Santé en République centrafricaine — Wikipédia

La santé en République centrafricaine constitue pour le Gouvernement, une question primordiale et fondamentale pour le développement du pays[1]. Le risque sanitaire important est encore accru en période de crise, les conflits qui déchirent le pays, depuis , ont provoqué l’effondrement du système de santé dans toutes ses composantes[2]. La population centrafricaine souffre beaucoup des conséquences d'une crise humanitaire prolongée due à la guerre et aux déplacements.

Indicateurs de santé[modifier | modifier le code]

Espérance de vie[modifier | modifier le code]

En 2015, l’espérance de vie à la naissance pour les deux sexes est de 52,5 ans, pour les femmes : 54 ans, pour les hommes 51 ans. Ainsi, il est l’un des 8 pays du monde dont l’espérance de vie à la naissance est inférieure à 55 ans.

Taux de mortalité maternelle[modifier | modifier le code]

En 2015, le taux de mortalité maternelle est de 882 pour 100 000 naissances vivantes. Ce qui constitue le plus fort taux au monde après le Sierra Leone. Ce taux était de 1 355 en 2003 et 688 en 1988.

Mortalité infanto-juvénile[modifier | modifier le code]

Le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans est de 130,1 pour 1 000 naissances. Ce qui constitue le 4e plus fort taux au monde après l’Angola, le Tchad et la Somalie.

Suicide[modifier | modifier le code]

Le taux de suicide pour 100 000 personnes est de 7,9 en 2012. Ce qui correspond à la moitié du taux de la France 15,8. Il est aussi moins élevé qu’au Canada 11,4.

Professionnels de santé qualifiés[modifier | modifier le code]

Le taux de professionnel de santé est de 3,1 pour 10 000 habitants pour la période 2005-2009.

Maladies infectieuses[modifier | modifier le code]

Distribution de moustiquaires (2010)

Paludisme[modifier | modifier le code]

Le paludisme endémique dans les zones intertropicales, est le principal problème de santé du pays, il est responsable de la moitié des décès à l'hôpital en 2009[3]. Le taux de prévalence du paludisme est de 325 pour 1 000 personnes à risque en 2013.

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]