Saint-Pol-Roux — Wikipédia

Saint-Pol-Roux
Saint-Pol-Roux en 1937
Biographie
Naissance
Décès
(à 79 ans)
Brest, France
Nom de naissance
Pierre Paul Roux
Pseudonymes
Saint-Paul-Roux, Daniel Harcoland, Saint-Pol-RouxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Enfant
Divine Saint-Pol-Roux (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Académie Mallarmé (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
Symbolisme, précurseurs du surréalisme
Genre artistique
Archives conservées par
Archives municipales de Brest (d) (15S)[1],[2]
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 8931, 1 pièce, -)[3]Voir et modifier les données sur Wikidata

Pierre Paul Roux, dit Saint-Pol-Roux, né le dans le quartier de Saint-Henri à Marseille et mort le à Brest, est un poète symboliste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance[modifier | modifier le code]

Pierre Paul Roux est né le dans le quartier Saint-Henri de Marseille[4],[5], dans une famille d'industriels en produits céramiques. En 1872, à l'âge de dix ans, il est envoyé au collège Notre-Dame des Minimes à Lyon et en sortira huit ans plus tard, en 1880, en tant que bachelier ès lettres. La même année, il s'engage pour un an dans l'armée. Sa première œuvre, Raphaëlo le pèlerin, drame en trois actes, montre son attrait pour le théâtre[6].

Années parisiennes[modifier | modifier le code]

Portrait de Saint-Pol-Roux
par Félix Vallotton
paru dans Le Livre des masques de Remy de Gourmont (1898).

En 1882, il part s'installer à Paris et commence des études de droit, qu'il ne terminera jamais. En revanche, il fréquente le salon de Stéphane Mallarmé pour lequel il a la plus grande admiration[7].

En 1886, il fonde avec Éphraïm Mikhaël et Pierre Quillard une revue du nom de La Pléiade, mais qui ne parut que de manière éphémère une nouvelle fois en 1889[5]. Il gagne une certaine notoriété, essaie quelques pseudonymes et signe à partir de 1890 « Saint-Pol-Roux ». Il tente de faire jouer une de ses pièces, la Dame à la faux, par Sarah Bernhardt[réf. nécessaire].

Saint-Pol-Roux sera interviewé par Jules Huret, en tant que membre du mouvement symboliste[réf. nécessaire]. Il aurait peut-être participé à la Rose-Croix esthétique de Joséphin Peladan en 1890[8]. Mais apparemment, il n'y appartient pas très longtemps, car il ne figure pas parmi les signataires sur l'original du document. Saint-Pol-Roux s'est sans doute intéressé à cette audacieuse tentative littéraire, mais a dû la quitter[réf. nécessaire].

En 1891, il rencontre sa future femme, Amélie Bélorgey (1869-1923). À cause de difficultés financières, Saint-Pol-Roux quitte Paris[6].

L'exil volontaire[modifier | modifier le code]

Son exil l'amène d'abord à Bruxelles, avant qu'il ne trouve une retraite paisible dans les forêts d'Ardenne, à Poix-Saint-Hubert au lieu-dit « Les Forges », où une discrète plaque rappelle le souvenir de son passage. C'est là, en toute tranquillité, qu'il termine sa Dame à la faux. Après un court retour à Paris, Saint-Pol-Roux quitte la capitale définitivement en 1898. Il l'exècre pour son ostracisme et l'arrogance de la critique littéraire, qu'il ignore avec autant de superbe qu'elle le méconnaît[réf. nécessaire].

Il s'installe ensuite avec sa femme à Roscanvel dans le Finistère, où naît leur fille Divine en 1898. Cette « chaumière de Divine », devenue trop petite, il s'installe à Camaret-sur-Mer et fait de la Bretagne le centre de gravité de son œuvre, vivant des subsides que lui a assurés l'opéra Louise, dont il a rédigé le livret pour Gustave Charpentier.

En 1903, il achète une maison de pêcheur surplombant l'océan, au-dessus de la plage de Pen-Had, sur la route de la pointe de Pen-Hir. Il la transforme en manoir à huit tourelles dont la maison forme le centre, et baptise la demeure « Manoir du Boultous ». À la mort de son fils Cœcilian, tombé en 1914 près de Verdun, il le renomme « Manoir de Cœcilian »[6], aujourd'hui en ruine. « Face à la mer, l'homme est plus près de Dieu », disait-il[réf. nécessaire].

Il reçoit de nombreux artistes et écrivains comme André Antoine, Victor Segalen, Alfred Vallette, Max Jacob, André Breton, Louis-Ferdinand Céline et même, en 1932, Jean Moulin, alors sous-préfet de Châteaulin. Les membres du mouvement surréaliste le considèrent comme un devancier. André Breton publie son Hommage à Saint-Pol-Roux le dans Les Nouvelles Littéraires, où il revendique Saint-Pol-Roux comme le « seul authentique précurseur du mouvement dit moderne »[6].

Saint-Pol-Roux a été membre de l'Académie Mallarmé de 1937 à 1940.

Le manoir de Saint-Pol-Roux est sur un circuit touristique

L'attentat du 23 juin 1940 au manoir de Cœcilian[modifier | modifier le code]

Dans la nuit du 23 au , 4 jours après l'occupation par les troupes allemandes de la presqu'île de Crozon, le manoir de Cœcilian est ensanglanté par un drame atroce. Un soldat allemand investit le manoir, blesse Divine à la jambe d'une balle de révolver qui lui fait éclater le tibia, tente de tuer son père et tue leur bonne « de trois balles dans la bouche ». Divine dira aussi que le soldat a abusé d'elle, ce qu'elle réfutera par la suite. Saint-Pol-Roux, à près de 80 ans, est blessé mais réchappe de la tragédie car le soldat allemand s'enfuit, effrayé par le chien de la maison[9].

Le jour même de l'agression, l'autorité militaire allemande arrête le coupable. Il sera jugé par la cour martiale de Brest, condamné à mort et fusillé.

Le 5 septembre 1944, Divine Saint-Pol-Roux, rédigera le manuscrit de son témoignage de l'attentat.

« Après les démarches auprès des autorités allemandes et ma déposition, j'arrivai à l'hôpital civil de Brest 17 heures après le drame, je fus opérée d'urgence, j'y fus soignée jusqu'au 15 avril 1941, pendant toute cette période le docteur Pouliquen et son assistant luttèrent contre l'amputation, je subis quatre opérations ; le 15 avril 1941, l'hôpital ayant été détruit au cours d'un bombardement, je fus dirigée sur la clinique du docteur Pouliquen où je restais huit jours mais Brest devenant peu sûr je fus évacuée sur Camaret où je fus accueillie par les parents de ma servante, n'ayant plus de foyer. Mais mon cas nécessitant encore des soins j'attendis la venue de mon frère pour être transportée à Paris où je fus admise à l'Hôtel-Dieu le 30 octobre 1941 et y demeurai soignée par le professeur Mondor jusqu'au 15 avril 1942[9]. »

Camaret, 1924. Divine et son père, Saint-Pol-Roux - Bibliothèques de Brest, 2Fi12763

La mort de Saint-Pol-Roux[modifier | modifier le code]

Saint-Pol-Roux est cruellement atteint par la mort de leur fidèle Rose et par les souffrances de sa fille.

Alors qu'il fait la navette entre l'hôpital de Brest et Camaret, il apprend un soir d'octobre que le manoir qui avait déjà été pillé vient d'être à nouveau « visité ». Les diverses pièces du manoir, notamment sa chambre et son cabinet de travail, se trouvent en effet dans le plus grand désordre.

Les manuscrits de plusieurs ouvrages auxquels Saint-Pol-Roux travaille depuis de nombreuses années ont été les uns déchirés, les autres brûlés. Lorsqu'il voit le désastre, il comprend qu'il lui sera impossible de reconstituer son œuvre; il en éprouve un immense désespoir qui achève de le briser.

Atteint d'une crise d'urémie, il est transporté le à l'hôpital de Brest. Saint-Pol-Roux, « le Magnifique », le « mage de Camaret », meurt le [10],[6].

La tombe de Saint-Pol-Roux dans le cimetière de Camaret[modifier | modifier le code]

Saint-Pol-Roux y est enterré aux côtés de son épouse Amélie (1869-1923), et de sa fille Divine (1898-1985).

Théophile Briant[11] raconte : « Il fut enterré le à Camaret, au milieu de cette population côtière qu'il avait conquise et qui, raidie dans ses vêtements de deuil, cachait à peine son indignation des récentes forfaitures. Le cercueil, qui avait passé la nuit à la chapelle Notre-Dame-de-Rocamadour, fut porté à bras par quatre marins langoustiers aux visages de statue qui voulurent arrêter « Monsieur Saint-Pol » devant la tombe encore fraiche de sa servante, avant de le descendre dans la Terre Sainte de Bretagne. »

Un poète oublié[modifier | modifier le code]

Saint-Pol-Roux représente l'archétype du « poète oublié ». C'est à ce titre qu'André Breton lui dédie le recueil Clair de terre (ainsi qu'à « ceux qui comme lui s'offrent le magnifique plaisir de se faire oublier ») et que Vercors lui dédie Le Silence de la mer (« le poète assassiné »).

De son vivant même, son œuvre reste méconnue, pourtant publiée dans la revue L'Ermitage et célébrée aussi bien par les symbolistes (notamment Remy de Gourmont) que, plus tard, par les surréalistes qui donnent un banquet à la Closerie des lilas en son honneur en 1925, lequel tourne au pugilat et dont Saint-Pol-Roux s'enfuit, effrayé.

L'universitaire Michel Décaudin raconte ainsi qu'allant lire, dans les années 1950, Les Reposoirs de la procession à la bibliothèque de l'Arsenal à Paris, on lui communiqua un volume dont les pages n'étaient pas coupées : « Il était ainsi resté en rayon plus de cinquante ans sans être consulté »[12].

À partir de la Libération, Divine s'efforce en vain d'empêcher l'œuvre de son père de tomber dans l'oubli. Malgré les études de Michel Décaudin, la parution d'un volume dans la collection « Poètes d'aujourd'hui » des éditions Seghers et les émissions de Jean-Pierre Rosnay à la radio, où il fit dire quelques-uns de ses poèmes, Saint-Pol-Roux reste largement méconnu.

En grande partie grâce au travail de sauvetage, de défrichage et de publication des éditions Rougerie, pendant ces années de « purgatoire », les poèmes, essais et pièces de théâtre rescapés de la barbarie nazie sont édités ou réédités. Une masse considérable de manuscrits inédits (Le Trésor de l'Homme, La Répoétique) a survécu au pillage.

En 2009, une Société des Amis de Saint-Pol-Roux[13] est créée afin de mieux faire connaître et de promouvoir l'œuvre du poète.

Ruines du manoir de Saint-Pol-Roux-le-Magnifique[modifier | modifier le code]

Manoir de Boultous

À quelques mètres des alignements de Lagatjar, juste au-dessus de la plage de Pen Hat se trouvent les ruines du manoir de Saint-Pol-Roux, alias « Le Magnifique ».

Le manoir de Saint-Pol-Roux vers 1925

L'édifice était composé de deux pavillons de plan carré liés entre eux par un corps central plus bas. Les pavillons étaient flanqués de tourelles circulaires et coiffés de toits en croupe. Le gros œuvre était en moellon de pierre et ciment avec l'encadrement des baies en brique. En 1944, le manoir, occupé par les Allemands, fut bombardé à plusieurs reprises par l'aviation alliée. Il brûla le 11 septembre 1944, sept jours avant la libération de Camaret.

Il ne reste, au début du XXIe siècle, que quelques vestiges de cette demeure.

L'œuvre de Saint-Pol-Roux[modifier | modifier le code]

Saint-Pol-Roux a tenté de créer une œuvre d'art totale. Ce rêve de la littérature symboliste consistait à créer une œuvre parfaite répondant à tous les sens. Saint-Pol-Roux s'est donc intéressé au genre théâtral et à l'opéra, pendant ses années parisiennes. À la fin de sa vie, il s'émerveille des possibilités artistiques offertes par le cinéma.

Saint-Pol-Roux a également créé la notion d'« idéoréalisme », dans un souhait d'une fusion artistique entre le monde réel et le monde des idées, dans une perspective néoplatonicienne. Il imagine une cosmologie, où la Beauté perdue dans le monde réel doit être révélée par le poète.

Hommage[modifier | modifier le code]

  • Saint-Pol-Roux a donné son nom à un collège public de Brest[14] ainsi qu'à une rue dans les communes de Brest (29200), de Crozon-Morgat (29160) et dans la commune de Guyancourt (78280).
  • En 1990 pour les cinquante ans de sa mort, Saint-Pol-Roux a été célébré par Jean-Pierre Rosnay dans les ruines du manoir de Cœcilian [15].
  • En septembre 2009, la Société des Amis de Saint-Pol-Roux (association loi de 1901) dont le but est de mieux faire connaître la vie et l'œuvre du poète est créée, présidée par Mikaël Lugan, avec pour vice-présidents Marcel Burel, Jacques Goorma et Alistair Whyte, et comme membres d'honneur Jean Burgos, Gérard Macé, René de Obaldia et Dominique Rabourdin. Elle publie depuis 2015 un bulletin annuel. En janvier 2019, l'association lance une pétition pour la sauvegarde des ruines du Manoir de Cœcilian qui recueille près de 4000 signatures[16].
  • En , la ville de Camaret a célébré « son poète » pendant trois jours[17].
  • Chaque été, l’association Des Mots Dans Les Nuages[18] organise un festival à Camaret, pendant lequel des poèmes de Saint-Pol-Roux sont interprétés[15].
  • Un timbre poste a son effigie a été émis en 1968.
  • Saint-Pol-Roux est considéré comme un poète majeur de la poésie symboliste française par l'un des personnages du roman De purs hommes de l'auteur sénégalais Mohamed Mbougar Sarr, en 2018.
  • Les cerfs-volants de l'artiste Marie Limoujoux. Elle à écrit dessus des phrases de Saint-Pol-Roux et les a fait voler dans le manoir de Camaret.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Raphaëlo le pèlerin, imprimerie de H. Olivier, Paris, 1879.
Sous le nom de Saint-Paul de Roux
  • Raphaëlo le pèlerin, Pinet (Marseille) et Josserand (Lyon), 1880
Sous le nom de Paul Roux
  • Maman!, Ollendorff, 1883
  • Garçon d'honneur, Ollendorff, 1883 [lire sur Wikisource]
  • Le Poète, Ghio, 1883
  • Un drôle de mort, Ghio, 1884
  • Rêve de duchesse, Ghio, 1884
  • La Ferme, Ghio, 1886
Sous le nom de Saint-Paul-Roux
  • Bouc émissaire, s.n., 1889

Sous le nom de Saint-Pol-Roux

  • L'âme noire du prieur blanc, Mercure de France 1893
  • Les Reposoirs de la procession, vol 1., Mercure de France, 1893 [lire sur Wikisource]
  • L'Épilogue des saisons humaines, Mercure de France 1893
  • La Dame à la faulx, Mercure de France, 1899
  • Les Reposoirs de la procession, vol. I : La Rose et les épines du chemin, Mercure de France, 1901
  • Anciennetés, Mercure de France, 1903 [lire sur Wikisource]
  • Les Reposoirs de la procession, vol. II : De la colombe au corbeau par le paon, Mercure de France, 1904
  • Les Reposoirs de la procession, vol. III : Les Féeries intérieures, Mercure de France, 1907
  • Les Fééries intérieures, 1907
  • La Mort du Berger, Broulet, Brest, 1938, 69 p.
  • La Supplique du Christ, 1939.
Œuvres posthumes
  • Bretagne est univers, Broulet, Brest, 1941 [lire sur Wikisource]
  • Florilège Saint-Pol-Roux, L'Amitié par le Livre, 1943
  • Anciennetés, Seuil, 1946
  • L'Ancienne à la coiffe innombrable, Éd. du Fleuve, Nantes, 1946
  • Août, Broder, 1958
  • Saint-Pol-Roux "Les plus belles pages", Mercure de France, 1966
  • Le Trésor de l'homme, Rougerie, Mortemart, 1970
  • La Répoétique, Rougerie, Mortemart, 1971
  • Cinéma vivant, , Rougerie, Mortemart, 1972
  • Vitesse, Rougerie, Mortemart, 1973
  • Les Traditions de l'avenir, Rougerie, Mortemart, 1974
  • Saint-Pol-Roux / Victor Segalen, Correspondance, Rougerie, Mortemart, 1975
  • La Transfiguration de la guerre, Rougerie, Mortemart, 1976
  • Genèses, Rougerie, Mortemart, 1976
  • La Randonnée, Rougerie, Mortemart, 1977
  • De l'art magnifique, Rougerie, Mortemart, 1978
  • La Dame à la faulx, Rougerie, Mortemart, 1979
  • Les Reposoirs de la procession, vol. I : La Rose et les épines du chemin, Rougerie, Mortemart, 1980
  • Les Reposoirs de la procession, vol. II : De la colombe au corbeau par le paon, Rougerie, Mortemart, 1980
  • Les Reposoirs de la procession, vol. III : Les Féeries intérieures, Rougerie, Mortemart, 1981
  • Le Tragique dans l'homme, vol. I : Les Personnages de l'individu, Les Saisons humaines, Tristan la Vie, Rougerie, Mortemart, 1983
  • Le Tragique dans l'homme, vol. II : Monodrames, L'Âme noire du prieur blanc, Fumier, Rougerie, Mortemart, 1984
  • Tablettes. 1885-1895, Rougerie, Mortemart, 1986
  • Idéoréalités. 1895-1914, Rougerie, Mortemart, 1987
  • Glorifications. 1914-1930, Rougerie, Mortemart, 1992
  • Vendanges, Rougerie, Mortemart, 1993
  • La Besace du solitaire, Mortemart, Rougerie, (ISBN 2856680658)
  • Saint Nicolas des Ardennes (version dessinée Renaud Perrin), extrait de Les Reposoirs de la procession III, Passage Piétons, 2001
  • Les Ombres tutélaires, Mortemart, Rougerie, (ISBN 2856681123)
  • Litanies de la mer, Mortemart, Rougerie, (ISBN 2856681581)
  • Sabalkazin ou la punition du sorcier (livret inédit d'un opéra-comique en trois actes et six tableaux), Société des Amis de Saint-Pol-Roux, Bulletin des Amis de Saint-Pol-Roux, n° 5-6, (ISBN 9791095498001)
  • Saint-Pol-Roux collaborateur de la Dépêche de Brest (ensemble des textes du poète parus dans le quotidien), Société des amis de Saint-Pol-Roux, Bulletin des Amis de Saint-Pol-Roux, n° 9-10, (ISBN 9791095498049)
  • L'hôtel de Camaret (livre d'artiste : discours inédit enrichi d'une eau-forte de Loïc Le Groumellec), Éditions de la Canopée
  • Raphaëlo le pèlerin (drame en trois actes précédés d'un prologue en deux tableaux), édition présentée & annotée par Ana Orozco, Société des amis de Saint-Pol-Roux, Bulletin des Amis de Saint-Pol-Roux, n° 11-12, (ISBN 9791095498056)
  • Ainsi parlait Saint-Pol-Roux, dits et maximes de vie choisis et présentés par Jacques Goorma, Arfuyen, coll. "Ainsi parlait" n° 33, 2022 (ISBN 9782845903272)
  • Quelques œuvres de Saint-Pol-Roux ont paru en Allemagne (Verlag Rolf A. Burkart, Berlin : (ISBN 3923931255) et autres)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://archives.mairie-brest.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/02_01/15S/ILUMP14366 » (consulté le )
  2. « https://archives.mairie-brest.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/02_01/15S/ILUMP16931 » (consulté le )
  3. « ark:/36937/s005b07bd73ec3c2 », sous le nom SAINT-POL-ROUX (consulté le )
  4. Mairie de Marseille, Acte de naissance no 80, sur Archives et bibliothèque départementales Gaston Defferre, (consulté le ), vue 14.
  5. a et b Gérard Walch, Nouvelles pages anthologiques, Paris, E. Figuière, (lire en ligne), p. 398-404.
  6. a b c d et e Théophile Briant, Saint-Pol-Roux, Paris, Séghers, coll. « Poètes d'aujourd'hui », (1re éd. 1952), 230 p. (ISBN 2-232-10209-2).
  7. Voir par exemple le texte de Saint-Pol-Roux Causerie Paris Mondial dans La Besace du solitaire.
  8. Patrick Lepetit, Surréalisme et ésotérisme : Ouvrir les serruriers, Rafaël de Surtis, (ISBN 2846721521), p. 74.
  9. a et b « Récit de Divine Saint-Pol-Roux : l'attentat qui coûta la vie à Rose Bruteller », sur notrepresquile.com (consulté le ).
  10. Mairie de Brest, Acte de décès no 1254, sur Archives municipales de Brest, (consulté le ), vue 50.
  11. Dominique Bodin, « Entre Iroise et Émeraude : Saint-Pol-Roux et Théophile Briant », dans Saint-Pol-Roux, Presses universitaires de Rennes (ISBN 978-2-7535-1346-4, lire en ligne), p. 45–57
  12. « Saint-Pol-Roux par Michel Décaudin (poésie française du XXe siècle) », sur www.poesie.net (consulté le ).
  13. « Société des amis de Saint-Pol-Roux » (consulté le ).
  14. « Collège Saint Pol Roux », sur Collège Saint Pol Roux (consulté le ).
  15. a et b « Saint-Julien. La poésie s'installe à la chapelle », Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. (en-US) « Sign the Petition », sur Change.org (consulté le )
  17. « Saint-Pol-Roux. L'hommage d'une ville à son poète », Le Telegramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. HelloAsso, « des mots dans les nuages », sur HelloAsso (consulté le ).


Liens externes[modifier | modifier le code]

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