Saint-Wandrille-Rançon — Wikipédia

Saint-Wandrille-Rançon
Saint-Wandrille-Rançon
Centre-bourg ancien.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Commune Rives-en-Seine
Intercommunalité Caux-Vallée de Seine
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Annic Dessaux
2016-2020
Code postal 76490
Code commune 76659
Démographie
Gentilé Wandrégésilien
Population 1 196 hab. (2013)
Densité 66 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 31′ 41″ nord, 0° 46′ 05″ est
Altitude Min. 2 m
Max. 122 m
Superficie 18,11 km2
Élections
Départementales Notre-Dame-de-Gravenchon
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Rives-en-Seine
Localisation
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Saint-Wandrille-Rançon est une ancienne commune française, située dans le département de la Seine-Maritime en Normandie.

Elle fait partie du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande.

Saint-Wandrille-Rançon, créée en 1825, a fusionné le avec deux autres communes voisines dans la commune de Rives-en-Seine.

Les habitants de Saint-Wandrille-Rançon s'appellent les Wandrégésiliennes et les Wandrégésiliens.

Géographie[modifier | modifier le code]

C'est un village situé sur la rive droite de la Seine, entre Le Havre et Rouen. Il fait partie du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande et du canton de Caudebec-en-Caux. Il est surtout connu pour son abbaye, l'abbaye de Saint-Wandrille.

Les rivières de 3 km chacune Fontenelle[1] et Rançon[2] traversent le village avant de se jeter dans la Seine.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les deux communes de Saint-Wandrille et de Rançon ont fusionné en 1825.

  • Saint Wandrille : est attesté sous les formes sancti Wandregisilli et sancti Wandregisili en 1006 et 1007, Sancto Wandregisilo vers 1060, Sancti Wandresili en 1066[3].
    Saint Wandrille de Fontenelle, surnommé aussi Wandon (en latin Wandregisilius, du germanique Wandergisel), est un moine né vers l'an 600 près de Verdun et mort le à Saint-Wandrille-Rançon dans l'abbaye qu'il avait fondée.
  • Rançon : est une ancienne paroisse attestée anciennement sous les formes Rosontio en 829, Resentio en 1025 - 1026 et Resenchon en 1074.
    Ce toponyme s'apparente à Ressons (Aisne, Ressontius en 858), à Ressons-sur-Matz (Oise, Rossontus en 840). Il s'agit d'un composé de deux éléments Ros- issu du germanique raus « roseau », d'où l'ancien français ros « roseau » et son diminutif rosel > roseau et -ont(io)- suffixe autochtone (gaulois ?) de valeur assez vague, sans doute locative. D'où peut-être le sens global de « lieu des roseaux ». Une rivière prend sa source à Rançon dont on lui donne aussi le nom, bien qu'elle s'appellât auparavant le Brébec (Supra Breibec en 1238, Rivière de Brébec en 1419). Hydronyme d'origine scandinave breiðr bekkr signifiant « large ruisseau », dénomination aujourd'hui limitée à un de ses affluents.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'abbaye fondée par Saint Wandrille au VIIe siècle porte d'abord le nom d'abbaye de Fontenelle du ruisseau près duquel elle a été fondée[4].

Le lieu est ravagé par les Vikings au IXe siècle, ce qui explique peut-être l'évolution de *Rossons / *Ressons en Rançon, en souvenir d'une rançon prélevée sur les moines.

En 2015, confrontées à la réduction programmée des dotations de l’État aux communes, Caudebec-en-Caux, Saint-Wandrille-Rançon et Villequier décident de s'unir afin de maintenir pendant trois ans ces dotations et d’une bonification de 5 % de la Dotation globale de fonctionnement[5].

La commune nouvelle, issue du regroupement de ces trois communes, qui deviennent à cette occasion des communes déléguées, est créée au par un arrêté préfectoral du [6],[7],[8],[9],[10],[11].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Wandrille-Rançon Blason
De sinople au pairle ondé d’argent, accompagné en chef d’une roue de moulin d’or et aux flancs de deux fleurs de lys du même[12].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790   Alexandre-Jean Ruault    
Les données manquantes sont à compléter.
1864   Pouyer    
1868 1888 Arsène Gouget    
1888 1904 Frédéric Papillon    
1904 1905 Arsène Urbain Delaunay    
1905 1912 Jules Campion    
1912 1933 Léon Éliot    
1933 1945 Alexandre Bucaille    
1945 1965 Émile Rouverand    
1965 1969 Charles Mauger    
1969 1995 Georges Cozic    
1995 2001 Jean-Claude James    
mars 2001 31 décembre 2015 Annic Dessaux   Vice-présidente de la CC Caux vallée de Seine (2014 → )
Réélue pour le mandat 2014-2020[13]
Devient maire déléguée de Saint-Wandrille-Rançon le

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 1 196 habitants, en augmentation de 1,27 % par rapport à 2008 (Seine-Maritime : 0,48 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6805256175541 0081 0761 1481 0661 037
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
980971951800751784812808715
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
711602580689752931832980979
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 -
1 0611 1061 2611 1841 1511 1721 1811 196-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • ZNIEFF 230030804 Le Bois alluvial

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « H5111500 »
  2. « H5111000 »
  3. Jean Adigard des Gautries, Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite), Annales de Normandie, 8e année, n°3, 1958, page 162.
  4. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, page 941.
  5. Plaquette « Pourquoi une commune nouvelle ? »,Plaquette mentionnée en liens externes.
  6. « arrêté préfectoral du 16 décembre 2015 portant création de la commune nouvelle de Rives-en-Seine », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Seine-Maritime, nos 76-2015-131,‎ , p. 288-290 (lire en ligne [PDF]).
  7. F. M., « Un destin commun pour Caudebec-en-Caux, Saint-Wandrille-Rançon et Villequier ? : Caudebec-en-Caux, Saint-Wandrille-Rançon et Villequier aspirent à se regrouper pour ne former qu’une seule commune au 1er janvier prochain. Mais il y a des réticences », Paris Normandie,‎ (lire en ligne).
  8. Thomas Dubois, « Les communes nouvelles commencent à émerger en Haute-Normandie : Le chiffre phare des quelque 36 000 communes françaises devra bientôt être réactualisé. Au , beaucoup auront disparu (du moins administrativement) au profit de communes nouvelles, autre aspect de la vaste réforme territoriale engagée par le gouvernement. En Haute-Normandie, elles sont plusieurs dizaines à avoir ainsi choisi de se regrouper au nom des économies et de l’efficacité. Et ce avec la promesse de voir, au contraire des autres, la dotation budgétaire de l’État maintenue pour quelques années. Un réel progrès ? Les élus ne sont pas tous convaincus », Paris Normandie,‎ (lire en ligne).
  9. « Commune nouvelle : bienvenue à Rives-en-Seine : Depuis le 10 novembre, les communes de Caudebec-en-Caux, Villequier et Saint-Wandrille-Rançon ont signé leurs fiançailles. Mais elles n'avaient pas trouvé de nom pour le futur mariage qui devrait être validée par le préfet en fin de semaine et en milieu de semaine prochaine. Désormais, on sait : la commune nouvelle s'appellera Rives-en-Seine. Voilà pourquoi… », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne).
  10. Agence normande d'information, « Caudebec-en-Caux, Villequier et Saint-Wandrille vont fusionner », Normandinamik,‎ (lire en ligne).
  11. D.L, « Six communes nouvelles créées au 1er janvier 2016 en Seine-Maritime : Au 1er janvier 2016, la Seine-Maritime ne comptera plus que 718 communes contre 745 jusqu'à maintenant. La raison: la création de six communes nouvelles conformément à la loi du 16 mars 2015. Elles regrouperont 33 anciennes municipalités. Le détail à découvrir ici », Tendance Ouest,‎ (lire en ligne).
  12. GASO - Banque du blason - 76659
  13. « Liste des maires élus en 2014 » [PDF], Liste des élus, Préfecture de Seine-Maritime, (consulté le ).
  14. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  18. Notice no PA00101054, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  19. Notice no IA00021411, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  20. Notice no PA00101055, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  21. Notice no IA00021425, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  22. Notice no IA00021427, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. Notice no IA00021420, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. Julien Deshayes, « Querqueville chapelle Saint-Germain », Vikland, la revue du Cotentin, no 3,‎ octobre-novembre-décembre 2012, p. 22-28 (ISSN 0224-7992).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]