Salmane ben Abdelaziz Al Saoud — Wikipédia

Salmane ben Abdelaziz Al Saoud
(ar) سلمان بن عبد العزيز آل سعود
Illustration.
Le roi Salmane en février 2020.
Titre
Roi d'Arabie saoudite
En fonction depuis le
(9 ans, 2 mois et 5 jours)
Premier ministre Lui-même
Mohammed ben Salmane
Prédécesseur Abdallah
Premier ministre d'Arabie saoudite

(7 ans, 8 mois et 4 jours)
Monarque Lui-même
Prédécesseur Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud
Successeur Mohammed ben Salmane
Prince héritier d'Arabie saoudite
Premier vice-Premier ministre

(2 ans, 7 mois et 4 jours)
Prédécesseur Nayef ben Abdelaziz Al Saoud
Successeur Moukrine ben Abdelaziz Al Saoud
Ministre de la Défense saoudien

(3 ans, 2 mois et 17 jours)
Prédécesseur Sultan ben Abdelaziz Al Saoud
Successeur Mohammed ben Salmane Al Saoud
Gouverneur de la province de Riyad

(environ 56 ans)
Prédécesseur Sultan ben Abdelaziz Al Saoud et Nayef ben Abdelaziz Al Saoud
Successeur Soutam ben Abdelaziz Al Saoud
Biographie
Dynastie Saoud
Nom de naissance Salmane ben Abdelaziz ben Abderrahman ben Fayçal ben Turki ben Abdallah ben Mohammed Al Saoud
Date de naissance (88 ans)
Lieu de naissance Riyad (Arabie saoudite)
Nationalité saoudienne
Père Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud
Mère Hassa bint Ahmed Al Soudayri
Fratrie Saoud
Fayçal
Khaled
Fahd
Abdallah
Sultan
Nayef
Moukrine
Conjoint Sultana bint Turki Al Sudairi (décédée en 2011)
Sarah bint Faisal Al Subai'ai (divorcée)
Fahda bint Falah Al Hathleen
Enfants 13 enfants dont :
Sultan ben Salmane Al Saoud
Mohammed ben Salmane Al Saoud
Héritier Moukrine ben Abdelaziz Al Saoud (janv.-avril 2015)
Mohammed ben Nayef Al Saoud (2015-2017)
Mohammed ben Salmane Al Saoud (depuis 2017)
Religion islam sunnite
Résidence palais d'Al-Yamamah
(Riyad)

Signature de Salmane ben Abdelaziz Al Saoud(ar) سلمان بن عبد العزيز آل سعود

Salmane ben Abdelaziz Al Saoud
Monarques d'Arabie saoudite
Premiers ministres d'Arabie saoudite

Salmane ben Abdelaziz Al Saoud (arabe : سلمان بن عبد العزيز آل سعود, Salmān bin ʻAbd al-ʻAzīz Āl Saʻūd) ou, de manière plus courte, Salmane, né le [1] à Riyad, est roi d'Arabie saoudite depuis le .

Il est membre de la dynastie saoudienne et l'un des fils d'Ibn Séoud, le fondateur de l'Arabie saoudite, en 1932.

Gouverneur de Riyad pendant plus de cinquante ans, il est nommé ministre de la Défense d’Arabie saoudite en 2011 et prince héritier l'année suivante.

Il succède à son demi-frère Abdallah, en tant que roi, en 2015. Il est également Premier ministre de 2015 à 2022, fonction traditionnellement occupée par le monarque.

Âgé de 88 ans, il est l'un des plus vieux dirigeants du monde.

Situation personnelle[modifier | modifier le code]

Origines et famille[modifier | modifier le code]

Salmane ben Abdelaziz Al Saoud dans sa jeunesse.

Salmane est le vingt-cinquième fils d'Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud[2] et le sixième des sept Soudayris, les fils de Hassa bint Ahmed Al Soudayri[3], dont font également partie le roi Fahd ainsi que les princes héritiers Sultan et Nayef. Les Soudayris sont considérés comme l'aile dure de la famille royale, alors que le clan du défunt roi Abdallah, leur demi-frère, est relativement plus modéré[4].

Études et formation[modifier | modifier le code]

Éduqué à l'École des princes (en) de Riyad, il étudie la religion et les sciences. Il a été très proche de son frère Sultan qu'il a accompagné aux États-Unis lors de ses séjours médicaux, jusqu'à son décès.

Mariages et descendance[modifier | modifier le code]

Salmane a eu trois épouses et est le père de douze fils (dont deux sont morts) et d'une fille :

  1. Sultana bint Tourki Al Soudayri (1940-2011), mère de :
  2. Sarah bint Faisal Al Subai'ai, mère de :
    • Saoud.
  3. Fahda bint Falah ben Sultan Al Hithalayn, mère de :
    • Mohammed ben Salmane (né en 1985) ministre de la Défense (-), vice-prince héritier (-) puis prince héritier (depuis le ) et Premier ministre (depuis le ) ;
    • Turki ben Salmane (en), président de la société Saudi Research and Marketing Group qui édite l'influent journal panarabe Asharq al-Awsat qu'on dit directement contrôlé par Salmane[6] ;
    • Khaled ben Salmane (en), ambassadeur d'Arabie saoudite auprès des États-Unis depuis [7] ;
    • Nayef ben Salmane ;
    • Bandar ben Salmane ;
    • Rakan ben Salmane.

Courte carrière politique[modifier | modifier le code]

Gouverneur de la province de Riyad[modifier | modifier le code]

Salmane ben Abdelaziz et Vladimir Poutine en 2007.

Salmane est gouverneur de la province de Riyad de 1955 à 1960 puis de 1963 à 2011[2].

Ministre de la Défense[modifier | modifier le code]

Le , il est nommé ministre de la Défense par son demi-frère le roi Abdallah. Il y remplace son frère Sultan, mort peu avant[4],[8]. C'est le prince Fahd ben Abdallah ben Mohammed Al Saoud qui remplace Sultan au poste de ministre de l'Aviation.

Prince héritier d'Arabie Saoudite[modifier | modifier le code]

Mort de son frère et nomination[modifier | modifier le code]

Son frère Nayef, prince héritier, meurt le et le , le Conseil d'allégeance choisit Salmane comme nouveau prince héritier. Il est aussi nommé vice-Premier ministre[9]. Son autre frère Ahmed est nommé ministre de l'Intérieur[10].

Proximité avec les conservateurs religieux[modifier | modifier le code]

Dans le contexte politique saoudien, Salmane est généralement considéré comme traditionaliste, mais moins lié aux religieux ultraconservateurs que son frère Nayef[6].

Roi d'Arabie saoudite[modifier | modifier le code]

Accession au trône[modifier | modifier le code]

Il devient roi d'Arabie saoudite à 79 ans, à la suite du décès de son demi-frère Abdallah, le [11]. C'est le sixième fils du fondateur du Royaume, Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud, décédé en 1953 à l'âge de 72 ans, à accéder au trône. Déjà âgé et souffrant de problèmes de santé multiples (il a été opéré en 2010 d'une hernie discale[12]) et notamment de la maladie d'Alzheimer au moment de son accession au pouvoir, les observateurs étrangers s'attendent à un règne de transition[13]. Il confère à son demi-frère Moukrine ben Abdelaziz Al Saoud, plus jeune des fils d'Abdelaziz Al Saoud, le titre de prince héritier. Ce dernier ne lui succède cependant pas au ministère de la défense qui est attribué au fils de Salmane, Mohammed ben Salmane Al Saoud[14].

La prise de fonction de Salmane marque le regain d'influence du clan des Soudayri dont fait partie le nouveau roi ainsi que ses frères défunts, Fahd (1921-2005), roi de 1982 à sa mort, Sultan (1928-2011), prince héritier de 2005 à sa mort et Nayef (1933-2012), prince héritier de 2011 à sa mort. C'est le fils de ce dernier, Mohammed ben Nayef Al Saoud qui est nommé héritier en second par le nouveau roi[15]. Cette désignation marque le passage du pouvoir aux petits-fils d'Abdelaziz Al Saoud.

Purge au sein de son clan[modifier | modifier le code]

Arrivé au pouvoir, le nouveau roi évince les proches de son prédécesseur, limogeant deux de ses fils, le prince Michaal (gouverneur de la région de La Mecque) et le prince Turki (gouverneur de Riyad) ainsi que Khaled al-Twaijri (ancien chambellan de la cour), Bandar Ben Sultan (secrétaire général du Conseil de sécurité nationale) et le prince Khaled Ben Bandar (chef des renseignements). Ces décisions sont commentées comme étant une revanche, alors que le roi Abdallah avait, en 2014, essayé d'écarter des proches de Salmane. D'importantes nouvelles nominations ont également eu lieu, notamment à la tête des ministères des Affaires sociales, de la Culture et de l'Information, à la tête de la Bourse ainsi qu'à celle de la police religieuse. Une prime équivalente à deux mois de salaire est également versée aux employés du gouvernement (et dans une moindre mesure aux étudiants et retraités) pour garantir la paix sociale[16].

Politique intérieure[modifier | modifier le code]

En , il procède à un nouveau remaniement en nommant son neveu Mohammed ben Nayef Al Saoud prince héritier, relevant de fait l'ancien prince héritier Moukrine ben Abdelaziz Al Saoud, un fait inédit dans l'histoire de la monarchie saoudienne. Son fils, Mohammed ben Salmane Al Saoud est nommé quant à lui héritier en second. À cette date, le roi et ses deux successeurs potentiels appartiennent donc au clan des Soudeyri. Le ministre des Affaires étrangères Saoud al-Fayçal Al Saoud, en poste depuis 1975, est pour sa part remplacé par Adel al-Joubeir, alors ambassadeur du royaume aux États-Unis. Ces décisions sont analysées comme une volonté du roi de rajeunir l'équipe dirigeante du pays[17].

Il est cité dans l'affaire des Panama Papers en [18].

Le , à la surprise générale, le roi Salmane fait destituer son neveu Mohammed ben Nayef[19], prince héritier, pour le remplacer par son fils Mohammed ben Salmane (dit MBS), âgé de 31 ans, qui devrait donc succéder à son père, alors que depuis la destitution en 1964 de Saoud ben Abdelaziz, le trône était revenu successivement à l'un de ses frères[20].

Le , le roi Salmane crée une commission anti-corruption dirigée par son fils Mohammed et déclenche une purge sans précédent qui voit l'arrestation de dizaines de princes, ministres et hommes d'affaires, officiellement pour renforcer la confiance dans l'État de droit et promouvoir les futurs investissements, mais qui concentre les principaux pouvoirs aux mains de son fils[21].

Le , il nomme son fils et prince héritier Premier ministre, fonction qu'il occupait depuis son accession au trône et traditionnellement cumulée avec celle de roi par nombre de ses prédécesseurs[22].

Politique étrangère[modifier | modifier le code]

Le roi Salmane avec le président américain Barack Obama (2015).

La guerre menée par les troupes saoudiennes au Yémen, entre bombardements aériens et blocage des voies de ravitaillement, conduit à une épidémie de choléra et à une famine qui pourrait atteindre des « proportions bibliques »[23]. D'après l'Organisation mondiale de la santé, pour le seul mois de , plus de 500 personnes sont mortes du choléra et 65 000 autres infectées par l’épidémie[24]. La famine aurait, quant à elle, laissée plus de 10 000 morts derrière elle et pourrait à terme concerner jusqu'à 19 des 27 millions d'habitants du pays, selon le secrétaire général adjoint des Nations unies Jan Egeland[25]. Des ONG accusent par ailleurs l'Arabie saoudite de frapper leurs établissements[26].

En , l'Arabie saoudite rompt ses relations diplomatiques et accords commerciaux avec le Qatar, qu'elle accuse de « soutien au terrorisme », notamment à Al-Qaida, à l’État islamique et aux Frères musulmans[27].

Problèmes de santé[modifier | modifier le code]

Le , il subit une ablation de la vésicule biliaire, après avoir passé 10 jours à l'hôpital Roi-Fayçal de Riyad[28],[29]. Le 8 mai 2022, le palais annonce dans un communiqué que le roi a été de nouveau hospitalisé à Riyad pour des « examens médicaux », sans préciser la nature de ces derniers[30].

Succession[modifier | modifier le code]

Le roi Salmane, monté sur le trône à la mort de son frère en 2015, règne désormais depuis plus de sept ans. Après sa mort, c’est son fils Mohammed ben Salmane, nommé prince héritier en 2017, qui lui succèdera. Depuis quelques années, ce dernier remplace fréquemment son père lors d’évènements publics en raison des problèmes de santé du roi, mais aussi de son grand âge.

Polémiques[modifier | modifier le code]

Le roi Salmane avec le président américain Donald Trump à Riyad le 20 mai 2017.

Il possède le château de l'Horizon, situé à Vallauris en France. À l'été 2015, sa venue sur place donne lieu à une polémique car ses services ont fait couler une dalle de béton sur la plage de la Mirandole afin d'installer un ascenseur. Une grille est par ailleurs posée afin d'interdire l'accès à la plage, avant que la mairie n'intervienne et arrête les travaux. Une rénovation du château est effectuée. La maire de Vallauris et un élu écologiste s'opposent aux restrictions demandées par le roi. La polémique prend une envergure nationale en France, alors qu'est révélé qu'une femme CRS aurait été écartée du dispositif de sécurité à la demande des Saoudiens, ce que le préfet dément. Un policier en faction est renversé par une voiture de la délégation saoudienne[31].

Décorations et distinctions[modifier | modifier le code]

Salmane ben Abdelaziz Al Saoud possède de nombreux titres et grades militaires honoraires, est le souverain de nombreux ordres dans son royaume et a reçu des distinctions et des honneurs dans le monde entier dont[32]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « The Custodian of the Two Holy Mosques King Salman bin Abdulaziz Al Saud | kingdom of Saudi Arabia - Ministry of Foreign Affairs », sur www.mofa.gov.sa (consulté le )
  2. a et b Saudi king names Prince Salman to defence post, AFP, 5 novembre 2011
  3. Royal Family Directory
  4. a et b (en) « Saudi King Appoints Brother as Defense Minister », The New York Times,
  5. « Saudi Arabia names Naif Al-Otaibi Deputy Oil Minister », sur worldoil.com (consulté le ).
  6. a et b (en) « Saudi Arabia names Defense Minister Prince Salman new heir to throne », Washington Post,
  7. (en) « Saudi Arabia’s young prince U-turns on reform », The Economist,
  8. « Le roi d'Arabie saoudite nomme son demi-frère ministre de la défense », Le Monde,
  9. « Le prince Salmane désigné prince héritier », France 24,
  10. (en) « Saudi Arabia names Prince Salman as heir apparent », BBC,
  11. Gilles Paris, « La mort d’Abdallah, monarque équilibriste », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Salmane, 79 ans, nouveau roi d'Arabie saoudite », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. Benjamin Barthe, « Arabie saoudite : « A 79 ans, avec la maladie et l’âge, Salman sera un roi de transition » », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  14. Le roi Salmane réaffirme l’influence des sept Soudayris, écarte un proche conseiller d'Abdallah - Middle East Eye, 24 janvier 2015.
  15. Benjamin Barthe, « Mohamed Ben Nayef, nouvel homme fort en Arabie saoudite », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  16. Georges Mabrunot, « Arabie : le roi Salmane évince les proches d'Abdallah », Le Figaro, samedi 31 janvier / dimanche 1er février 2015, page 7.
  17. Ian Geoffrey Timberlake, « Remaniement en Arabie: le roi nomme un nouveau prince héritier, promeut son fils », yahoo.com, 29 avril 2015.
  18. « The Power Players », sur panamapapers.icij.org (consulté le )
  19. Le roi d'Arabie saoudite nomme son fils prince héritier, AFP, 21 juin 2017.
  20. « Arabie SaouditeLes règles de succession d’une monarchie », L'Economiste,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. « Arrestations de princes et ministres, limogeages dans les forces armées... Une purge "sans précédent" en Arabie saoudite », Le Huffington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. « Arabie saoudite : le prince héritier Mohammed Ben Salman nommé premier ministre », Le Figaro,
  23. « Egeland craint "une famine aux proportions bibliques" au Yémen », L'Orient-Le Jour,‎ (lire en ligne)
  24. « Le Yémen en proie à une épidémie de choléra et menacé de famine », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  25. « Yémen. Famine, choléra, mortalité maternelle, dizaines de milliers de civils tués. Une guerre oubliée », sur Alencontre.org
  26. « Au Yémen, un hôpital de Médecins sans frontières visé par des frappes aériennes », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  27. « Qatar : l'hypocrisie de l'Arabie saoudite sur le financement du terrorisme », La Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. « Arabie saoudite : le roi Salman hospitalisé, visite du premier ministre irakien reportée », sur Le Figaro (consulté le )
  29. « Arabie saoudite: le roi quitte l'hôpital après l'ablation de sa vésicule biliaire », sur Le Figaro (consulté le )
  30. « Le roi saoudien hospitalisé pour des examens », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  31. Hervé Gattegno, « Vacances royales », Vanity Fair n°28, octobre 2015, pages 160-165.
  32. a b c et d « A New King for Saudi Arabia: H.E. King Salman bin Abdulaziz Al Saud », sur bilateralchamber.org.
  33. « Saudi Arabia’s King Salman Holds Official Talks With South Africa’s Zuma », sur eurasiareview.com,
  34. (en) « Saudi King Salman begins official visit to Bahrain », sur gdnonline.com,
  35. « Saudi King Salman receives Bangladesh PM, holds lunch in her honor », sur english.alarabiya.net,
  36. (en) « King Salman conferred Brunei’s highest honor », sur arabnews.com,
  37. « King Salman holds talks with Djibouti leader », sur archive.org, .
  38. « Egypt's Sisi awards Saudi King Salman 'Order of the Nile' honour », sur english.ahram.org.eg, .
  39. « King starts Gulf tour with UAE visit », sur arabnews.com, .
  40. « Otras disposiciones », sur boe.es, .
  41. « Top Guinea medal for King », sur arabnews.com, .
  42. (en) « Saudi King Salman increases Indonesia's haj quota », sur english.astroawani.com,
  43. (en) « King Salman to hold talks with Japanese premier today », sur arabnews.com,
  44. « Saudi Arabia’s King Salman receives Jordan’s highest award », sur english.alarabiya.net,
  45. (en) « Kuwaiti Crown Prince hosts banquet in honor of King Salman », sur saudigazette.com.sa,
  46. « Senarai Penerima Darjah Kebesaran, Bintang dan Pingat Persekutuan », sur istiadat.gov.my, .
  47. « Saudi Arabia’s King Salman Arrives in Morocco », sur moroccoworldnews.com, .
  48. « Mexico eyes Gulf investment funds », sur arabnews.com, .
  49. « King Salman, Niger president discuss ties », sur arabnews.com, .
  50. (en) « Nawaz Sharif holds talks with Saudi King Salman », sur dawn.com,
  51. « Mahmoud Abbas and King Salman bin Abdul Aziz Al Saud », sur zimbio.com, .
  52. « Macky Sall reçu et décoré par le Roi Salman d'Arabie Saoudite », sur dakaractu.com, .
  53. « King Salman awarded medal of honor », sur albiladdailyeng.com,
  54. « King Salman, Tunisian president hold talks, oversee signing of two deals & confer medals », sur saudigazette.com.sa,
  55. « Colloqui ufficiali tra il Custode delle Due Sacre Moschee e il Presidente Erdogan, nel corso della visita di Stato di Re Salman in Turchia », sur arabia-saudita.it, .
  56. « Riyadh, Kiev cement relations with President Poroshenko’s Saudi visit », sur arabnews.com,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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