Sainte-Croix (îles Vierges des États-Unis) — Wikipédia

Sainte-Croix
Saint Croix (en)
Image satellite de Sainte-Croix en janvier 1993.
Image satellite de Sainte-Croix en janvier 1993.
Géographie
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Archipel Petites Antilles
Localisation Mer des Caraïbes (océan Atlantique)
Coordonnées 17° 45′ N, 64° 45′ O
Superficie 215 km2
Point culminant Mont Eagle (355 m)
Administration
Territoire non-incorporé organisé Drapeau des Îles Vierges des États-Unis Îles Vierges des États-Unis
Démographie
Population 60 100 hab. (2004)
Densité 279,53 hab./km2
Plus grande ville Christiansted
Autres informations
Découverte Préhistoire
Fuseau horaire UTC−04:00
Géolocalisation sur la carte : Petites Antilles
(Voir situation sur carte : Petites Antilles)
Sainte-Croix
Sainte-Croix
Géolocalisation sur la carte : îles Vierges des États-Unis
(Voir situation sur carte : îles Vierges des États-Unis)
Sainte-Croix
Sainte-Croix
Îles aux États-Unis

Sainte-Croix (en anglais Saint Croix) est une île qui constitue, avec celles de Saint John et Saint Thomas, les îles Vierges des États-Unis, archipel faisant partie des Antilles. Sainte-Croix est l'île la plus grande et la plus méridionale des trois. C'est une possession des États-Unis.

D'une superficie de 215 km2, l'île possédait une population de 50 601 habitants au recensement de 2010[1] et a comme ville principale la ville de Christiansted. La deuxième est Frederiksted.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le premier Européen à aborder l'île est Christophe Colomb en 1493 lors de son deuxième voyage pour le Nouveau Monde. Ce dernier la baptisa alors Santa Cruz (Sainte-Croix).

En 1625, les Hollandais colonisent l'île mais sont rapidement délogés par les Anglais en 1645. Ces derniers sont à leur tour chassés par les Espagnols en 1650. L'année suivante, Sainte-Croix devient française via le concours du gouverneur de Saint-Christophe, Philippe de Longvilliers de Poincy, qui permet l'acquisition de l'île par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Elle reste française de jusqu'à sa revente en 1733 à la Compagnie danoise des Indes occidentales et de Guinée, puis reprise en main directement par Frédéric V de Danemark en 1754. L'île faisait alors partie des Antilles danoises.

En 1917, l'île fut rachetée par les États-Unis. En 1986, il ne restait plus que 50 locuteurs du danois, tous âgés de plus de 75 ans. Ils étaient tous bilingues anglais/danois.

Description[modifier | modifier le code]

L'île présente un double visage. D'un côté, une vaste forêt tropicale, des récifs coralliens et des plages aux rochers hérissés de cactus géants. De l'autre, sur la côte sud, un vaste port à conteneurs inauguré en 1966, voisinant avec la Hovensa (en), longtemps l'une des dix plus grandes raffineries de pétrole au monde, qui traitait quotidiennement 500 000 barils de brut en provenance du Venezuela et qui a fermé en 2012, entrainant un chômage important[2]. Longtemps prospère grâce à ses plantations de canne à sucre, dont l'exploitation ne s'est arrêtée qu'en 1966, Sainte-Croix a diversifié son économie, misant à la fois sur l'industrie, le tourisme balnéaire et les casinos. L'île n'a pas pour autant renoncé à sa tradition sucrière : fondée en 1760, la Cruzan Distillery continue à produire un rhum réputé, appelé le Cruzan Rum (en), grâce à du jus de canne importé d'autres îles des Caraïbes.

Elle est connue aussi pour son radiotélescope astronomique qui est l'un des dix que comprend le Very Long Baseline Array (traduisible par réseau à très longue ligne de base).

Personnalités notoires[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Population of the United States Virgin Islands by Estate: 2010 », sur Census.gov, U.S. Census Bureau, (consulté le )
  2. (en) « Americas: Former Hovensa St Croix refinery could restart in late 2019 », in: Bunkerspot, 6 novembre 2018 — en ligne.
  3. « Audrey LORDE – Une Vie, une Œuvre : poète guerrière (France Culture, 2017) » (consulté le )
  4. (en-US) Martin Selsoe Sorensen, « Denmark Gets First Public Statue of a Black Woman, a ‘Rebel Queen’ », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )