Saint-Mandé — Wikipédia

Saint-Mandé
Saint-Mandé
La mairie en 2020.
Blason de Saint-Mandé
Blason
Saint-Mandé
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement Nogent-sur-Marne
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris-Est-Marne et Bois
Maire
Mandat
Julien Weil
2020-2026
Code postal 94160
Code commune 94067
Démographie
Gentilé Saint-Mandéens
Population
municipale
21 195 hab. (2021 en diminution de 5,38 % par rapport à 2015)
Densité 23 038 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 50′ 32″ nord, 2° 25′ 07″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 54 m
Superficie 0,92 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Vincennes
Législatives 6e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
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Liens
Site web www.saintmande.fr

Saint-Mandé est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.

Saint-Mandé est une commune résidentielle huppée[1],[2] de la banlieue est, limitrophe de Paris au-delà de la porte de Saint-Mandé et de la porte de Vincennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Paris, Montreuil et Vincennes.

Localisation[modifier | modifier le code]

Localisation de Saint-Mandé dans le Val-de-Marne.

Saint-Mandé est la cinquième plus petite commune en superficie de la région francilienne[3]. Saint-Mandé a pour seules communes limitrophes : Vincennes, Montreuil et les 12e et 20e arrondissements de Paris.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 634 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Paris à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 667,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Statistiques 1991-2020 et records LUXEMBOURG (75) - alt : 46m, lat : 48°50'40"N, lon : 2°20'01"E
Records établis sur la période du 01-01-1978 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,4 3,5 5,6 7,8 11 14,1 16 15,8 12,7 9,9 6,4 4 9,2
Température moyenne (°C) 5,8 6,6 9,6 12,7 16 19,1 21,3 21,2 17,7 13,7 9,1 6,2 13,3
Température maximale moyenne (°C) 8,2 9,7 13,7 17,5 21 24,1 26,5 26,5 22,7 17,5 11,8 8,5 17,3
Record de froid (°C)
date du record
−13,8
17.01.1985
−11,6
07.02.1991
−6,2
13.03.13
−2
12.04.1986
2,3
07.05.1997
6,1
30.06.1981
8,7
19.07.1986
8,6
27.08.1985
5
30.09.18
−1
28.10.03
−6,3
23.11.1998
−8
29.12.1996
−13,8
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,5
27.01.03
22,9
27.02.19
27,3
31.03.21
31,5
20.04.18
36
27.05.05
37,6
27.06.11
41,9
25.07.19
40,2
07.08.03
36,5
08.09.23
30,7
01.10.11
22,5
07.11.15
17,5
16.12.1989
41,9
2019
Précipitations (mm) 50,9 44,9 46,1 49,2 75,1 54,8 57,1 59,3 49 56,7 57,6 66,7 667,4
Source : « Fiche 75106001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La station de métro Saint-Mandé et rues avoisinantes.

Voies routières[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par un axe nord-sud majeur, l’avenue du Général-de-Gaulle (anciennement rue de la République), et un axe est-ouest important, l'avenue de Paris ou RN 34. Une autre rue historique de la ville est la chaussée de l'Étang qui longe le bois de Vincennes au niveau du lac de Saint-Mandé.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La ville est desservie par la ligne 1 du métro de Paris aux stations Saint-Mandé et Bérault et la ligne 8 à la station Porte Dorée (à distance), par la ligne A du RER à la gare de Vincennes (à distance), par la ligne 3a du tramway d'Île-de-France aux stations Porte Dorée, Alexandra David-Néel et Porte de Vincennes (à distance), par la ligne 3b du tramway d'Île-de-France à la station Porte de Vincennes (à distance) et par plusieurs lignes du réseau de bus RATP.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Mandé est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[13] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[16],[17].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Mandé s'étend seulement sur 92 ha, en raison notamment de l'amputation historique du quartier du Bel-Air de Paris au XIXe siècle et du rattachement administratif du bois de Vincennes, dont elle avait la dépendance jusqu'en 1929, à Paris. Une conséquence de la petite superficie actuelle de Saint-Mandé est l'augmentation mécanique de la densité de population, qui avec plus de 24 000 personnes au km2 est l'une des plus élevées d'Europe, mais cependant similaire au 12e arrondissement de Paris limitrophe.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 11 681, alors qu'il était de 11 497 en 2013 et de 11 570 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 89,4 % étaient des résidences principales, 3,3 % des résidences secondaires et 7,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 3,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 95,7 % des appartements[I 2].

En 2008, la commune ne comptait que 722 logements sociaux (6,9 % des résidences principales), nombre qui n'a que peu évolué puisque en 2018, ce nombre n'atteignait que 862 logements (8,3 %), niveau très éloigné de celui requis par l'article 55 de la loi SRU de 2000[I 3]. Elle est donc frappée en 2018 d’un constat de carence en logement social, et pénalisée de plus de 500 000  en 2018 et 2019 par l'État pour l'inciter à respecter ses obligations légales. En 2019, la ville a signé un contrat de mixité sociale qui l'engage à faire des efforts pour s'approcher du seuil de 25 % requis[18], bien que le maire élu en 2020 estime que « Saint-Mandé ne pourra jamais avoir 25 % de logements sociaux[19] ». Dans ce cadre, la construction de 120 logements sociaux sur une partie de l'Hôpital Bégin, dont la moitié réservés aux familles de militaires, est livrée en 2021[20],[21].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Mandé en 2018 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,3 %) supérieure à celle du département (1,8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 51,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (45,5 % en 2013), contre 45 % pour du Val-de-Marne et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Saint-Mandé en 2018.
Typologie Saint-Mandé[I 1] Val-de-Marne[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 89,4 92,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,3 1,8 9,7
Logements vacants (en %) 7,3 5,7 8,2

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune doit son nom à saint Maudez, un abbé originaire de Bretagne né au VIe siècle, dont une relique fut ramenée sur le site du futur Saint-Mandé au Xe siècle, durant l'invasion et l'occupation scandinave de la Bretagne (911-936). Au siècle suivant, elle fut transférée dans le Bois de Vincennes et, pour l’abriter, une chapelle a été construite à laquelle un prieuré a été annexé[22].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'avenue Victor-Hugo, vers 1902.
La gare de Saint-Mandé, dans les années 1940.

Au IXe siècle, les reliques de Saint-Maudez sont transportées à la cathédrale de Bourges pour fuir l'arrivée des Normands, ainsi qu'à Saint-Mandé (Saint-Maudez), près de Paris qui est probablement l'origine du nom de cette commune.

À la fin du XIe siècle, Saint-Mandé n'est qu'un hameau de quelques maisons groupées autour de la chapelle. Il faut attendre la construction d'un prieuré de bénédictins dépendant de l’abbaye Saint-Magloire de Paris, pour que se constitue un village d'une centaine de maisons, rattaché à Charenton-Saint-Maurice. En 1274, un mur d'enceinte est construit à l'initiative de Philippe le Hardi qui désire agrandir la partie du « parc de Vincennes » qui lui appartient, alors domaine de chasse royal et achète une partie boisée de Saint-Mandé. Cette acquisition diminua le territoire de Saint-Mandé qui se reconstruit alors le long de la muraille et du fossé nommé « Chaussiée de l'Estanc »[23], aujourd'hui la très élégante chaussée de l'Étang.

Au XIVe siècle est érigée la Tourelle, une défense avancée du château de Vincennes. Elle laissera son nom au quartier où elle se trouvait. Au XVIe siècle, un château dont il ne reste aucun vestige aujourd'hui, voit se succéder les seigneurs d'Orgemont, de Nicolaï, et de Bérulle.

Le prieuré de Saint-Mandé est réuni à l'évêché de Paris par bulles des papes Pie IV de 1564 et Grégoire XIII de 1575[24]

En 1654, Nicolas Fouquet, surintendant des finances de Louis XIV achète la propriété de Catherine Bellier, femme de chambre d'Anne d'Autriche et initiatrice amoureuse du jeune Louis XIV. Cette luxueuse demeure entourée de jardins signés d'André Le Nôtre préfigure déjà Vaux-le-Vicomte. On y voit passer les grands : Mazarin, le duc Philippe d'Orléans, Henriette de France, Henriette d'Angleterre, le roi Louis XIV, et les artistes : Charles Le Brun, Jean de La Fontaine, Madame de Sévigné, Pierre Corneille, Molière. Lorsque Fouquet est arrêté sur les ordres de Colbert en 1661, son domaine est mis à sac, confisqué puis vendu en 1705 à une communauté religieuse, les hospitalières qui y transfèrent leur monastère de Gentilly. Les religieuses qui étaient au nombre de 30 dont 6 converses quittèrent Saint-Mandé à une date inconnue, postérieure à 1792[25].

Saint-Mandé est érigée en commune autonome par la Révolution française en 1790. Si la commune traverse sans évènement notoire le XIXe siècle puis le XXe siècle, elle voit cependant son territoire diminuer à plusieurs reprises lors des extensions successives des limites de Paris. En 1844, avec la construction de l'Enceinte de Thiers, Saint-Mandé perd une grande partie de sa superficie, avec l'incorporation de l'actuel quartier du Bel-Air à l’intérieur des fortifications de Paris[26], et son annexion administrative à la ville en 1860. Une partie de la commune, entre le cours de Vincennes et la rue de Lagny, est également rattaché au quartier de Charonne[27].

À cette époque également, débute la construction de la ligne de Vincennes (l'actuel tracé du RER) qui tracera un profond sillon sur la partie nord de la commune pour le passage des voies de la ligne de chemin de fer, inaugurée le . Saint-Mandé possédait d'ailleurs une gare sur la ligne située à la hauteur de l'actuel commissariat de la ville. Le , elle fut le lieu de l'un des premiers accidents ferroviaires en France, lorsqu’un train qui rentrait en gare vint percuter un train à l'arrêt, provoquant 49 morts et plus de 100 blessés[28].

Enfin, en 1929, le territoire du bois de Vincennes est rattaché à Paris, amputant une grande surface non habitée de la ville comme le stade de la Porte-Dorée (actuellement centre sportif Alain-Mimoun), situé à la Porte Dorée dans le 12e arrondissement de Paris.

Dans la nuit du 21 au a lieu une grande rafle des maisons d'enfants de l'UGIF dans la région parisienne, dont celle de Saint-Mandé située au no 5 de la rue Grandville[29]. 242 enfants et 33 adultes sont arrêtés parce que juifs et transférés au camp de Drancy, puis déportés par le convoi no 77 du , le dernier grand convoi au départ de la gare de Bobigny vers Auschwitz[30],[31]. Une photographie des fillettes posant dans leur centre, en tablier et étoile jaune, « a été très largement utilisée dans les publications, expositions, tant en France qu’à l’étranger. Elle focalise non seulement le processus d’extermination nazi des populations juives dans la France de Vichy, mais symbolise, plus largement, pour certaines publications, la Shoah, le génocide des Juifs en Europe durant la Seconde Guerre mondiale[32] ».

En 1965, le boulevard périphérique est construit sur l'ancien territoire de la Zone qui séparait Saint-Mandé du 12e arrondissement de Paris. Des murs anti-bruit ont été construits au bord de cette voie autoroutière. Saint-Mandé a préservé quelques[évasif] immeubles bourgeois et les hôtels particuliers qui se sont construits à la fin du XIXe siècle.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Jusqu’à la loi du [33], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au Val-de-Marne à la suite d'un transfert administratif effectif le .

La commune constituait depuis la création du Val-de-Marne le canton de Saint-Mandé. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Vincennes.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 2015, la commune n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[34].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées

La commune fait donc également partie depuis le de l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois[35] créé par un décret du [36].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du second tour des élections municipales de 2014, la liste UMP-UDI menée par le maire sortant Patrick Beaudouin obtient la majorité des suffrages exprimés avec 3 410 voix (41,89 %, 25 conseillers municipaux élus), devançant largement celles menées par[37] :

  • Jean Eroukhmanoff (DVD), 1 553 voix, 19,08 %, 3 conseillers ;
  • Claire Palliere (DVD), 1 812 voix, 22,26 %, 4 conseillers ;
  • Geneviève Touati (PS-PCF-EELV), 1 364 voix, 16,75 %, 3 conseillers.

Lors de ce scrutin, 45,81 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du second tour des élections municipales de 2020, la liste LR-SL menée par Julien Weil — soutenu par le maire sortant qui ne se représentait pas[38] — obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 2 210 voix (46,15 %, 26 conseillers municipaux élus dont 1 à la métropole du Grand Paris), devançant largement celles menées par[39],[40] :

  • Léna-Adeline Etner (LREM-MoDem-MR), 985 voix, 20,57 %, 4 conseillers ;
  • Anne-Françoise Gabrielli (EÉLV), 739 voix, 15,43 %, 3 conseillers ;
  • Luc Alonso (DVC (ex-MoDem)), 436 voix, 9,10 %, 1 conseiller ;
  • Geneviève Touati (PS-PCF-LFI-G.s-MRC-PP), 418 voix, 8,73 %, 1 conseiller.

Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19, 68,25 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1791 Edmé Gabriel Gendon    
1791 1793 Jean-Baptiste Lamy    
1793 1795 J.P Moreau    
1795 1795 Morizet    
1795 1800 Cavenel    
1800 1816 Charles de Montzaigle    
1816 1828 Pierre Joseph Henry Allard   Inspecteur des contributions directes du département de la Seine
1828 1848 Jean-Henri Chevreau Bonapartiste  
1848 1859 Claude François Simon Mongenot    
1859 1870 François Emmanuel Poirier    
1870 1878 Joseph Alexandre Quihou    
1878 1878 Gueugnier    
1878 1884 Joseph Valery-Meunier    
1884 1884 Eugène Ernest Prunier    
1884 1885 Thomas-Amédée Rouget de Lisle   Ingénieur civil, neveu de Claude Joseph Rouget de Lisle, auteur de la Marseillaise
1885 1895 Albert Jules Rischmann[41]    
1895 1900 Jean-Marie Maurice Gourdault    
1900 1914 Charles Henri Digeon Modéré  
1914 1918 Eugène Georges Fiève    
1918 1936 Charles Henri Digeon Modéré  
1936 1944 Camille Mège[41]    
1944 1983 Jean Bertaud[41],[42],[43] RPR Inspecteur de la SNCF, résistant.
Président de la délégation spéciale à la Libération, élu maire en 1945
Sénateur de la Seine (1948 → 1959) puis de Seine-et-Oise (1959 → 1968) et du Val-de-Marne (1968 → 1977)
1983 1995 Robert-André Vivien[44] RPR Chef d'entreprise
Député (1962 → 1969 et 1973 → 1995)
Conseiller général (1967 → 1988)
Secrétaire d'État (1969 → 1972)
1995 juillet 2020[38] Patrick Beaudouin[45],[46] UMPLR Chef d'entreprise,
Ancien assistant parlementaire de Robert-André Vivien,
Conseiller général (1988 → 2002),
Député du Val-de-Marne (2002 → 2012)
Vice-président de la Métropole du Grand Paris (2018 →)
Vice-président de l'EPT Établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois (2016 →)
juillet 2020[47] En cours
(au 16 juin 2021)
Julien Weil LR Ancien assistant parlementaire de Gilles Carrez, cadre supérieur, chargé de TD en droit fiscal à la Sorbonne
Conseiller départemental de Vincennes (2015 →)
Vice-président du conseil départemental du Val-de-Marne (2021 →)

Jumelages[modifier | modifier le code]

Carte
Jumelages et partenariats de Saint-Mandé.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Saint-Mandé.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Acre[48],[49]Israëldepuis le
Borough londonien de Waltham ForestRoyaume-Unidepuis le
Concord[48]États-Unisdepuis le
district de Yanggu[48]Corée du Suddepuis le
Drogheda[48]Irlandedepuis le
Eschwege[48]Allemagnedepuis le
Tres Cantos[48]Espagnedepuis le

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[50],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 21 195 habitants[Note 4], en diminution de 5,38 % par rapport à 2015 (Val-de-Marne : +3,13 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4742973704551 7002 4782 4743 5903 857
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 2922 8834 5616 3887 4999 39810 49211 32913 371
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
15 72617 71419 22720 01221 47721 25722 25323 06124 522
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
24 32523 04420 96818 67318 68419 69722 21122 29222 731
2021 - - - - - - - -
21 195--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Ensemble scolaire Saint-Michel de Saint-Mandé, avenue du Général-de-Gaulle.

La commune de Saint-Mandé est rattachée à l'académie de Créteil. La ville administre quatre écoles maternelles et trois écoles élémentaires communales.

Le département gère un collège et la région Île-de-France ne gère pas de lycée à Saint-Mandé, le seul établissement public se trouvant dans la ville voisine, à Vincennes. Toutefois, une annexe du collège-lycée Saint-Michel-de-Picpus (situé dans le 12e arrondissement de Paris) se trouve à Saint-Mandé. Cet établissement privé catholique sous contrat accueille des élèves de la sixième à la terminale.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Une brocante annuelle a lieu tous les seconds samedis du mois de septembre.

Santé[modifier | modifier le code]

Le fronton de l'Institut départemental des aveugles.

La commune héberge trois institutions médicales importantes :

  • l’hôpital d'instruction des armées Bégin ;
  • l'Institut le Val Mandé (anciennement l'Institut départemental des aveugles transféré à Saint-Mandé en 1889) pour la promotion et la réadaptation des personnes handicapées atteintes de déficiences visuelles, mais aussi de personnes présentant d'autres handicaps (troubles psychologiques, troubles de la personnalité, déficience intellectuelle) ;
  • le SAMU social de Paris est installé depuis décembre 1996 dans l'hospice Saint-Michel. Il a été fondé par Michel Boulard, né à Paris en 1761, et la première pierre posée le par le préfet de la Seine Gaspard de Chabrol. Il a rattaché à Paris en 1929[53].

Sports[modifier | modifier le code]

Dès 1900, le stade de la Porte-Dorée (actuel centre sportif Alain-Mimoun) se trouve alors sur la commune et est utilisé par la section football de la Nationale de Saint-Mandé fondée en 1896 et ancêtre du Cercle athlétique de Paris-Charenton, créé en 1906.

Un club de football est fondé en 1964, le Football club de Saint-Mandé. Il évolue actuellement dans le championnat départemental du Val-De-Marne au parc des Sports du Tremblay situé sur la commune voisine de Champigny-sur-Marne.

La quadruple championne de France de Tennis de Table, Carole Grundisch, est née dans la commune le .

Aujourd'hui, la ville de Saint-Mandé possède aussi un bon club de handball, l'ASM ou AS Saint-Mandé Handball, fondé en 1973 dont l'équipe première évolue en général en Nationale 1 et Nationale 2 et ayant même gagné le titre de Champion de France en cadets en 1978, en juniors en 1998 et 2003[54].

La commune dispose également d'un club de basket, La Lorraine de Saint-Mandé, dont l'équipe minime a gagné le championnat 1re division du Val-de-Marne, la coupe du Val-de-Marne et ont gagné la finale nationale de la Mie Caline en 2015-2016.

Cultes[modifier | modifier le code]

Les Saint-Mandéens disposent de lieux de cultes catholique, israélite et protestant[55] :

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 42 727 , ce qui plaçait Saint-Mandé au 1 405e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[57].

Emploi[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Saint-Mandé accueille le siège et la photothèque de l’Institut national de l'information géographique et forestière (ou IGN), ainsi que le siège social de Météo-France.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Dans le territoire annexé en 1860 par le 12e arrondissement de Paris :

  • Le cimetière Sud de Saint-Mandé, accueille notamment le monument commémoratif de l'accident ferroviaire de 1891 et diverses stèles commémoratives.

Dans le bois de Vincennes (sur la commune de Paris), limitrophe de Saint-Mandé :

Saint-Mandé et la littérature[modifier | modifier le code]

Les abords de Saint-Mandé sont le lieu de la mort du personnage de Valmont, dans le roman épistolaire Les Liaisons dangereuses (1782) de Choderlos de Laclos. Il y est invité par le chevalier Danceny, son adversaire lors du duel que ce dernier provoque :

« [...] vous voulez bien vous trouver demain, entre huit & neuf heures du matin, à la porte du bois de Vincennes, village de Saint-Mandé[58]. »

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Sont nés à Saint-Mandé[modifier | modifier le code]

Sont morts à Saint-Mandé[modifier | modifier le code]

Ont vécu à Saint-Mandé[modifier | modifier le code]

  • Nicolas Fouquet (1615-1680), homme d'État, propriétaire d'un château à Saint-Mandé.
  • Eugène-François Vidocq (1775-1857), aventurier français, successivement délinquant, bagnard, indicateur puis policier et enfin détective privé, a vécu à Saint-Mandé.
  • Juliette Drouet (1806-1883), actrice et compagne de Victor Hugo, a vécu à Saint-Mandé et y est enterrée.
  • Alfred Grévin (1827-1892), sculpteur, caricaturiste, dessinateur et créateur de costumes de théâtre, a habité au 16bis rue de Bérulle et est enterré à Saint-Mandé.
  • Adèle Hugo (1830-1915), seconde fille de Victor Hugo, internée en maison de santé à Saint-Mandé de 1872 à sa mort.
  • Paulus (1845-1908), chanteur, a vécu rue Faidherbe à Saint-Mandé, où il est mort.
  • Georges Courteline (1858-1929), romancier et dramaturge. Il a vécu dans le quartier de Saint-Mandé annexé à Paris en 1860, et y est mort.
  • Jules Viard (1862-1939), archiviste et historien. A vécu au 17, avenue Gambetta, où il est mort.
  • Paul Pelliot (1878-1945), linguiste français, sinologue et tibétologue, explorateur. Il a vécu dans son enfance rue Renault à Saint-Mandé.
  • Edmond Miniac (1884-1947), avocat général à la cour de cassation, a vécu à Saint-Mandé de 1938 à 1947.
  • Charles Nungesser (1892-1927), aviateur. Il a vécu à Saint-Mandé.
  • Julián Gorkin (1901-1987), écrivain, journaliste, et homme politique espagnol. Il vécut en exil à Saint-Mandé.
  • Germaine Tillion (1907-2008), résistante et ethnologue. A vécu à Saint-Mandé et y est morte[60],[61].
  • Maurice Boitel (1919-2007), artiste peintre, lithographe et céramiste. Il a peint de nombreux tableaux de Saint-Mandé. Son arrière-grand-mère y avait sa maison de campagne.
  • Juliette Benzoni (1920-2016), autrice de romans historiques et scénariste, ayant habité jusqu'à sa mort au 53bis, avenue Alphand.
  • Pierre Boussel dit Pierre Lambert (1920-2008), homme politique, a vécu plus de soixante ans et jusqu'à sa mort, rue Allard.
  • Robert Lamoureux (1920-2011), acteur, humoriste, auteur dramatique, réalisateur, poète, parolier et scénariste. Il a vécu à Saint-Mandé dans sa jeunesse, et évoqua cette période en spectacle, dans un texte titré Saint-Mandé dont il est l'auteur[62].
  • Jean José Marchand (1920-2011), critique d'art, de cinéma, et de littérature, a vécu à Saint-Mandé.
  • Robert-André Vivien (1923-1995), homme politique.
  • Claude Carliez (1925-2015), maître d'armes et cascadeur, a habité Saint-Mandé.
  • Jean-Paul Roussillon (1931-2009), acteur et metteur en scène, a habité Saint-Mandé.
  • Jean-Louis Swiners (1935-2019), photographe et photojournaliste, a vécu au 10, rue Benoit-Lévy de 1942 à 1961, où il avait installé son home studio et son laboratoire.
  • Jean-Claude Mézières (1938-2022), dessinateur français de bande dessinée, a grandi à Saint-Mandé.
  • Évelyne Tranlé (?), coloriste de bande dessinée, sœur de Jean-Claude Mézières, a grandi à Saint-Mandé.
  • Jean-Jacques Debout (1940), auteur-compositeur-interprète, a passé son enfance à Saint-Mandé.
  • Claudine Brelet (1941), anthropologue, experte internationale et femme de lettres, a grandi et vécu à Saint-Mandé de 1946 à 1974, notamment de 1946 à 1953 dans l’immeuble Art déco du 90 bis, chaussée de l’Étang.
  • Guy Ribes (1948), artiste peintre et faussaire en art, avait son atelier à Saint-Mandé.
  • Jacques Legros (1951), journaliste, a habité Saint-Mandé.
  • Smaïn (1958), comédien et humoriste, a grandi à Saint-Mandé où il était élève de l'école Notre-Dame puis du lycée Saint-Michel.
  • Laurent Fignon (1960-2010), cycliste, a vécu Saint-Mandé[63].
  • Éric Faye (1963), écrivain, habite Saint-Mandé.
  • Louis Maufrais (1977), médecin de guerre, écrivain.

Héraldique et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Mandé Blason
Écartelé : au premier d'argent à l'écureuil rampant de gueules ; au deuxième d'azur à la tourelle accompagnée de son avant-mur mis en fasce, le tout d'argent, maçonné et ajouré de sable ; au troisième d'azur à trois fasces ondées d'argent, accompagnées en pointe d'un croissant du même ; au quatrième de gueules au chevron d'or accompagné de trois molettes d'éperon du même.
Détails
L'écureuil fait partie des armes de Fouquet, le croissant évoque également la terrasse en demi-lune de sa propriété de Saint-Mandé. Les ondes d'argent sont mises pour les ruisseaux du bois de Vincennes et le lac de Saint-Mandé, les étoiles et le chevron d'or pour les armoiries de Bérulle. Les rameaux de lys et l'enceinte (autour du blason proprement dit) et la tourelle rappellent l'appartenance au domaine royal de Vincennes. La devise de la ville est : Creco et floresco, ce qui signifie « Je croîs et je fleuris »[64].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Maurice-Émile Giard et lieutenant-colonel Pierre Lebeau, Saint-Mandé notre ville (1075-1965), éditions de la Tourelle, Saint-Mandé, dépôt légal 1966, 240 pages.
  • Maurice-Émile Giard, Depuis mille ans... Saint-Mandé, préface de Patrick Beaudouin, édité à Saint-Mandé par l’OMIRPAC (office municipal), imprimé par Maury en 1998, 234 pages, (ISBN 2-9503267-1-4)[65].
  • Jean Hubert, Saint-Mandé et ses habitants au XVIIIe siècle : la vie quotidienne dans un hameau aux portes de Paris, préface de Robert-André Vivien, éditeur Picard, dépôt légal 1994, 142 pages, 30 cm, (ISBN 2-7084-0477-6).
  • Ulysse Robert, Notes historiques sur Saint-Mandé, Paris, Le lvre d’histoire, (ISBN 2 84435 136 0)Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Mandé » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Mandé - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. a et b « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Mandé - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Val-de-Marne » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « A Saint-Mandé, les riches ne s'affichent pas », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  2. « Impôts Saint Mande (94160) », sur journaldunet.com (consulté le ).
  3. Après Vaudherland, Margency, Le Plessis-Luzarches et Le Pré-Saint-Gervais.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Saint-Mandé et Paris », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Luxembourg » (commune de Paris) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Luxembourg » (commune de Paris) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. Marion Kremp, « Val-de-Marne : encore sept communes sous arrêtés de carence en logements sociaux : Alors que les contrats triennaux de mixité sociale touchent à leur fin, sept communes du Val-de-Marne sont encore visées par des arrêtés de carence en logement sociau », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ 27/10/2018 mis à jour le 28/10/2019. (lire en ligne, consulté le ).
  19. Gérald Moruzzi, « Vent debout contre la loi SRU, 22 maires du Val-de-Marne la jouent collectif pour se faire entendre : Ces élus jugent irréalisables les exigences de l’Etat en matière de construction de logements sociaux. Par le biais d’une lettre ouverte envoyée à la ministre Emmanuelle Wargon, ils en appellent à un « urbanisme maîtrisé » et à une vraie écoute des réalités locales », Le Parisien,‎ 16/2/2021 modifié le 17/2/2021 (lire en ligne, consulté le ).
  20. « Saint-Mandé : il y aura 120 logements sociaux sur les terrains de Bégin », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Sylvain Deleuze, « Saint-Mandé : deux ministres pour l’inauguration du nouvel ensemble de logements sociaux : Florence Parly et Emmanuel Wargon ont inauguré un immeuble HLM de 120 logements, à Saint-Mandé vendredi matin. La moitié d’entre eux sont dévolus à l’armée », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. Mentionné dans un acte du 25 juin 1203 comme dépendance de l’abbaye de Saint-Magloire de Paris et résidence de l’Abbé.
  23. Histoire physique, civile et morale des environs de Paris, Tome 5, Jacques-Antoine Dulaure, Moreau, Imprimerie Moreau, Paris, 1826
  24. Notes historiques sur Saint-Mandé, p. 44.
  25. Histoire de Saint-Mandé, p. 99-100.
  26. Cadastre révisé des communes annexées (1830-1850), tableau d'assemblage, côte CN/194.
  27. Cadastre révisé des communes annexées (1830-1850) tableau d'assemblage, côte CN/54.
  28. Le Petit Journal du 28 juillet 1891.
  29. Jean Laloum. Les maisons d'enfants de l'UGIF : le centre de Saint-Mandé. halshs.archives-ouvertes.fr.
  30. Maison d'enfants de Saint-Mandé. europeana.eu/portal. Photo montrant les enfants portant l'étoile jaune.
  31. Maison d'enfants de Saint-Mandé. Bibliothèque de l'Alliance israélite universelle.
  32. Jean Laloum, « Les maisons d’enfants de I’UGIF : le centre de Saint-Mandé », sur Le Monde Juif, numéro 1995/3 (no 155) (consulté le ).
  33. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne.
  34. Décret no 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance.
  35. C.N., « Oubliez le T10, nommez-le Paris-Est-Marne et Bois », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
  36. Décret no 2015-1663 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Champigny-sur-Marne sur Légifrance
  37. Résultats officiels pour la commune Saint-Mandé
  38. a et b Corinne Nèves, « Municipales 2020 : le maire de Saint-Mandé désigne son successeur : Patrick Beaudouin, maire LR, désigne Julien Weil comme tête de liste », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Elections municipales 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  40. Corinne Nèves, « Municipales à Saint-Mandé : Julien Weil assure la succession de Patrick Beaudouin : Le poulain du maire sortant LR a obtenu 46,15 % des suffrages exprimés lors du second tour des élections municipales à Saint-Mandé (Val-de-Marne). Une joie teintée d’humilité face à une abstention record de 68,24 % », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Julien Weil remporte la quinquangulaire à Saint-Mandé. Avec 46,15 % des suffrages, le poulain du maire sortant LR Patrick Beaudouin est en effet arrivé en tête des cinq listes présentes au second tour des élections municipales. Celle de la candidate LREM Léna Etner a obtenu 20,57 % des voix devant la candidate écologiste Anne-Françoise Gabrielli (15,43 %).« Ce n'est pas une surprise, mais une abstention de 68,24 % appelle à beaucoup d'humilité, affirme Julien Weil (LR) ».
  41. a b et c Selon la plaque descriptive située à l'entrée du cimetière Sud de Saint-Mandé.
  42. « Bertaud Jean, ancien sénateur de la Seine », Anciens sénateurs de la IVe république, Sénat (consulté le ).
  43. « Bertaud Jean, ancien sénateur de la Seine », Anciens sénateurs de la Ve république, Sénat (consulté le ).
  44. Thierry Brehier, « Nécrologie : Robert-André Vivien », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  45. « Parcours de Patrick Beaudouin »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le blog de Patrick Beaudouin, (consulté le ).
  46. Aurélie Selvi, « Municipales à Saint-Mandé : petits meurtres entre (ex) amis », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
  47. Corinne Nèves, « Julien Weil, nouveau maire de Saint-Mandé : « C’est fini la tranquillité quand je vais chercher mon pain » : C’est sans surprise que ce samedi matin Julien Weil (LR) a été élu nouveau maire de Saint-Mandé. À 32 ans, l’homme veut lancer une nouvelle dynamique sur la ville. Portrait », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « À 32 ans, Julien Weil se montre souriant et heureux, même s'il reste conscient d'avoir obtenu sa victoire (avec 46,15 % des suffrages) face à quatre adversaires dans un contexte d'abstention important (68,25 %) ».
  48. a b c d e et f « Les villes jumelées à Saint-Mandé » (consulté le )
  49. « Signature du jumelage entre Saint-Mandé et Akko » (consulté le )
  50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  51. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  53. Patrimoine de Saint-Mandé sur le site officiel de la mairie..
  54. Historique de l'ASM sur son site officiel.
  55. a et b « Les cultes – Ville de Saint-Mandé », sur mairie-saint-mande.fr (consulté le ).
  56. « Accueil - Eglise à Vincennes-Saint-Mandé », sur Eglise à Vincennes-Saint-Mandé (consulté le ).
  57. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  58. Lettre CLXII (CLXII = 612) : « Le Chevalier Danceny au Vicomte de Valmont ». Texte de l’édition de 1869 (procurée par Wikisource) : s:Les Liaisons dangereuses/Lettre 162.
  59. (ca) Sílvia Marimon Molas, « Localitzen el registre hospitalari del fill de Lluís Companys », sur Ara.cat, (consulté le ).
  60. Décès de Germaine Tillion, ethnologue et résistante dans Le Figaro du 19 avril 2008.
  61. Germaine Tillion a vécu à Saint-Mandé pendant de nombreuses années. À ce titre la ville a nommé, en janvier 2005, une école Émilie et Germaine Tillion en hommage à elle et sa mère, déportées à Ravensbrück.
  62. La ville a nommé, en 1986, son conservatoire Robert-Lamoureux.
  63. « Le Saint-Mandéen Laurent FIgnon a pris la 4e place du championnat de France cycliste », L'Humanité, 29 juin 1992.
  64. « Le Blason – Ville de Saint-Mandé », sur saintmande.fr (consulté le ).
  65. En janvier 2015 il n’a pu être trouvé mention de l’ (ISBN 2-9503267-1-4) dans le catalogue de la Bibliothèque nationale de France (BNF) : le dépôt légal de cet ouvrage a pu ne pas être effectué.