Saint-Laurent-de-la-Plaine — Wikipédia

Saint-Laurent-de-la-Plaine
Saint-Laurent-de-la-Plaine
La chapelle Notre-Dame-de-Charité.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Cholet
Commune Mauges-sur-Loire
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Dominique Adam
2020-2026
Code postal 49290
Code commune 49295
Démographie
Gentilé Planilaurentais
Population 1 710 hab. (2013)
Densité 93 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 19′ 06″ nord, 0° 48′ 11″ ouest
Altitude 82 m
Min. 29 m
Max. 113 m
Superficie 18,44 km2
Élections
Départementales La Pommeraye
Historique
Fusion 15 décembre 2015
Commune(s) d'intégration Mauges-sur-Loire
Localisation
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Saint-Laurent-de-la-Plaine

Saint-Laurent-de-la-Plaine est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, devenue le une commune déléguée de la commune nouvelle de Mauges-sur-Loire[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Commune angevine des Mauges, Saint-Laurent-de-la-Plaine se situe au nord-est de Bourgneuf-en-Mauges, sur les routes D 762, Chalonnes-sur-Loire - Bourgneuf-en-Mauges, et D 17, Saint-Lambert-du-Lattay[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Les Mauges, dont fait partie Saint-Laurent-de-la-Plaine, sont habités depuis la Préhistoire. Plus tard, Jules César fait mention d'une tribu des Andes ou Andégaves dans cette région. Elle passe ensuite sous différentes dominations (Saxons, Bretons, Comté de Nantes, Anjou, Angleterre, etc.). Tout bascule véritablement avec la Guerre de Vendée. En 1790, l'Assemblée vote la Constitution civile du clergé.« Pendant ce temps les gardes nationaux et les patriotes de Chalonnes perturbent les pèlerinages à Notre Dame de Charité, arrivent au milieu de la nuit à Saint Laurent, réveillent les habitants, les menacent, forcent les portes, fouillent les fermes, détruisent les objets de piété. Dans leur désarroi, les paroissiens de Saint Laurent se réunissaient dans cette chapelle dédiée à la Vierge. L'origine de cette chapelle est [...] inconnue ; elle remplaçait un oratoire construit au pied d'un chêne à la suite d'apparitions[3]. » Pendant cette période, la Chapelle est brûlée, mais les rassemblements continuent, et comptent parmi eux Jacques Cathelineau, futur généralissime des armées vendéennes. Le décret du 24 février 1793, connu le 2 mars, déclenche l'insurrection vendéenne. Les registres de la ville de Saint Laurent font état de 113 combattants qui prirent les armes.

La commune nouvelle de Mauges-sur-Loire naît le de la fusion des 11 communes de la communauté de communes[4], dont la création a été officialisée par arrêté préfectoral du 5 octobre 2015[1].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Administration actuelle[modifier | modifier le code]

Depuis le Saint-Laurent-de-la-Plaine constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Mauges-sur-Loire et dispose d'un maire délégué[1].

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
décembre 2015 mai 2020 Anne Verger[5]    
mai 2020 en cours Dominique Adam[6]    
Les données manquantes sont à compléter.

Administration ancienne[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
juin 1800 1818 Sébastien Cady   Chirurgien
1818 1826 Louis Baraut    
1826 1830 Jacques-Charles Lefebvre, comte de Maurepart    
1830 1872 Jacques Gabory    
1872 1878 Pierre Humeau   Meunier
1878 1884 Léopold Marie Ferdinand, vicomte de Beaurepos    
1884 1905 Henri Humeau    
1905 1907 Pierre Davy    
1907 1941 Henri de Toulgoet    
1941 1945 Lucien Piron    
1945 1947 Geneviève Quesson   L'une des premières femmes maires de France[7]
1947 1979 Firmin Jobard    
1979 1983 Henri Piton    
1983 2001 Joseph Grelier    
mars 2001 mars 2014 Michel Chauvigne    
mars 2014 décembre 2015 Anne Verger[8]    
Les données manquantes sont à compléter.

Ancienne situation administrative[modifier | modifier le code]

La commune est membre en 2015 de la communauté de communes du canton de Saint-Florent-le-Vieil[9], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Mauges. L'intercommunalité disparait à la création de la commune nouvelle[1].

Population et société[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 1 710 habitants, en augmentation de 0,77 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3006561 0021 4141 4971 5331 5931 5981 711
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7771 7291 2251 1671 1211 1081 0601 0351 038
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0321 0261 020928925923962915927
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2013
1 0271 0601 1011 2031 3871 5381 6731 7231 710
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 50 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,4 %, 15 à 29 ans = 20,9 %, 30 à 44 ans = 20,9 %, 45 à 59 ans = 19,5 %, plus de 60 ans = 16,3 %) ;
  • 50 % de femmes (0 à 14 ans = 21,6 %, 15 à 29 ans = 18,6 %, 30 à 44 ans = 20,2 %, 45 à 59 ans = 18,3 %, plus de 60 ans = 21,3 %).
Pyramide des âges à Saint-Laurent-de-la-Plaine en 2008 en pourcentage[14]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90  ans ou +
1,1 
5,9 
75 à 89 ans
9,4 
10,2 
60 à 74 ans
10,8 
19,5 
45 à 59 ans
18,3 
20,9 
30 à 44 ans
20,2 
20,9 
15 à 29 ans
18,6 
22,4 
0 à 14 ans
21,6 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[15].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,1 
6,3 
75 à 89 ans
9,5 
12,1 
60 à 74 ans
13,1 
20,0 
45 à 59 ans
19,4 
20,3 
30 à 44 ans
19,3 
20,2 
15 à 29 ans
18,9 
20,7 
0 à 14 ans
18,7 

Culture[modifier | modifier le code]

Le théâtre des Rêveries est un des rares théâtres à posséder un plateau tournant. Construit dans les années 1950, ce plateau permet d'accueillir jusqu'à trois décors, et il est un outil original pour la mise en scène de spectacles.

La troupe du Théâtre des Rêveries : depuis des années, la troupe référente du Théâtre des Rêveries, encadrée par des professionnels du spectacle, présente régulièrement des spectacles de théâtre. Pour la première fois en juillet 2012, l'association du Musée des métiers et la troupe du Théâtre des Rêveries s'associent pour présenter un spectacle en plein air[16].

Économie[modifier | modifier le code]

Sur 139 établissements présents sur la commune à fin 2010, 32 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 14 % du secteur de la construction, 43 % de celui du commerce et des services et 6 % du secteur de l'administration et de la santé[17].

On y trouve notamment l'entreprise Ateliers Perrault Frères.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le musée des métiers.
Le musée des métiers.
  • Musée des métiers regroupant les plus vieux métiers de France tels le boulanger, le maître d'école.
  • La chapelle Notre-Dame-de-Charité (vitraux d'Abel Pineau).
  • Plusieurs châteaux sont présents sur la commune : le château du Pineau, le château du Plessis-Beuvraud et le château du Plessis-Raymond.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Arrêté no DRCL-NCL-2015-61 en date du 5 octobre 2015 portant création de la commune nouvelle de Mauges-sur-Loire », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 74,‎ (lire en ligne [PDF]).
  2. IGN et BRGM, Géoportail Saint-Laurent-de-la-Plaine (49), consulté le 21 octobre 2012.
  3. Joseph Delaunay, Le Passé Revisité : Saint Laurent de la Plaine, Angers, A4 éd., , 170 p. (ISBN 2-9512327-0-5), p. 48.
  4. « Montjean-sur-Loire. C’est finalement oui à la commune nouvelle », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  5. « Procès-verbal du conseil municipal », sur Mairie de Mauges-sur-Loire, .
  6. « Mauges-sur-Loire. Le nom des onze nouveaux maires délégués », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
  7. Fiona Moghaddam, « En 1945, les premières femmes élues maires en France », franceculture.fr, 2 mars 2020.
  8. « Liste des maires élus en 2014 », sur le site de la préfecture du département de Maine-et-Loire (consulté le ).
  9. Insee, Composition de l'EPCI Canton de Saint-Florent-le-Vieil (244900726), consulté le 12 octobre 2013.
  10. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  11. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  14. « Évolution et structure de la population à Saint-Laurent-de-la-Plaine en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
  16. Site du théâtre des Rêveries de Saint-Laurent.
  17. Insee, Statistiques locales du territoire de Saint-Laurent-de-la-Plaine (49), consultées le 16 mars 2013.
  18. « Garreau de Labarre, Raphaële », sur catalogue.bnf.fr (consulté le )