Seremaia Baï — Wikipédia

Seremaia Bai
Description de cette image, également commentée ci-après
Seremaia Bai sous le maillot de Clermont en 2009
Fiche d'identité
Nom complet Seremaia Baikeinuku
Naissance (45 ans)
Nausori (Fidji)
Taille 1,86 m (6′ 1″)
Poste Centre, demi d'ouverture
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
1999
1999-2001
2001-2002
2002-2003
2004-2005
2006
2006-2010
2010-2014
2014-2016		 Eastern Suburbs
Tailevu
Cross Keys
Southland
Secom Rugguts (en)
Tailevu Knights (en)
ASM Clermont
Castres olympique
Leicester Tigers


23 (40)[1]
17 (25)[2]

94 (209)[3]
96 (91)[3]
28 (15)[3]
Carrière en équipe nationale
PériodeÉquipeM (Pts)b


?
2000-2016
2004-2008		 Fidji -19
Fidji -21
Fidji à sept
Fidji
Pacific Islanders


53 (321)[4]
8 (35)[4]

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Dernière mise à jour le 26 septembre 2021.

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Seremaia Baikeinuku, plus connu comme Seremaia Bai, né le à Nausori (Fidji), est un joueur de rugby à XV et à sept fidjien. Il compte 53 sélections avec l'équipe des Fidji, évoluant au poste de centre ou de demi d'ouverture.

Biographie[modifier | modifier le code]

Seremaia Bai avec l'ASM Clermont Auvergne en janvier 2007
Seremaia Bai s'entraine avec l'ASM Clermont Auvergne en mai 2010
Seremaia Bai s'échauffe avant un match Stade toulousain vs Castres olympique en août 2012.

En club[modifier | modifier le code]

Né à Nausori, Seremaia Bai grandit ensuite dans le village de Nadali[5]. Il commence à joueur au rugby à l'âge de six ans[6]. Il joue par la suite avec la Lelean Memorial School (en) où il est scolarisé[5].

Après avoir commencé sa carrière dans son pays natal, il part en Australie jouer avec le club d'Eastern Suburbs en Shute Shield[7],[8].

Il retourne ensuite aux Fidji, et joue avec la province de Tailevu dans le championnat national pendant deux saisons[5].

En 2001, il rejoint le club gallois du Cross Keys RFC, évoluant en Welsh-Scottish League[9]. Il joue une saison au pays de Galles, dans ce club semi-professionnel de bas de tableau[9],[10].

En 2002, après une blessure subie en sélection, il reste dix mois sans jouer[9]. Il reprend ensuite la compétition en Nouvelle-Zélande, avec le club amateur des Invercargill Blues, dans le championnat de la région de Southland[9],[11]. Peu après, il est retenu dans l'effectif de la province de Southland pour jouer la saison 2002 de National Provincial Championship (NPC)[11],[12]. Il dispute deux saisons avec cette équipe, jouant 23 matchs, et inscrivant 40 points[1]. En 2003, il remporte également le championnat régional avec son club[11],[13].

En 2004, après avoir échoué à obtenir un contrat en Super Rugby avec les Highlanders, il rejoint le club japonais des Secom Rugguts (en)[14]. Avec ce club, il évolue lors de sa première saison en seconde division régionale, avant d'être promu en Top League en 2005[15],[16]. Il dispute 17 matchs lors de son passage au club[2].

Il fait passage dans son pays natal de 2006, et rejoint la province des Tailevu Knights (en) en Colonial Cup, et en devient le capitaine[5].

Plus tard en 2006, il rejoint l'ASM Clermont en Top 14[17]. Avec le club auvergnat, il joue quatre saisons où il obtient un temps de jeu conséquent, principalement au poste de premier centre[3]. Il est finaliste du championnat trois fois de suite, avant d'être sacré champion de France en 2010, bien qu'il ne dispute pas la finale[3].

En 2010, il rejoint le Castres olympique dans le même championnat pour un contrat de deux ans[18]. Recruté comme doublure de Cameron McIntyre à l'ouverture, il s'impose finalement au poste de centre[6],[19]. En 2012, il prolonge son contrat avec Castres jusqu'en 2014[6]. En , il est titulaire lors de la finale du championnat de France, que se équipe remporte face à Toulon[20]. L'année suivante, il est le remplaçant de Rémi Lamerat lors des phases finales de son équipe[7]. Il se distingue lors de la demi-finale face à Montpellier en inscrivant le drop de la victoire lors des prolongations[21],[22]. Opposée encore une fois à Toulon en finale, son équipe s'incline cette fois ci sur le score de 18 à 10[23].

Non-conservé à Castres, il rejoint en 2014 le club anglais des Leicester Tigers en Premiership[24]. A la fin de sa première saison, il reçoit un carton rouge pour avoir mis un coup de tête à un adversaire[25]. Après deux saisons en Angleterre, il met un terme à sa carrière de joueur en à l'âge de 37 ans[26],[27].

En équipe nationale[modifier | modifier le code]

Seremaia Bai représente les équipes des Fidji des moins de 19 ans, 21 ans et 23 ans[5]. Il joue ensuite pour la sélection fidjienne à sept, avec qui il dispute les Sevens Series[28].

Il a honoré sa première cape internationale en équipe des Fidji le contre l'équipe du Japon[4].

En 2003, il décide de ne pas participer à la Coupe du monde en Australie pour son consacrer à sa carrière en club[9].

En 2004, 2006 et 2008, il participe aux trois tournées des Pacific Islanders[4].

Avec les Fidji, il est sélectionné pour disputer la Coupe du monde 2007 en France[29]. Il est utilisé au poste de premier centre lors des phases de poule, en association avec Seru Rabeni[30]. Pour le quart de finale perdu contre l'Afrique du Sud, il succède à Nicky Little blessé au poste de demi d'ouverture[31],[32].

Il dispute sa deuxième Coupe du monde lors de l'édition 2011 en Nouvelle-Zélande[33]. Il joue quatre matchs, tous au poste de centre[4].

En 2015, il est retenu dans le groupe retenu pour préparer la Coupe du monde en Angleterre[34]. Il n'est finalement pas retenu par le sélectionneur John McKee dans le groupe final de 31 joueurs, mais demeure réserviste lors de la compétition[35],[36].

Juste avant d'arrêter sa carrière de joueur, il fait sa dernière apparition sous le maillot fidjien en 2016, lors de la Pacific Nations Cup, dont il participe à l'obtention du titre[37]. Il est le deuxième joueur fidjien avec la plus longue carrière internationale (16 ans), et le deuxième meilleur réalisateur de l'histoire de son pays avec 321 points[38].

Après-carrière[modifier | modifier le code]

Après l'arrêt de sa carrière de joueur, Seremaia Bai s'investit dans l'agriculture dans son île natale, tout en ouvrant en parallèle une académie destinée à encadrer les jeunes joueurs fidjiens[39],[40].

Il occupe également le poste de sélectionneur de la sélection féminine fidjienne entre 2016 et 2017[41],[42]. Il est aussi l'entraineur adjoint spécialisé dans le jeu au pied pour la sélection masculine en 2016[43].

En , il devient l'entraîneur de son ancienne équipe de Tailevu dans le championnat fidjien[44]. Il démissionne de son poste en , après seulement deux matchs, afin de se consacrer à sa famille[45].

Palmarès[modifier | modifier le code]

En club[modifier | modifier le code]

Avec Clermont
Avec le Castres olympique

En équipe nationale[modifier | modifier le code]

Statistiques en équipe nationale[modifier | modifier le code]

Équipe des Fidji

Pacific Islanders

  • 8 sélections entre 2004 et 2008.
  • 7 transformations, 7 pénalités (35 points).
  • Sélections par année : 3 en 2004, 2 en 2006 et 3 en 2008.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a et b (en) « Seremaia Bai », sur rugbyhistory.co.nz (consulté le )
  2. ↑ a et b (en) « Seremaia Bai », sur en.rugby-japan.jp (consulté le )
  3. ↑ a b c d et e « Seremaia Bai », sur www.itsrugby.fr (consulté le )
  4. ↑ a b c d et e (en) « Seremaia Baikeinuku », sur en.espn.co.uk (consulté le )
  5. ↑ a b c d et e (en) « Bai to end rugby career on a high at RWC », sur www.fijivillage.com, (consulté le )
  6. ↑ a b et c « Seremaia Baï : la valeur sûre de Castres », sur www.ladepeche.fr, (consulté le )
  7. ↑ a et b « Castres. Seremaïa Baï, l'homme tranquille », sur www.ladepeche.fr, (consulté le )
  8. ↑ (en) « Seremaia Bai (centre) », sur fijirugbyunion.com (consulté le )
  9. ↑ a b c d et e (en) « “Crosskeys Was Some Of The Best Rugby Of My Career” », sur crosskeysrfc.com, (consulté le )
  10. ↑ (en) « Swansea one step closer », sur news.bbc.co.uk, (consulté le )
  11. ↑ a b et c (en) « Seremaia Bai 'very proud' to have been a Stag », sur www.stuff.co.nz, (consulté le )
  12. ↑ (en) « Southland coach opposes quota idea », sur www.nzherald.co.nz, (consulté le )
  13. ↑ (en) « https://www.pressreader.com/new-zealand/the-southland-times/20070907/282067682552080 », The Southland Times,‎ (Stags in different guise at the cup, consulté le )
  14. ↑ (en) « Injury crisis for Stags », sur nzlads.tripod.com (consulté le )
  15. ↑ (ja) « ラグビーワールドカップ開幕まで３週間！ », sur rug-neko.cocolog-nifty.com,‎ (consulté le )
  16. ↑ (en) « Couch heads to Japan, broken leg and all », sur www.nzherald.co.nz, (consulté le )
  17. ↑ « La nouvelle ère », sur www.rugbyrama.fr, (consulté le )
  18. ↑ « Baï de Clermont à Castres », sur www.lefigaro.fr, (consulté le )
  19. ↑ « Castres. Top 14. Seremaïa Baï : l'esprit de famille castrais », sur www.ladepeche.fr, (consulté le )
  20. ↑ « Finale Top 14 : le Castres Olympique dévoile la composition de son équipe », sur www.lerugbynistere.fr, (consulté le )
  21. ↑ « Montpellier-Castres (19-22) - Baï, un drop venu d'ailleurs », sur www.rugbyrama.fr, (consulté le )
  22. ↑ « Castres : en finale pour un Baï », sur www.sudouest.fr, (consulté le )
  23. ↑ « Toulon-Castres: revivez le sacre toulonnais en Top 14 », sur www.lexpress.fr, (consulté le )
  24. ↑ « Castres : Bai file à Leicester », sur www.rugby365.fr, (consulté le )
  25. ↑ (en) « Seremaia Bai: Leicester Tigers centre banned for season », sur www.bbc.com, (consulté le )
  26. ↑ (en) « Seremaia Bai’s Last Season », sur fijisun.com.fj, (consulté le )
  27. ↑ (en) « I’m Coming Home », sur fijisun.com.fj, (consulté le )
  28. ↑ (en) « Fiji send depleted sevens squad to Paris », sur en.espn.co.uk, (consulté le )
  29. ↑ « Les vingt équipes du Mondial 2007 », sur www1.rfi.fr, (consulté le )
  30. ↑ (en) « Bai/Rabeni thrill fans », sur www.fijivillage.com, (consulté le )
  31. ↑ (en) « Buoyant Fiji suffer Little injury », sur news.bbc.co.uk, (consulté le )
  32. ↑ (en) « South Africa 37-20 Fiji », sur news.bbc.co.uk, (consulté le )
  33. ↑ (en) « Fiji World Cup team announced », sur www.aljazeera.com, (consulté le )
  34. ↑ (en) « Bai, Yanuyanutawa In », sur fijisun.com.fj, (consulté le )
  35. ↑ (en) « Rugby World Cup 2015: Fiji omit Tigers' Seremaia Bai from squad », sur www.bbc.com, (consulté le )
  36. ↑ (en) « Flying Fijians Team to RWC2015 », sur www.fijirugby.com, (consulté le )
  37. ↑ (en) « Seremaia Bai’s Last Kick », sur fijisun.com.fj, (consulté le )
  38. ↑ (en) « Bai calls on World Rugby Organization to be fair », sur www.fijivillage.com, (consulté le )
  39. ↑ « Tournées: aux Fidji, le douloureux retour des expatriés », sur www.france24.com, (consulté le )
  40. ↑ « Coupe du monde de rugby 2019 : aux Fidji, une académie pour former et, surtout, conserver les talents à domicile », sur www.lemonde.fr, (consulté le )
  41. ↑ (en) « Basics first for Fijiana: Bai », sur fijisun.com.fj, (consulté le )
  42. ↑ (en) « Phone Ban In Camp », sur fijisun.com.fj, (consulté le )
  43. ↑ (en) « Flying Fijians Arrive Home Without McKee », sur fijisun.com.fj, (consulté le )
  44. ↑ (en) « ‘Restore lost glory’ – Bai to assist Tailevu in 2021 rugby campaign », sur www.fijitimes.com, (consulté le )
  45. ↑ (en) « Bai Resigns to Focus on Family », sur fijisun.com.fj, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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