISBN 978-2-259-22966-1, lire en ligne)
  16. « L'ex-Gauche prolétarienne était “libertaire-autoritaire”, Libération est libéral-libertaire. » Serge July, Esprit, mai 1978.
  17. Benjamin Dormann, Ils ont acheté la presse, Jean Picollec, 2012, 344 p.
  18. « Négationnistes : quand tombent les masques… (1/2) - Conspiracy Watch / L'Observatoire du conspirationnisme », sur Conspiracy Watch / L'Observatoire du conspirationnisme, (consulté le ).
  19. Le Monde, « M. Serge July est condamné pour provocation à la violence raciale », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  20. Sorj Chalandon, C’était il y a mille ans, Libération, 30 juin 2006
  21. « Diffamation envers Le Pen confirmée par la Cour européenne », sur 7sur7.be, 25 juillet 2020.
  22. Serge July annonce son départ de Libération sur www.la-croix.com, 26 juillet 2020
  23. « Serge July, co-fondateur de Libération », sur nouvelobs.com,
  24. « Les Inrockuptibles: 25 bougies et toujours à l'affût », sur lexpress.fr,
  25. Les grandes voix Europe 1 et le Club de la Presse à la rentrée 2014 sur Nouveautés Médias
  26. LIBERATION, « Serge July, Emilie Nicolas, Lola Lafon, Magali Reghezza-Zitt : découvrez les nouvelles chroniques de Libération pour 2023 », sur Libération (consulté le )
  27. Pascal Lecardonnel, « Éric Zemmour : La France n’a pas dit son dernier mot  ; Rubempré, 2021 ; 350 pages », Revue Défense Nationale, vol. N° 845, no 10,‎ , p. 126–127 (ISSN 2105-7508, DOI 10.3917/rdna.845.0126, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Vidéos[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]