Îles Salomon — Wikipédia

Îles Salomon

(en) Solomon Islands

Drapeau
Drapeau des Îles Salomon
Blason
Armoiries des Îles Salomon
Devise en anglais : To Lead Is to Serve (« Diriger c'est servir »)
Hymne en anglais : God Save Our Solomon Islands (« Dieu bénisse nos Îles Salomon »)
Fête nationale
· Événement commémoré
Indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni ()
Description de l'image Solomon Islands on the globe (Oceania centered).svg.
Administration
Forme de l'État Monarchie constitutionnelle
Roi Charles III
Gouverneur général David Vunagi
Premier ministre Manasseh Sogavare
Parlement Parlement national
Langue officielle Anglais
Capitale Honiara

9° 26′ 18″ S, 159° 57′ 59″ E

Géographie
Plus grande ville Honiara
Superficie totale 28 450 km2
(classé 139e)
Superficie en eau 3,2 %
Fuseau horaire UTC + 11
Histoire
Indépendance Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Date
Démographie
Gentilé Salomonien ou Salomonais
Population totale (2020[1]) 685 097 hab.
(classé 167e)
Densité 24 hab./km2
Économie
PIB nominal (2014) en augmentation 1,155 milliards de $
+ 8,96% (172e)
PIB (PPA) (2014) en augmentation 1,090 milliards de $
+ 3,02% (178e)
PIB nominal par hab. (2014) en augmentation 2 009,314 $
+ 6,56% (137e)
PIB (PPA) par hab. (2014) en augmentation 1 895,093 $
+ 0,66% (166e)
Dette publique brute (2014) Nominale :
1,144 milliards de SI$
- 5,69%
Relative :
13,395 % du PIB
- 14,53%
Monnaie Dollar des Îles Salomon (SBD)
Développement
IDH (2021) en diminution 0,564[2] (moyen ; 155e)
IDHI (2010) en augmentation 0,430[2]
Coefficient de Gini (2013) en stagnation 37,1 %[3]
Indice de performance environnementale (2022) en augmentation 35,0[4] (130e)
Divers
Code ISO 3166-1 SLB, SB
Domaine Internet .sb
Indicatif téléphonique +677

Les Îles Salomon[5] (en anglais : Solomon Islands[5]), parfois simplement appelées les Salomon[5], sont un État de Mélanésie situé à l'est-sud-est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. C'est une monarchie constitutionnelle et parlementaire membre du Commonwealth.

Les îles qui composent ce pays se trouvent essentiellement en mer des Salomon et en mer de Corail. Il est constitué d’une douzaine d’îles principales et de près d'un millier d'îles plus petites situées à cheval sur deux archipels : l'archipel des îles Salomon pour la majorité du pays et les îles Santa Cruz pour la province de Temotu[6].

Cet État de Mélanésie conserve encore son nom colonial, contrairement au Vanuatu, voisin, qui s'appelait avant 1980 les Nouvelles-Hébrides. Il doit faire face à d'importantes difficultés économiques et politiques depuis son indépendance.

Histoire[modifier | modifier le code]

Archipel de l’Océanie proche (c’est-à-dire des îles qui, pour la plupart, sont intervisibles, ce qui facilite la navigation entre elles), il est peuplé dès la première phase d’expansion de la culture océanienne Lapita, par des populations qualifiées sans doute à tort de mélanésiennes par Jules Dumont d'Urville en 1831 parce qu’elles sont d'étroites parentes de toutes les populations austronésiennes voisines, et dont rien, du point de vue linguistique et culturel, ne les distingue. Plus proches du foyer initial (situé dans les îles de l'Amirauté), elles sont sans doute parmi les plus fragmentées, surtout du point de vue linguistique. En revanche, aucune parenté étroite n’existe avec les Papous.

Le Royaume-Uni établit un protectorat sur les îles Salomon dans les années 1890, dans le cadre de la Commission du Pacifique occidental, et face à l'expansion coloniale allemande dans cette région notamment en Nouvelle-Guinée et aux Samoa.

De très durs combats ont lieu dans ces îles entre les États-Unis et le Japon durant la Seconde Guerre mondiale (Campagne des îles Salomon).

L’autonomie est accordée le et l’indépendance est proclamée le . Peter Kenilorea devient le premier dirigeant du pays.

En 1986, l’archipel fait appel à l’aide internationale après avoir été dévasté par un cyclone tropical.

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

En , le gouverneur général des Salomon demande officiellement l'aide internationale.

Un important contingent international de sécurité, baptisé RAMSI, commandés par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, composé de soldats et de policiers, et avec des représentants d’une vingtaine d’autres nations du Pacifique dont les Tonga, les îles Fidji et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, commence à se déployer en , sous le nom d'opération « Helpem Fren » (terme signifiant « aider un ami » en pidgin local). Cette force régionale d’assistance est aujourd’hui contestée. Michael Maina, le ministre salomonais de la Police, estime début 2005 que cette force doit être passée en revue en raison de « graves carences ». En revanche, Peter Noble, un Néo-Zélandais, adjoint au « coordinateur spécial » de la RAMSI, quitte ses fonctions en étant chaleureusement félicité par sir Allan Kemakeza. Le coordinateur actuel est un Australien, James Batley, un diplomate de carrière. La mort d’un jeune policier australien, abattu par balles début , a provoqué l’envoi d’une compagnie d’une centaine d’hommes.

Le , l’archipel est frappé par un violent séisme suivi d’un tsunami (Séisme de 2007 aux Îles Salomon). Un nouveau séisme, de magnitude Mw 8, frappe le pays le (Séisme de 2013 aux Îles Salomon).

Les problèmes actuels qui mettent en cause la viabilité de cet archipel sont, entre autres : le déficit budgétaire, la déforestation et le paludisme. Le mécontentement continu de la population mène à un arrêt presque complet de l'activité normale ; les fonctionnaires restent impayés pendant des mois et les réunions du cabinet doivent être tenues dans le secret pour empêcher des seigneurs de guerre locaux de s’y mêler.

En novembre 2021 éclatent des émeutes motivées par les difficultés économiques, leur aggravation par la pandémie de Covid-19 et par la rivalité entre les îles de Malaita, qui se considèrent comme abandonnées et de Guadalcanal, siège de la capitale Honiara. Elles visent notamment le quartier chinois de celle-ci, les tensions s'étant aggravées en 2019 lorsque le gouvernement a décidé de reconnaître la Chine et non plus Taïwan[7].

En , la Chine annonce avoir signé un accord de sécurité avec les îles Salomon, ce qui fait craindre à l'Australie et aux États-Unis l'implantation de bases militaires chinoises[8].

Politique[modifier | modifier le code]

Les Îles Salomon sont une démocratie parlementaire fondée sur le système de Westminster — c'est-à-dire largement inspirée du modèle politique britannique. Les Îles Salomon étant l'un des quinze royaumes du Commonwealth, le chef d'État est actuellement Charles III. La monarchie salomonaise se trouve en état d'union personnelle avec la monarchie britannique, le monarque britannique portant ainsi la Couronne salomonaise. Les fonctions du monarque, en son absence, sont délégués à un gouverneur général, nommé par le roi sur recommandation du Parlement. Les fonctions du monarque et du gouverneur général sont cérémonielles et symboliques.

Le chef du gouvernement est un Premier ministre, élu par le Parlement, et qui gouverne tant qu'il dispose du soutien d'une majorité des députés.

Le Parlement national est un organe monocaméral composé de cinquante députés élus dans autant de circonscriptions au suffrage universel, tous les quatre ans ou à la suite d'une dissolution, et d'un président (speaker) choisi en dehors du Parlement par les députés.

Subdivisions administratives[modifier | modifier le code]

Les Salomon sont divisées en neuf provinces Centrale, Choiseul, Guadalcanal, Isabel, Makira-Ulawa, Malaita, Rennell et Bellona, Temotu et Occidentale, chacune dirigée par une assemblée provinciale élue. S'ajoute aux provinces le territoire abritant la capitale, Honiara, gouverné par un conseil municipal indépendamment de toute province.

La province de Temotu, située dans les îles Santa Cruz, est la seule à ne pas dépendre géographiquement de l'archipel des îles Salomon[6].

Instabilité politique et corruption[modifier | modifier le code]

En raison de la multitude de partis politiques, auxquels les députés s'attachent parfois de manière temporaire et qui ne sont pas fondés sur des différences de programme nettes et pérennes, les gouvernements sont composés de coalitions regroupant plusieurs partis ainsi que des députés sans étiquette. Ces coalitions sont souvent instables ; il est fréquent que des membres du gouvernement rejoignent l'opposition, ou vice-versa, provoquant une chute du gouvernement en cours de mandat.

En 2017, un rapport de Transparency International qualifie l'archipel de « très corrompu »[9].

La corruption et l'instabilité gouvernementale rendent difficile l'action de l'État en réponse aux catastrophes naturelles et crises économiques.

Économie[modifier | modifier le code]

L'économie de subsistance est le secteur économique le plus important. La majeure partie de la population dépend de l’agriculture, de la pêche et de la sylviculture pour au moins une partie de leur vie[10].

La plupart des produits manufacturés et des produits pétroliers doivent être importés. Les îles sont riches en ressources minérales peu exploitées telles que le plomb, le zinc, le nickel et l’or.

Crise économique depuis la fin des années 1990[modifier | modifier le code]

Les problèmes économiques en Asie du Sud-Est ont mené à une diminution brusque de l’industrie du bois de construction et le rendement économique a diminué d’environ 10 % en 1998.

Le gouvernement a institué des réductions de salaire dans le service public et d’autres secteurs[Quand ?]. L’économie a partiellement repris en 1999 grâce à la montée des prix de l’or sur le marché mondial et la première année complète d’exploitation de la mine Gold Ridge. Cependant, dans le milieu de l’année, la fermeture de la principale plantation de palmier à huile du pays jette une ombre sur de futures perspectives. La situation politique désastreuse n’est pas de nature à faciliter la croissance économique.

Déforestation[modifier | modifier le code]

Plus de 100 000 alertes de déforestation sauvage ont déjà été lancées, la Chine étant au cœur de cette crise selon Bill Laurance, professeur d’écologie tropicale à l’université James-Cook[réf. nécessaire].

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte des Salomon.
Les Salomon avaient un score moyen de l'Indice d'intégrité du paysage forestier 2019 de 7.19, le classant 48e sur 172 pays[11].

Les Îles Salomon se situent à cheval sur deux archipels : celui des îles Salomon, partagé avec la Papouasie-Nouvelle-Guinée, situé au nord-ouest, et celui des îles Santa Cruz, situé au sud-est. Ce dernier archipel est occupé par une grande partie de la province de Temotu. Le reste du pays est situé dans l'archipel des Salomon. L'île Bougainville de la Papouasie-Nouvelle-Guinée appartient géographiquement à l'archipel des Salomon. Le pays est situé en Océanie, dans l'ensemble géographique appelé Mélanésie où il occupe plusieurs espaces maritimes. Les plus grandes îles, au nord-ouest, se trouvent en mer des Salomon ; à l'est-sud-est les îles Santa Cruz et Duff baignent la mer de Corail, à l'exception de Tikopia, Anuta et Fatutaka qui, plus éloignées vers l'est, sont situées dans l'océan Pacifique sud. Par ailleurs, ce dernier borde de tous côtés l'atoll de Sikaiana, qui se retrouve isolé à 196 km à l'est-nord-est de l'île de Malaita. Les îles principales sont Choiseul, les îles de la Nouvelle-Géorgie, Santa Isabel, les îles Russell, les îles Florida, Malaita, Guadalcanal, Sikaiana, Maramasike, Sa’a, Uki Ni Masi (en), San Cristóbal, Santa Ana, Rennell, Bellona et les îles Santa Cruz.

La distance entre les îles les plus occidentales et les plus orientales est d’environ 1 500 kilomètres. Au sud-est, les îles Santa Cruz, qui se situent au nord du Vanuatu, sont particulièrement isolées, à plus de 200 kilomètres des autres îles. Des volcans avec des degrés variables d’activité sont situés sur certaines des plus grandes îles, alors que plusieurs des îles les plus petites sont simplement des atolls minuscules recouverts de sable et de cocotiers.

Au nord-ouest de l’archipel, l’île Bougainville et d'autres petites îles liées sont incluses géographiquement dans les Salomon (d'où leur nom anglais de North Solomons), bien que politiquement elles soient rattachées à la Papouasie-Nouvelle-Guinée avec un statut d'autonomie depuis 2004.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

Les Salomon comptent 667 000 habitants en 2018, soit une densité de 23 hab./km2. La croissance démographique est alors de 2,1 %[12]. Les îles les plus peuplées sont à cette date celles de Malaita (155 000) et de Guadalcanal (237 000). Honaira, la capitale, sur l'île de Guadalcanal, compte 216 000 habitants. Aucune autre ville ne dépasse 10 000 habitants[12].

Langues[modifier | modifier le code]

La langue officielle des Salomon est l'anglais. La langue la plus répandue est le pijin des Salomon, proche du bichelamar parlé au Vanuatu.

De nombreuses langues méso-mélanésiennes (une soixantaine, environ 90 % de la population) natives y sont parlées, ainsi que quatre langues papoues, quelques langues polynésiennes ou encore le gilbertin, langue micronésienne.

Religions[modifier | modifier le code]

Selon le Pew Research Center, en 2010, 97,4 % des habitants des Îles Salomon sont chrétiens, principalement protestants (76,6 %) et dans une bien moindre mesure catholiques (19 %). De plus, 1,3 % de la population pratique une religion populaire[13].

Selon les chiffres du recensement de 2015 présentés par le ministère français des Affaires étrangères, la proportion des chrétiens au sein de la population est de 92 % dont 45 % d'anglicans, 18 % de catholiques, 12 % de méthodistes, 9 % baptistes. En outre, l'archipel compte une importante communauté Baha’i et quelques centaines de musulmans[14].

Santé[modifier | modifier le code]

Présence active d'un paludisme à plasmodium falciparum.

Culture[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Journaux[modifier | modifier le code]

Il existe un quotidien, le Solomon Star, un site Internet quotidien d'informations en ligne, Solomon Times Online (www.solomontimes.com), deux hebdomadaires, Solomon's Voice et Solomon Times, et deux mensuels, Agrikalsa Nius et Citizen's Press.

Radio[modifier | modifier le code]

La radio est le type de média le plus influent aux Îles Salomon en raison des différences linguistiques, de l'analphabétisme et de la difficulté de recevoir les signaux de télévision dans certaines régions du pays[15].

La Solomon Islands Broadcasting Corporation (SIBC) exploite des services de radio publique, notamment les stations nationales Radio Happy Isles 1037 sur les ondes moyennes et sur la FM : Wantok FM 96.3 et les stations provinciales Radio Happy Lagoon anciennement, Radio Temotu. Il y a deux stations FM commerciales, Z FM sur 99,5 Mhz à Honiara mais recevable sur une grande majorité de l'île en dehors de Honiara, et PAOA FM sur 97,7 Mhz à Honiara (diffusant également sur 107,5 Mhz à Auki), et une station de radio FM communautaire, Gold Ridge FM sur 88,7 Mhz.

Télévision[modifier | modifier le code]

Il n’existe pas de service de télévision qui couvre l’ensemble des Îles Salomon et elle est seulement disponible dans les six centres principaux de quatre provinces sur neuf.

Les chaînes de télévision par satellite peuvent être reçues.

À Honiara, il existe un service de télévision numérique et en ligne analogique HD gratuit appelé Telekom Television Limited, exploité par la Solomon Telekom Co Ltd et rediffusé sur un certain nombre de services de télévision régionales voir internationales comme : ABC Australia et BBC World News. Les résidents peuvent également s'abonner à SATSOL, un service de télévision numérique payant, retransmettant la télévision par satellite.

La Solomon Islands Broadcasting Corporation compte lancer une chaîne de télévision nationale « à temps pour les 17e Jeux du Pacifique en novembre 2023 » à Honiara, avec l'aide de l'entreprise néo-zélandaise MMG Communications[16],[17].

Censure depuis 2022[modifier | modifier le code]

En 2022, le gouvernement très controversé du Premier ministre Manasseh Sogavare critique la société publique de radiodiffusion australienne, la Australian Broadcasting Corporation (ABC), pour sa couverture des relations entre le gouvernement Sogavare et la république populaire de Chine. La ABC répond que son reportage a simplement rapporté le point de vue d'habitants des îles[18]. Le gouvernement Sogavare a par ailleurs un temps envisagé d'interdire l'entrée de journalistes étrangers qui ne respecteraient pas les attentes du gouvernement, ainsi que d'interdire Facebook qui est un moyen d'accès des Salomonais à des points de vue hostiles au gouvernement[19],[20],[21].

En 2022, le gouvernement Sogavare accuse la Solomon Islands Broadcasting Corporation (la société publique nationale de radiodiffusion) de trop donner la parole à des personnalités de l'opposition parlementaire, et abroge en juin, sans consultations, le statut d'entreprise publique de la SIBC. Il place ainsi la SIBC sous le contrôle direct du gouvernement, tout en promettant de respecter son indépendance éditoriale et de ne pas exercer de censure[21]. Le comité de direction de la SIBC est toutefois désormais nommé par le Premier ministre, et dès la fin juillet, le gouvernement censure la SIBC en lui ordonnant de ne pas diffuser de « points de vue critiquant le gouvernement »[21]. La Fédération internationale des journalistes condamne cette prise de contrôle de la SIBC par le gouvernement[21].

Musique[modifier | modifier le code]

Flûte de pan traditionnelle du XIXe (MHNT).

Très présente dans la culture traditionnelle, la musique repose sur de grands ensembles de flûtes de pan.

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
7 juillet jour de l'indépendance indépendance accordée par le Royaume-Uni le

Artistes salomoniens[modifier | modifier le code]

Culture populaire[modifier | modifier le code]

La plateforme d'entraînement à la maison et jeu vidéo Zwift a recréé des parcours de cyclisme et de course à pied virtuels sur ces îles, renommées Watopia.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « The World Factbook — Central Intelligence Agency », sur cia.gov (consulté le ).
  2. a et b Rapport sur le développement humain 2021/2022 : Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation, New York, Programme des Nations unies pour le développement, , 337 p. (ISBN 978-92-1-126452-4, lire en ligne).
  3. (en) « Gini Index coefficient - distribution of family income », sur The World Factbook, Central Intelligence Agency (consulté le ).
  4. (en) Martin J. Wolf, John W. Emerson, Daniel C. Esty, Alex de Sherbinin, Zachary A. Wendling et al., 2022 Environmental Performance Index, New Haven, Connecticut, États-Unis, Yale Center for Environmental Law & Policy, , 192 p. (lire en ligne [PDF]).
  5. a b et c (fr) Commission nationale de toponymie, conseil national de l'information géographique, Pays, territoires et villes du monde juillet 2021, , 34 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 30
  6. a et b Atlas du 21e siècle, Nathan, , p. 143.
  7. « Iles Salomon : troisième jour d’émeutes, un couvre-feu instauré dans la capitale », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. AFP, « La Chine annonce avoir signé un accord de sécurité controversé avec les Iles Salomon », sur rtbf.be, .
  9. Isabelle Dellerba, « Les îles Salomon divisées face à l’influence chinoise », sur Le Monde, (consulté le )
  10. Lindsay Brown et al.: Papua New Guinea & Solomon Islands, p. 204. Loney Planet Global Ltd, Londres 2016
  11. (en) H. S. Grantham, A. Duncan, T. D. Evans, K. R. Jones, H. L. Beyer, R. Schuster, J. Walston, J. C. Ray, J. G. Robinson, M. Callow, T. Clements, H. M. Costa, A. DeGemmis, P. R. Elsen, J. Ervin, P. Franco, E. Goldman, S. Goetz, A. Hansen, E. Hofsvang, P. Jantz, S. Jupiter, A. Kang, P. Langhammer, W. F. Laurance, S. Lieberman, M. Linkie, Y. Malhi, S. Maxwell, M. Mendez, R. Mittermeier, N. J. Murray, H. Possingham, J. Radachowsky, S. Saatchi, C. Samper, J. Silverman, A. Shapiro, B. Strassburg, T. Stevens, E. Stokes, R. Taylor, T. Tear, R. Tizard, O. Venter, P. Visconti, S. Wang et J. E. M. Watson, « Anthropogenic modification of forests means only 40% of remaining forests have high ecosystem integrity - Supplementary material », Nature Communications, vol. 11, no 1,‎ (ISSN 2041-1723, DOI 10.1038/s41467-020-19493-3)
  12. a et b « Salomon », PopulationData, lire en ligne, consulté le 26 novembre 2021
  13. (en) « Religions in Solomon Islands », sur globalreligiousfutures.org.
  14. « Présentation des Iles Salomon », sur diplomatie.gouv.fr (consulté le ).
  15. (en) "Solomon Islands media guide", BBC News, 1er février 2023
  16. (en) "Australia’s ABC and Solomon Islands Broadcasting Corporation sign historic new agreement", Australian Broadcasting Corporation, 28 mars 2023
  17. (en) "Solomon Islands Broadcasting Corporation awards SIBC TV build contract in time for Pacific Games", Pacific News Service, 9 mars 2023
  18. (en) « ABC response to Solomon Islands OPMC press release », sur About the ABC (consulté le )
  19. (en) Guardian staff, « Solomon Islands to ban foreign journalists who are not ‘respectful’ – report », sur the Guardian, (consulté le )
  20. (en) « Solomon Islands threatens to ban foreign journalists entry into country over 'demeaning' coverage », ABC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. a b c et d (en) "The future of public broadcasting is in danger in Solomon Islands", The Strategist, Institut australien de stratégie politique, 29 septembre 2022

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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