Saint-Nicolas-de-Port — Wikipédia

Saint-Nicolas-de-Port
Saint-Nicolas-de-Port
Façade de la basilique.
Logo monument historique Classé MH (1840)
Image illustrative de l’article Saint-Nicolas-de-Port
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Nancy
Intercommunalité Communauté de communes des Pays du Sel et du Vermois
Maire
Mandat
Luc Binsinger
2020-2026
Code postal 54210
Code commune 54483
Démographie
Gentilé Portois [1]
Population
municipale
7 364 hab. (2021 en diminution de 3,33 % par rapport à 2015)
Densité 895 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 37′ 54″ nord, 6° 18′ 11″ est
Altitude 247 m
Min. 201 m
Max. 292 m
Superficie 8,23 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Dombasle-sur-Meurthe
(ville-centre)
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Jarville-la-Malgrange
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Nicolas-de-Port
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Liens
Site web http://www.saintnicolasdeport.com/

Saint-Nicolas-de-Port est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est. Ville-centre de l'unité urbaine de Dombasle-sur-Meurthe, elle appartient à l'aire urbaine de Nancy.

Ses habitants sont les Portois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située sur la rive gauche de la Meurthe face à Varangéville. Par la départementale D 400, elle se trouve à 13 km de Nancy et 18 km de Lunéville, mais l'autoroute A33 accueille le flux principal de circulation.

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone 1 de sismicité très faible[2].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Hydrogéologie et climatologie[3] :

Cours d'eau traversant la commune :

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 771 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine à 9 km à vol d'oiseau[12], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,8 °C, atteinte le [Note 1],[13],[14].

Statistiques 1991-2020 et records NANCY-ESSEY (54) - alt : 212m, lat : 48°41'16"N, lon : 6°13'17"E
Records établis sur la période du 01-09-1927 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,2 0 2,1 4,5 8,7 12,2 14,2 13,9 10,2 7,1 3,4 1 6,4
Température moyenne (°C) 2,6 3,5 6,9 10,2 14,2 17,9 20 19,6 15,6 11,3 6,4 3,5 11
Température maximale moyenne (°C) 5,4 7,1 11,6 15,8 19,8 23,5 25,8 25,4 20,9 15,5 9,4 6 15,5
Record de froid (°C)
date du record
−21,6
13.01.1968
−24,8
21.02.1956
−15,9
04.03.1965
−6,8
02.04.1958
−4,2
03.05.1960
1,6
05.06.1953
2
01.07.1962
2,8
26.08.1966
−1,3
24.09.1948
−7,9
27.10.1950
−12,7
23.11.1998
−21,3
30.12.1939
−24,8
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
16,8
05.01.1999
20,8
27.02.19
26
31.03.21
29,3
18.04.1949
33
28.05.17
37,2
26.06.19
40,1
24.07.19
39,3
08.08.03
34,4
15.09.20
27,6
13.10.23
22,7
02.11.20
18,5
16.12.1989
40,1
2019
Ensoleillement (h) 524 801 1 396 1 812 2 056 2 235 2 348 2 194 1 719 1 046 521 432 17 083
Précipitations (mm) 64,4 54,8 54,1 44,3 67,9 56 63 67,2 61,1 66,5 68,9 78,1 746,3
Source : « Fiche 54526001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,4
−0,2
64,4
 
 
 
7,1
0
54,8
 
 
 
11,6
2,1
54,1
 
 
 
15,8
4,5
44,3
 
 
 
19,8
8,7
67,9
 
 
 
23,5
12,2
56
 
 
 
25,8
14,2
63
 
 
 
25,4
13,9
67,2
 
 
 
20,9
10,2
61,1
 
 
 
15,5
7,1
66,5
 
 
 
9,4
3,4
68,9
 
 
 
6
1
78,1
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[15]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Nicolas-de-Port est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[17],[18],[19].Elle appartient à l'unité urbaine de Dombasle-sur-Meurthe, une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes[20] et 21 896 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[21],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[23],[24].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (34,4 %), prairies (31,6 %), terres arables (11,3 %), cultures permanentes (10,5 %), forêts (10 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • La commune est appelée « Saint-Nicolas » du fait de sa basilique, elle a pris son nom actuel le .
  • Anciennes mentions : Portus (923), Portus Sancti-Nicholai (1234), Le Port (1243), Saint-Nicholai-de-Port (1273), Saint-Nicolai-de-Poirt (1331), Saint-Nicolas (1498), Sainct-Nicolas-du-Port (1503), Sanctus-Nicolaus (1513), Portus quod et Sanctus-Nicholaus (XVIe siècle), Port dict Sainct-Nicolas (1573 et 1574), Saint-Nicolas anciennement Port (1594), Port alias Sainct-Nicolas (1618), Vicus Sancti-Nicolai (1675), Port-sur-Meurthe (nom révolutionnaire), Saint Nicolas (1793), Saint-Nicolas-de-Port (1961)[26],[27].

Histoire[modifier | modifier le code]

À l'époque gallo-romaine, elle s'appelait simplement Port, jusqu'à l'édification d'une première église en 1093, destinée à recevoir une relique de saint Nicolas, évêque de Myre (en Lycie). Cette origine toponymique, liée à la situation géographique et à l'activité fluviale, se retrouve tant dans les armoiries de la ville (la nef du blason) que dans sa devise Fluctuo nec mergor (Je flotte mais ne coule pas), très proche de celle de Paris. L'autre origine toponymique de la commune viendrait d'un pont originel construit sur la Meurthe car Port signifie également pont en patois lorrain. Port-sur-Seille est un autre exemple de l'utilisation de cette toponymie dans le département.
Plus tard, en 1193, une seconde église sera construite. C'est dans celle-ci que vint prier Jeanne d'Arc en 1429.

L'actuelle basilique fut construite pour accomplir le vœu du duc René II lors la bataille de Nancy () par Simon Moycet en 1481 (consacrée en 1560).

Saint-Nicolas fut desservi par l'ancien tramway de Nancy.

Pierre Leclerc du Vivier signa une ordonnance de « Monseigneur le duc de Calabre, Lorraine, Bar, Gueldre, etc., sur l'établissement de deux foires franches en son bourg de Saint-Nicolas-de-Port en Lorraine, commençantes, la première au vingtième de juin, et l'autre en pareil jour en  »[28] que Charles III de Lorraine réorganisa.

En 1627 une épidémie de peste a causé environ 500 morts à Saint-Nicolas-de-Port[29].

La cité fut entièrement saccagée et brûlée par les Suédois le .

Le canal de la Marne au Rhin, construit vers le milieu du XIXe siècle, longe la cité.

Elle fut victime de sévères bombardements en 1940.

On trouve de nombreuses informations sur l'histoire de la ville dans les ouvrages d'Émile Badel, en particulier dans son dernier livre : Les Grands Jours de Saint-Nicolas-de-Port (édité en 1931). En 1908, l'on y découvrit l'un des seuls sites de dinosaures et de mammaliaformes (mammifère) en Lorraine, notamment des restes de Plateosaurus. Ils figurent même parmi les plus vieux restes de mammifères au monde[30]. En fait, seules les dents de mammifères ont été identifiées.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du 2e tour de la présidentielle à Saint-Nicolas-de-Port, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive en tête du scrutin, avec 52,66 % des suffrages exprimés. En seconde position, Marine Le Pen (FN) obtient quant à elle 47,34 % des voix.

On décompte 6,55 % de votes blancs et 1,82 % de votes nuls parmi les votants[31].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[32]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1945 1965 Marcel Wenck    
1965 1977 Edmond Prignet    
1977 1983 Bernard Haagen    
1983 1995 Gilles Aubert RPR Conseiller général du canton de Saint-Nicolas-de-Port (1985-1992)
1995 2001 Mireille Pichereau PS  
2001 En cours
(au 26 mai 2020)
Luc Binsinger [36]
Réélu pour le mandat 2020-2026
MoDem puis LR Conseiller départemental du canton de Jarville-la-Malgrange depuis 2015.
Président du groupe UDC au département de Meurthe-et-Moselle depuis 2017.
1er vice-président de la communauté de communes de Sel et Vermois.

Plusieurs voies de la commune ont été nommées d'après d'anciens maires (rue Laruelle, avenue Jolain, rue Bonnardel, rue Charles-Courtois, rue Edmond-Prignet, avenue Gilles-Aubert) et le docteur Paul Hanus, maire de 1924 à 1934, a donné son nom à un parc public.

Budget et fiscalité 2021[modifier | modifier le code]

Hôtel de ville.

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[37] :

  • total des produits de fonctionnement : 7 627 000 , soit 1 012  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 6 754 000 , soit 896  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 2 151 000 , soit 285  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 1 857 000 , soit 248  par habitant ;
  • endettement : 4 268 000 , soit 566  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 23,50 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 31,20 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 27,77 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 27,57 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 20,70 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 450 [38].

Situation administrative[modifier | modifier le code]

Chef-lieu d'un canton regroupant les communes suivantes : Dombasle-sur-Meurthe, Richardménil, Rosières-aux-Salines, Flavigny-sur-Moselle, Tonnoy, Ville-en-Vermois, Azelot, Lupcourt, Manoncourt-en-Vermois, Ferrières, Coyviller, Burthecourt-aux-Chênes et Saffais.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La commune a été récompensée par trois fleurs au palmarès 2013 du concours des villes et villages fleuris[39].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].

En 2021, la commune comptait 7 364 habitants[Note 4], en diminution de 3,33 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 2002 7362 9042 8562 9273 1692 9603 1903 278
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
3 5913 9043 8934 1195 1175 5445 6545 9405 827
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
5 7325 8535 5715 3425 5545 2625 1115 5645 761
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
7 2797 4907 4827 7067 5057 5877 6087 6027 466
2021 - - - - - - - -
7 364--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Élevage de chevaux et d'autres équidés[43].
  • Élevage d'autres animaux.

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Hébergements et restauration à Saint-Nicolas-de-Port, Varangéville, Haraucourt, Réméréville, Champenoux[44].

Commerces[modifier | modifier le code]

  • Commerces et services de proximité[45].
  • La société Vicat dispose d'une unité de production de béton.
  • Un centre commercial d'environ 4 000 m2 (Frunshopping) se situant sur la route de ville en Vermois, a été ouvert le 14 mars 2018.
Il se compose d'un Supermarché Match (grande distribution), ainsi que de plusieurs galeries dont les enseignes : Norauto (Mobivia Groupe), Giant (entreprise), Action (enseigne), Lunettestore, Picard Surgelés, Ambiance et Style, Boulangerie Campaillette et Mille et Une Bières.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Maison, 9 place de la république.

Édifices civils[modifier | modifier le code]

  • Ville de foires du XVIe siècle, il ne subsiste que des vestiges épars, la plupart du temps réemployés.
  • Hôtel de ville, qui a conservé ses fenêtres à croisillons XVIe siècle et, en face, une maison classée a conservé de nombreux bas-reliefs du XVe siècle ; quelques escaliers à vis ont survécu.
  • Ville reconstruite fin du XVIIe siècle et première moitié du XVIIIe siècle : presque toutes les maisons du centre sont du XVIIIe siècle.
  • Immeubles, 1 et 3 rue Charles-Courtois, inscrits monuments historiques par arrêté du [46].
  • Maison, 9 place de la République, classée monument historique par arrêté du [47].

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

La basilique vu depuis le prieuré de Varangéville
Basilique de Saint-Nicolas-de-Port.
  • La basilique de Saint-Nicolas-de-Port, aux allures de cathédrale et de style gothique flamboyant, a des dimensions impressionnantes : une nef de 30 m de haut, des colonnes élancées de 21,50 m de hauteur (les plus hautes de France)[48] et deux tours respectivement de 85 et 87 m. Ses volumes sont harmonieux et la basilique fait preuve d'une étonnante unité de style. Elle a été restaurée à partir de 1983 grâce au legs considérable de Mme Camille Croué-Friedman, une riche Américaine originaire de cette ville. La basilique est classée au titre des monuments historiques dès 1840[49],[50].
- Vitraux[51].
- Elle abrite une relique de saint Nicolas, sa phalange « dextre bénissante »[52],[53].
- et un orgue en tribune construit par Cuvillier et achevé en 1851[54],[55],[56].
  • Monastère de Notre-Dame-de-la-Congrégation construit en 1750, les bâtiments viennent d'être restaurés. La chapelle du couvent est classée au titre des monuments historiques par arrêté du [57].
  • Couvent des Annonciades[58], passé ensuite aux rédemptoristes, et dont il reste un grand bâtiment XVIIIe siècle.
  • Chapelle du centre hospitalier[59].
  • Prieuré des bénédictins, le monastère des bénédictines et le collège des jésuites, ont disparu à jamais[60].[pas clair]

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

La tour de brassage du Musée français de la brasserie.
  • Le musée français de la brasserie : dans les bâtiments de l’ancienne brasserie de Saint-Nicolas-de-Port, se trouve un important musée sur le brassage, l’histoire de la brasserie et de la bière. Une dynamique autour du brassage s’est créée, faisant ainsi de Saint-Nicolas-de-Port un pôle incontournable du brassage amateur ou artisanal en France. Le musée est partiellement classé et inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [61].
  • Le musée du cinéma et de la photographie[62], installé dans les locaux de l'ancien collège Saint-Exupéry.

Saint-Nicolas-de-Port dans les arts[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Maison natale d'Émile Badel.
  • Émile Badel, professeur, journaliste et érudit lorrain, né à Saint-Nicolas-de-Port en 1861.
  • Louis Andlauer, dit le colonel Andlauer, militaire et homme de service spécial, né en 1876 à Saint-Nicolas-de-Port.
  • Romain François Bigot, inventeur du bigophone ( – Saint-Nicolas-de-Port – – Paris 3e).
  • Chrestienne Leclerc du Vivier est née à Saint-Nicolas-de-Port en 1563. Fondatrice d’un couvent des carmes déchaussés, elle est un membre de la famille Le Clerc et la femme de Charles Bailly du Séjour, chevalier, conseiller du roy en ses conseils d’État et privé, président de la chambre des comptes, député de Paris aux États généraux de 1593 et l’ancêtre de plusieurs personnalités importantes de l’Ancien Régime et de la Révolution. Sa statue est au musée du Louvre
  • Esther Lekain, née Ernestine Nickel (1870-1960) chanteuse, dont les parents tenaient une boutique de nouveautés a passé à Saint-Nicolas sa jeunesse.
  • Marie-Antoinette Lix (1839 - 1909), héroïne franco-polonaise.
  • Louis Malespina, dit Malespina (1874-1949), peintre, illustrateur et sculpteur français, est né à Saint-Nicolas-de-Port.
  • Dominique Martin Méon, (1748-1829), bibliothécaire, romaniste et médiéviste français.
  • Mathieu Petit-Didier (né à Saint-Nicolas-de-Port en 1659, mort à Senones en 1728) bénédictin, professeur de théologie et philosophie à l'abbaye de Saint-Michel, abbé de Senones de 1715 à 1728, évêque de Macra, auteur de plusieurs ouvrages théologiques[63].
  • Anne Fériet, née à Saint-Nicolas-de-Port en 1550, morte en 1604, inhumée en l'église Saint-Gorgon de Varangéville, bienfaitrice des hôpitaux de Nancy auxquels elle a fait plusieurs dons et legs[64],[65].

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Nicolas-de-Port Blason
D'or à la nef équipée et habillée de sable, sur une mer fascée ondée d'azur et d'argent de cinq pièces ; au chef de gueules chargé d'un alérion d'argent[66].
Devise
« fluctuo nec mergor » (je flotte mais ne coule pas).
Détails
Ce sont les armes octroyées le 4 juin 1546 à la ville de Saint-Nicolas par Christine de Danemark et Nicolas de Lorraine Vaudémont, régents du duché de Lorraine. La duchesse de Lorraine donna ces armes pour remercier les habitants de la réception qu'ils firent à la dépouille mortelle de son mari, le duc François 1er.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Varangéville est une commune voisine où se trouve le puits vers une importante mine de sel et un prieuré.

Liens externes[modifier | modifier le code]

"Saint-Nicolas-de-Port" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Meurthe-et-Moselle », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. Informations sur les risques naturels et technologiques
  3. Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse
  4. La Meurthe
  5. « Quai de déchargement de péniches sur la Meurthe », notice no AP2122T000723, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
  6. La Roanne
  7. Ruisseau le Petit Rhône
  8. Ruisseau de Coyviller
  9. Ruisseau de Pre Lallemand
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