Saint-Rémy (Deux-Sèvres) — Wikipédia

Saint-Rémy
Saint-Rémy (Deux-Sèvres)
L'église Saint-Rémy côté sud.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Niort
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Niortais
Maire
Mandat
Elisabeth Maillard
2020-2026
Code postal 79410
Code commune 79293
Démographie
Gentilé Rémytois
Population
municipale
1 102 hab. (2021 en augmentation de 3,09 % par rapport à 2015)
Densité 81 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 22′ 16″ nord, 0° 31′ 32″ ouest
Altitude Min. 38 m
Max. 87 m
Superficie 13,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Niort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Autize-Égray
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Rémy
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Saint-Rémy
Liens
Site web www.saintremy79.fr

Saint-Rémy est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune appartient à l’agglomération de Niort.

Rattachée au canton de Coulonges sur l'Autize - Champdeniers, après avoir longtemps dépendu du premier canton des Deux Sèvres, est toujours dans la première circonscription du département.

Commune traversée par la D123, située entre la D744 (Niort Mauléon ou route de Coulonges) et la D 648 (Niort Fontenay ou route de Fontenay)

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Saint-Rémy
Villiers-en-Plaine Saint-Maxire
Benet Saint-Rémy Sciecq
Coulon Niort

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 918 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Niort à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 846,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Rémy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,4 %), zones urbanisées (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), prairies (0,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Rémy est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Rémy.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[16]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[17]. 31 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[18].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2010 et 2018, par la sécheresse en 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[14].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1983 2006 Gaby Arnaud[19]   Maire honoraire
2006 En cours Élisabeth Maillard DVG Professeure d'allemand
6e vice-président de la CA du Niortais (2014 → 2020)
3e vice-président de la CA du Niortais (2020 → )
Chevalier de l'Ordre national du Mérite (2013)[20]
Réélue en 2008, 2014 et 2020

Démographie[modifier | modifier le code]

À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-Rémy, cela correspond à 2006, 2011, 2016[21], etc. Les autres dates de « recensements » (2009, etc.) sont des estimations légales.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
502490518495574592643597591
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
555564574530543509516531517
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
507447425372397401403392421
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
4233864405677038201 0061 0101 086
2021 - - - - - - - -
1 102--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

De 1962 à 2006, la population de la commune a été multipliée par 2,4, passant de 423 habitants à 1 006 habitants. En 2009, on y compte 1 043 habitants.

Économie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Légende[modifier | modifier le code]

Une légende remontant au moyen âge raconte que le Seigneur de La Goupillière, fiancé à la Châtelaine de Boisse partit en croisade, et vu la longue absence, cette dernière épousa un autre homme dont la légende ne donne pas l'identité. Une veille de Noël, alors qu'elle effectuait sa promenade journalière, elle rencontra un homme hirsute, barbu, vêtu de bure qu'elle ne reconnut pas. Par contre, il n'en fut pas de même du fiancé éconduit qui la reconnut et remarqua qu'elle avait une bague en or au doigt. Vengeance humaine ou vengeance divine, la nuit même, le château et la chapelle de Boisse furent détruit par un incendie. La légende relate, que chaque nuit de la nativité, à minuit, à Boisse, une cloche sonne le glas et même que le chant du requiem y est entonné[25].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

La localité a pu inspirer, dans le roman Les Gardiennes (Ernest Pérochon, 1924), le village (imaginaire) de Sérigny où se déroule l'intrigue. On notera l'analogie phonétique entre les deux noms.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Rémy et Niort », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Niort » (commune de Niort) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Niort » (commune de Niort) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Niort », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Rémy », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur www.deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  18. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Gaby Arnaud honoré par la commune », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne).
  20. « Le mérite d'Elisabeth Maillard reconnu », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne).
  21. « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. « Eglise Saint-Rémy », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  25. Bulletin Municipal de Saint Rémy n.