Sapa Inca — Wikipédia

La Capaccuna.

Le terme Sapa Inca (du quechua Sapan Inca) désigne le apu kuraka (noble, responsable, gouverneur) le plus élevé de l'Empire inca et a été traduit par « Unique Seigneur », « Seul souverain[1] », « Inca principal » ou « Inca suprême » avec la connotation de « plus important de tous les êtres du monde »[2], ou de « principe générateur et vital[3] ». Le Sapa Inca est également appelé Cápac Inca, ce qui veut dire en langue quechua « souverain Inca », « grand Inca », ou « puissant Inca »[4].

Il désigne les empereurs cusquéniens d'origine quechua, souverains de la région de Chinchay Suyu, qui ont gouverné l'Empire inca et l'ont amené à une extension territoriale et une unité administrative exceptionnelles, exprimant la dernière des civilisations précolombiennes des Andes. Celle-ci s'effondra à l'arrivée sur son territoire des conquistadores espagnols commandés par Francisco Pizarro en 1528 et 1531.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le premier Sapa Inca, Manco Cápac, est semi-légendaire, comme son épouse et sœur Mama Ocllo. Ils seraient les fondateurs de la capitale du Tawantin Suyu (ou « empire des quatre quartiers », ou régions) nommée Cuzco ou Qusqu (« le Milieu du Pays » en quechua) qui, historiquement, semble avoir surgi vers 1100[5].

Ce Sapa Inca légendaire est aussi à l'origine des deux dynasties Incas successives qui régneront à Cuzco pendant plusieurs siècles sur un territoire qui deviendra immense. À son apogée, en Amérique du Sud son extension maximale, allait depuis l'actuelle Colombie, au nord, jusqu'au centre de l'actuel Chili, marqué par la frontière naturelle du fleuve Maule, au sud, et comprenait la majeure partie du Pérou, de la Bolivie et de l’Équateur actuels, soit près de 4 000 km de long et 1 800 000 km2.

L'empereur était considéré comme un dieu[6] et la position était réservée au plus capable prétendant. L'épouse principale de l'Inca était la Coya, l’impératrice. Le souverain inca nommait souvent son fils comme successeur légitime, parfois sans succès.

La capitale inca était divisée en deux parties séparées par la route menant à Anti Suyu, chacune peuplée de communautés (ayllus) rivales, les Hurín Cuzco (ou bas Cuzco) et les Hanan Cuzco (ou haut Cuzco). Ces groupes donnèrent naissance aux deux dynasties connues, dirigées successivement par les descendants des Hurín, puis des Hanan à partir de Inca Roca[7].


C'est la dynastie des Hanan qui était au pouvoir au moment de la conquête espagnole. Le dernier Sapa Inca légitime de l'Empire Inca était Atahualpa, qui fut exécuté par Francisco Pizarro et ses conquérants en 1533, mais plusieurs successeurs réclamèrent plus tard le titre[8].

La création de la Vice-royauté du Pérou en fait des Sapa Inca qui sont nommés par les Espagnols depuis 1533 des fantoches sans pouvoir ou des collaborateurs dociles[9].

Après l'évasion de Manco Capac II en 1536 qui fonde le Royaume libre de Vilcabamba au nord de Cuzco, la dynastie perdure indépendamment des Espagnols jusqu'en 1572[10].

Hiérarchie du pouvoir[modifier | modifier le code]

La division de la capitale, puis de l’entièreté du territoire, selon deux axes imaginaires perpendiculaires, créant une division fondée sur la notion d’opposition et de dualité, entre les parties Hanan (haut) et Hurin (bas), à laquelle se superposait une division quadripartite où existaient deux composantes de Hanan, le Chinchay Suyu (nord) et Anti Suyu (est), et deux composantes de Hurin, le Qulla Suyu (sud) et le Kunti Suyu (ouest), symbolisait une hiérarchie du pouvoir où chaque parties avait une figure souveraine, et où le nord, représentant traditionnellement l'ordre, gouverne. Ainsi deux chefs, dont l'un, le Huauque, est subordonné à l'autre, gouvernaient la partie Hurin, et deux chefs, l'un subordonné à l'autre, gouvernaient la partie Hanan, supérieure à la première, qui détenait les pouvoirs politiques et militaires. Le souverain principal de la partie Hanan, l'empereur, est le dirigeant du Chinchay Suyu, la province du nord[11],[5].

Co-souveraineté[modifier | modifier le code]

L'histoire politique inca, presque toujours, a donné lieu à des confrontations pour le pouvoir héréditaire. Cela était dû à l'ambiguïté des critères pour l'élection du nouvel Inca. Le critère principal pour choisir le nouvel Inca était la règle du choix du «plus habile». Le nouvel Inca pouvait être le fils du précédent avec sa coya ou avec n'importe quelle concubine (chipa-coya). Les héritiers devaient être majeurs. L'Inca pouvait nommer un successeur, mais cela devait être accepté par les dieux (à travers un oracle) et par les panacas (lignage du monarque régnant). Pour que l’héritier désigné par l’Inca puisse faire preuve de ses capacités militaires et administratives il détenait la fonction de co-régent. Beaucoup de fois les Incas ont dû changer d’héritier puisque ces derniers ne remplissaient pas les critères voulu lors de leur co-règne[12],[13].

En général, il y avait plusieurs aspects qui prévalaient avant l'élection d'un souverain inca, mais les critères étaient si ambigus que dans de nombreux cas, lorsqu'un des fils de l'Inca s'est avéré doué en politique, en administration et en valeur guerrière, il l'a emporté sur ses frères ou demi-frères.

Liste des Sapas Inca[modifier | modifier le code]

La liste officielle des dirigeants incas a été évoquée par la plupart des chroniqueurs sous le nom de Capaccuna, du Quechua Qapaqkuna, «Les dirigeants». On a parfois émis l'hypothèse qu'il y avait plus de dirigeants qu'il n'en est mentionné et que plusieurs ont été effacés de l'histoire officielle de l'Empire pour différentes raisons[14], ce qui est confirmer par les documents ethno-historiques. Les souverain Inca avaient l’habitude d’effacer des personnages de l’histoire pour des raisons politiques[15]. La mémoire de ces personnages fut alors conservée seulement par leurs panacas (lignages) respectives[12].

D’après le récit le plus utilisé, par convention[12], il existe 13 Sapa Incas (réels ou légendaires) de deux dynasties , et plusieurs co-souverains. Cependant certains historiens estiment que des figures comme Manco Sapaca, fils de Sinchi Roca, deuxième souverain, Amaru Yupanqui et Yamqui Yupanqui ont été des souverains effacés des registres officiels. Cependant ces figures sont généralement décrit comme des co-souverains, des conseillers, ou des généraux influent[16].

Il existe diverses chronologies proposées par les historiens, dont la plus importante actuellement est celle de John Howland Rowe. Elle reçoit cependant beaucoup de critiques à cause de son incompatibilité avec les résultats de Carbone 14, entre autres[17],[11].

Modèle diarchique[modifier | modifier le code]

Les ethno-historiens sont en désaccord concernant la nature des deux dynasties incaïques. Selon la majorité des chercheurs de l'histoire précolombienne, les deux dynasties se succèdent, la dynastie hanan arrachant le pouvoir à la dynastie Hurin, tandis que certains chercheurs, suivant un courant grandissant au sein de l'historiographie, estiment que les dynasties Hurin et Hanan, dans le cadre de l'organisation diarchique inca, co-règnent simultanément[18]. Considérant l'histoire inca comme un mythe fondateur, l’archéologue Franck Garcia pense que la transition de Hurin à Hanan représente le triomphe du nord, allégorie de l'ordre et de la mission civilisatrice des incas, sur le sud, perçu comme étant l'ordre ancien, devenu, dans l’âge incaïque, chaotique[11].

Selon certains historiens, dont Rowe, rejetant le modèle, aujourd’hui consensuel, de deux dynasties (basé sur l'étude des groupes de parenté andins) les souverains incas sont, en suivant le modèle européen de dynastie, une seul dynastie, descendante du fondateur de Cuzco, Manco Capac.

L'historien français Henri Favre, les incas étant généralement reconnu comme étant originellement , au début de leur expansion dans la vallée du Huatanay, au Cuzco, un ou plusieurs ayllus, étendant leur domaine par des liens personnels, estime que c'est l'ethnie entière des incas qui passent de la partie Hurin (basse), représentante uniquement du pouvoir militaire, à la partie Hanan (haute), contrôlée par les autres ethnies de la confédération cuzquénienne avant le règne d'Inca Roca, souverain inca effectuant ce coup d'État politique[9].

Incas de Cuzco-Tawantinsuyu[modifier | modifier le code]

Dynastie Hurín Qusqu (Bas Cuzco)[modifier | modifier le code]

Portrait Nom usuel Nom de naissance Accession au pouvoir Règne
Manco Cápac Manqu Qhapaq Yupanqi Fondateur du royaume de Cuzco.

Premier Sapa Inca semi-légendaire, et fondateur des dynasties Inca du Cuzco.

~ 1200 - 1230
Sinchi Roca Sinchi Ruq'a Yupanqi Successeur désigné.

Sapa Inca II, et deuxième chef de guerre inca semi-légendaire de la Confédération du Cuzco

1230-1260
Lloque Yupanqui Lluqu'i Yupanqi Successeur désigné.

Sapa Inca III, et troisième chef de guerre inca semi-légendaire de la Confédération du Cuzco.

1260-1300
Mayta Capac Mayta Qhapaq Yupanqi Successeur désigné.

Sapa Inca IV, et quatrième chef de guerre inca semi-légendaire de la Confédération du Cuzco.

1300-1320
Tarco Huamán Tarqu Waman Yupanqi Successeur désigné. Renversé rapidement par Capac Yupanqui. ~ 1320
Capac Yupanqui Qhapaq Yupanqi Coup d'État.

Sapa Inca V, et cinquième chef de guerre inca semi-légendaire de la Confédération du Cuzco.

Dernier souverain de la Dynastie Hurín Cuzco.

1320-1350

Dynastie Hanan Qusqu (haut Cuzco)[modifier | modifier le code]

Portrait Nom usuel Nom de règne Nom de naissance Accession au pouvoir Règne
Inca Roca

(1330-1380)

Inqa Ruq'a Yupanqi Inqa Ruq'a Yupanqi Coup d'État.

Sapa Inca VI.

1350-1380
Yahuar Huacac

(1380-1410)

Yawar Waqaq Yupanqi Tito Qusi Wallpa Yupanqi Successeur désigné.

Sapa Inca VII.

1380-1400
Viracocha Inca

(? - 1448)

Wiraqucha Yupanqi Hatun Tupaq Yupanqi Désigné par le lignage.

Sapa Inca VIII.

1400-1438 (Rowe) 1390 - 1425 (Del Busto) 1370 - 1420 (Santos García Ortiz)
Inca Urco (? - 1438) Inka Urqu Inka Urqu Successeur désigné.

Co-régent de Viracocha.

1438 (Rowe)
Pachacutec

(v. 1400- v. 1471)

Pachakutiq Yupanqi Qusi Yupanqi Successeur tardivement désigné.

Sapa Inca IX, et 1er empereur inca historique.

1438-1471 (Rowe) 1425-1471 (Del Busto) 1438-1478 (Mariano Babtista Gumucio) 1420-1477 (Santos García Ortiz)
Amaru Yupanqui

(v. 1440-v. 1485)

Amarru

Yupanqi

Amarru Yupanqi Successeur désigné.

Co-régent de Pachacutec.

1450 (Del Busto) 1478 (Babtista Gumucio, García Ortiz)
Tupac Yupanqui

(v. 1440-v. 1493)

Tupaq Yupanqi Tupaq Yupanqi Successeur désigné.

Sapa Inca X, et 2e empereur inca historique.

1471-1493 (Rowe) 1478-1493 (Mariano Babtista) 1478-1488 (García Ortiz)
Huayna Capac

(v. 1467-v.1525-1527)

Wayna Qhapaq Yupanqi Titu Qusi Wallpa Yupanqi Successeur désigné.

Sapa Inca XI, et 3e empereur inca historique

1493-1525 (Rowe) 1488-1525 (García Ortiz) 1488-1528 (Del Busto)
Huascar

(1491-1533)

Huascar Yupanqi Tupiq Qusi Wallpa Yupanqi Désigné officiellement par le lignage.

Sapa Inca XII, et 4e empereur inca historique

1527-1532
Atahualpa

(v. 1500-1533)

Atawallpa Yupanqi Atawallpa Yupanqi Tacitement au pouvoir après

la Guerre de Succession inca. Sapa Inca XIII, et 5e empereur inca historique. Dernier souverain plénier.

1532-1533

Incas post-conquête[modifier | modifier le code]

Portrait Nom usuel Inca de Cuzco désigné par les espagnols Inca du Royaume de Vilcabamba
Accession au pouvoir Règne Accession au pouvoir Règne
Topa Hualpa (v. 1500-1533)

(v. 1500-1533)

Nommé par

Francisco Pizarro et Diego de Almagro

1533
Manco Capac II

(1512-1544)

Nommé par

Francisco Pizarro

1533-1536 Fondateur du

Royaume inca de Vilcabamba

1536-1544
Paullu Inca

(v. 1518-1549)

Dernier inca désigné par les Espagnols. Nommé par

Diego de Almagro

1536-1549
Sayri Tupac

(1535-1561)

Successeur désigné 1544-1560
Titu Kusi Yupanqui

(1535-1571)

Coup d'État ? 1563-1571
Túpac Amaru I

(1545-1572)

Restauration de la succession désignée 1571-1572

Généalogie[modifier | modifier le code]

Dynastie Hurín Qusqu[modifier | modifier le code]

 
 
 
 
Manco Cápac
(~1200 - ~1230)
 
Mama Ocllo
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sinchi Roca
(~1230 - ~1260)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Lloque Yupanqui
(~1260 - ~1290)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mayta Capac
(~1290 - ~1320)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tarco Huamán
(~1320)
 
Capac Yupanqui
(~1320 - ~1350)
 
 
 
 

Dynastie Hanan Qusqu[modifier | modifier le code]

 
 
 
 
 
 
Inca Roca
(~1350 - ~1380)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Yahuar Huacac
(~1380 - ~1410)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Viracocha Inca
(~1410 - 1438)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Inca Urco
 
Pachacútec
(1438 - 1471)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Amaru Yupanqui
 
Tupac Yupanqui
(1471 - 1493)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Huayna Capac
(1493 - 1527)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ninan Cuyochi
 
Huascar
(1527 - 1532)
 
Atahualpa
(1532 - 1533)
 
Topa Hualpa
(1533 - 1533)
 
Manco Inca
(1533 - 1544)
 
Paullu Inca
(1536 - 1549)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sayri Tupac
(1544 - 1560)
 
Titu Kusi Yupanqui
(1560 - 1571)
 
Túpac Amaru
(1571 - 1572)
 

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Rafaël Karsten, La civilisation de l'Empire inca, PAYOT, coll. « Le Regard de l'Histoire », v.o. (finnois) en 1948, en français : 1952, réédité en 1972, 1979, 1983 (ISBN 978-2228273206), p. 99
  2. (en) « L'empire des Incas au Pérou, les titres ou appellations de l'Inca », sur PERU ADVENTURE TOURS (consulté le )
  3. Sur ce thème, voir : (es) Rito y milenarismo en los Andes, del Taki Onqoy a Inkarrí [rite et millénarisme dans les Andes, du Taki Unquy (maladie du chant : rébellion religieuse des Indiens au XVIe siècle) jusqu’à Inkarrí], revue Allpanchis no 10, 1977, p. 84. Et aussi « Inka est le modèle originel de tout être », comme l’affirmaient les Indiens de Canas à José María Arguedas, cité par Nicole Fourtané, op. cit. p. 53 : « Mythe, utopie et contre-utopie dans les Andes : La figure de l'Inca », sur Persée (consulté le )
  4. Jan Szeminski, De las vidas del Inqa Manqu Qhapaq, Ediciones El Lector
  5. a et b (en) María Rostworowski, History of the Inca Realm, Cambridge University Press,
  6. (en) Wilfred Byford-Jones, Four Faces of Peru, Roy Publishers, 1967, p. 17; p. 50.
  7. (en) Pedro Sarmiento de Gamboa et Gabriel de Oviedo, History of the Incas, Hakluyt Society, , p. 72.
  8. (en) Antonio de la Cova, « The Incas », sur www.latinamericanstudies.org.
  9. a et b Henri Favre, Les Incas, coll. « Que sais-je ? »
  10. (de) Ulrike Peters, Die Inka, marixwissen, , 298 p. (ISBN 9783737410557)
  11. a b et c Franck Garcia, Les Incas, Paris, Ellipses,
  12. a b et c María Rostworowski (trad. de l'espagnol par Simon Duran), Le Grand Inca: Pachacútec Inca Yupanqui, Paris, Tallandier, (ISBN 978-2-84734-462-2)
  13. Espinoza, Waldemar, Los Incas, Lima, Amaru Editores, , 3e éd.
  14. José Antonio del Busto, Perú Incaico
  15. Luis Eduardo Valcárcel: Historia del Perú antiguo. Lima
  16. (en) Robert Barker, n Analysis of the Creation of Chronology and Genealogy of the Inca Dynasty in a Selection of Early Peruvian Chronicles (thèse de doctorat), (lire en ligne)
  17. « Reconceiving the Chronology of Inca Imperial Expansion », Radiocarbon, vol. 54, no 2,‎ , p. 219–237 (lire en ligne Accès libre)
  18. (en) Terence N. D’Altroy, The incas, Wiley-Blackwell, coll. « Peoples of America », p. 190

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Voir aussi[modifier | modifier le code]