Saint-Josse-ten-Noode — Wikipédia

Saint-Josse-ten-Noode
(nl) Sint-Joost-ten-Node
Saint-Josse-ten-Noode
Photo prise à Saint-Josse-ten-Noode
Blason de Saint-Josse-ten-Noode
Héraldique
Drapeau de Saint-Josse-ten-Noode
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région de Bruxelles-Capitale Région de Bruxelles-Capitale
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Drapeau de la Flandre Communauté flamande
Arrondissement Bruxelles-Capitale
Bourgmestre Emir Kir
Majorité LB
Sièges
LB (PS-sp.a)
Ecolo-Groen
cdH
MR
LC
29
17
9
1
1
1
Section Code postal
Saint-Josse-ten-Noode 1210
Code INS 21014
Zone téléphonique 02
Démographie
Gentilé Tennoodois(e)[1]
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
26 965 ()
52,46 %
47,54 %
22 906,32 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
25,80 %
66,07 %
8,13 %
Étrangers 44,32 % ()
Taux de chômage 32,24 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 11 082 €/hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 51′ nord, 4° 22′ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
1,16 km2 (2021)
1,21 %
43,27 %
55,52 %
Localisation
Localisation de Saint-Josse-ten-Noode
Situation de la commune au sein de la Région de Bruxelles-Capitale
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
Saint-Josse-ten-Noode
Géolocalisation sur la carte : Belgique
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Saint-Josse-ten-Noode
Liens
Site officiel sjtn.brussels

Saint-Josse-ten-Noode (prononcé /sɛ̃ ʒɔs tɛn nod/ ; en néerlandais : Sint-Joost-ten-Node), souvent dénommée Saint-Josse, est l'une des dix-neuf communes bilingues de la Région de Bruxelles-Capitale.

Elle fait partie de la zone de police 5344 avec Evere et Schaerbeek.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Saint-Josse-ten-Noode
Schaerbeek
Ville de Bruxelles Saint-Josse-ten-Noode
Ville de Bruxelles

Histoire[modifier | modifier le code]

La porte de Louvain à Saint-Josse-ten-Noode, vers 1900.

Le village de Ten-Noode apparaît au XIIIe siècle, comme Ixelles, entre les paroisses d'Uccle, d'Etterbeek et Sainte-Gudule à Bruxelles. À cette époque, à l'exception de la vallée du Maelbeek et du Schaerbeek, on n'y rencontrait que des champs à peine cultivés à cause de la mauvaise qualité du sol trop sablonneux. De là le nom Nude, Noede, Oede, qui signifie « besoin » (« nood » en néerlandais moderne), et par extension, « misère ». La première trace de l'existence de cette localité apparaît dans une convention faite entre le chapitre de Saint-Gudule et le Coudenberg, à Bruxelles, en 1254. Cent ans plus tard, un faubourg s’y était formé, principalement le long du chemin conduisant de Bruxelles à Louvain. Là, près du Maelbeek, s'élève alors la chapelle de Saint-Josse, qui prit de plus en plus d'importance, mais qui ne devint une paroisse qu’en 1803, après le Concordat[2].

Saint Josse.

La vallée du Maelbeek devient, avec ses hauteurs couronnées par le bois de Linthout, avec ses grands étangs et ses chemins pittoresques transformés en rues, le lieu de la vie champêtre à quelques pas de la capitale, du palais du souverain. Au XVe siècle, les ducs de Bourgogne y ont un hôtel ; au XVIe siècle, les Nassau, le cardinal de Granvelle, le poète Houwaert, la famille Marnix et les Croÿ y habitent des villas, qu’ils se plaisent à embellir, mais celles-ci furent négligées lorsque les Pays-Bas furent privés de la présence de la cour[2].

Aux XVIe et XVIIe siècles, les habitants de Saint-Josse subissent les invasions diverses.

  • 1572, maisons et champs sont ravagés par les reîtres du prince d'Orange.
  • 1578, les Bruxellois brûlent leurs maisons de faubourg par panique, pour empêcher Don Juan de trouver les approvisionnements pendant le siège qu'ils redoutent.
  • 1579, les Espagnols font des raids et emmènent des prisonniers.
  • 1580, les calvinistes détruisent la chapelle.
  • 1583, les troupes du duc d'Anjou vivent aux dépens des habitants.
  • 1600, les habitants commencent la reconstruction de la chapelle.
  • 1609 verra la reconstruction du château des ducs de Bourgogne.
  • 1635, intrusions des troupes françaises qui veulent envahir les Pays-Bas. L'arrivée d'Ottavio Piccolomini les pousse à la retraite.
  • 1675, Louis XIV attaque Bruxelles, Zaventem est pillé et les troupes saccagent les faubourgs. Mais trois jours plus tard, ils quittent la région pour la bataille de Maastricht.
  • 1690, les Français se replient de la bataille de Fleurus sur Schaerbeek et Saint-Josse et accablent la population.
  • 1706, le duc de Marlborough campe avec ses troupes dans la région. Bruxelles offre sa soumission.
  • 1746, les Français, sous les ordres du maréchal de Saxe, occupent la banlieue de Bruxelles et finissent par s'emparer de la ville.

La commune de Saint-Josse-ten-Noode est créée[3] en 1795 après la dissolution de la Cuve de Bruxelles dont elle faisait partie, et elle reçoit sa première organisation communale en 1796 avec comme agent municipal André-Étienne-Joseph O'Kelly qui prend le titre de maire à partir de 1800.

Jusqu’à la fin du XIXe siècle, Saint-Josse s'étendait jusqu'aux confins d’Ixelles et d’Etterbeek, et incluait notamment la majeure partie de l'actuel quartier européen de Bruxelles, le rond-point Robert Schuman, le parc du Cinquantenaire et la place du Luxembourg (en). La commune fut forcée de vendre ces terrains à la Ville de Bruxelles pour pouvoir rembourser des dettes contractées à la suite d'une gestion peu judicieuse des finances communales. Ce qui formera une grande partie de l'extension est de la ville de Bruxelles.

Toponymie[modifier | modifier le code]

On retrouve dans les livres d'histoire plusieurs noms différents pour la commune : Nude (1251), Oede (1311), Noede (1324), Ten-Noede (1335-1389), La Noede (1437).

La construction d'une chapelle au XIVe siècle, sous le vocable de Sainte Marie et de Saint-Josse (moine breton), tend par la suite à associer les deux noms de « Saint-Josse » et « Ten-Noode » pour désigner le village, situé immédiatement hors des murs d'enceinte.

Saint-Joest-ten-Hoede (1459), Saint Josse de Nouye (1465) Sint-Joost-ten-Noede (1527), Sint-Judocus ten Hoye (1532) ou Sint-Josse-ten-Hoy.


Héraldique[modifier | modifier le code]

La commune possède des armoiries qui lui ont été octroyées le . La moitié supérieure montre avec précision le vieux château de Saint-Josse-ten-Noode construit et occupé par les ducs de Bourgogne du XIVe au XVIe siècle. La moitié inférieure gauche montre un sac de mendiant. C'est un élément probant, Saint-Josse-ten-Noode pouvant être traduit « le lieu des personnes dans le besoin ». La moitié inférieure droite montre une branche de vigne, symbole des vignobles qu'on pouvait trouver dans la région.

La devise est la même que celle de la Belgique.

Il semble y avoir une différence entre le blasonnement et le dessin des armoiries. Le château est dessiné en perspective ce qui n'est pas mentionné dans le blasonnement.
Blasonnement : Coupé d'azur à un château d'argent, et d'un parti de gueules à une besace d'or, et du troisième à une grappe de raisins tigée et feuillée d'or.
  • Délibération communale : 25 juin 1913
  • Arrêté de l'exécutif de la communauté : 3 mars 1914
  • Moniteur belge : 24 mars 1914
Source du blasonnement : Heraldy of the World[4][réf. non conforme].



Démographie[modifier | modifier le code]

La commune comptait officiellement 26 883 habitants au [5]. Avec une superficie de 1,14 km2, c'est la plus petite des dix-neuf communes de la région, voire de Belgique, mais aussi la plus densément peuplée étant la seule à dépasser le seuil de 20 000 habitants/km2 en atteignant le chiffre de 23 582 habitants/km2.

Évolution de la population[modifier | modifier le code]

Année 1830 1846 1856 1866 1876 1880 1890 1900 1910 1920 1930 1947 1961 1970 1980 1990
Habitants 2.879 14.850 17.149 21.915 26.492 28.052 29.709 32.140 31.865 31.843 30.917 28.155 24.463 23.633 21.749 21.511
Index 100 516 596 761 920 974 1.032 1.116 1.107 1.106 1.074 978 850 821 755 747
Année 2000 2010 2015 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024
Habitants 22.097 26.338 27.126 27.032 27.087 26.965 27.199 26.823 26.809 26.883 26.749
Index 768 915 942 939 941 945 937 932 931 934 929
chiffres INS - 1830 = Index 100


Graphe de l'évolution de la population de la commune.

  • Source : INS - De : 1846 à 1970 = recensement de la population au  ; depuis 1981 = population au
  • Source : DGS - Remarque : 1806 jusqu'à 1970 = recensement ; depuis 1971 = nombre d'habitants chaque [6][réf. non conforme]
Église de Saint-Josse-ten-Noode, aquarelle par l'architecte Léon Van Dievoet.
La Maison communale de Saint-Josse.

Population étrangère[modifier | modifier le code]

Nationalité Population[7]
Drapeau de la Roumanie Roumanie 1 789
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie 1 472
Drapeau de la France France 899
Drapeau du Maroc Maroc 864
Drapeau de l'Espagne Espagne 803
Drapeau de la Turquie Turquie 759
Drapeau de l'Italie Italie 668
Drapeau de la Syrie Syrie 480
Drapeau de la Pologne Pologne 406
Drapeau de l'Inde Inde 332
Drapeau de l'Ukraine Ukraine 278
Drapeau du Portugal Portugal 236
Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo 211
Drapeau de la Guinée Guinée 180
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 159
Source : IBSA Brussels, chiffres au 1er janvier 2023.
Square Armand Steurs à Saint-Josse-ten-Noode, encre par l'architecte Léon Van Dievoet, 1968.

À une époque[Laquelle ?], elle a été la seule commune de Belgique dont la population était majoritairement étrangère[citation nécessaire], principalement d'origine turque et marocaine[citation nécessaire]. Actuellement[Quand ?], l'électorat d'origine étrangère est devenu majoritaire par le biais des acquisitions de nationalité et la majorité des conseillers communaux, ainsi que la moitié du collège échevinal, est originaire du Maroc, de Turquie et du Congo (RDC)[citation nécessaire].

Jean Demannez, ancien bourgmestre : « La population de Saint-Josse est belge à 64 %. Mais cela ne veut pas dire grand-chose. La carte d’identité belge n’implique pas pour autant que les gens n’aient pas conservé le mode de vie et les traditions propres à leur pays d’origine. À Saint-Josse, il n’y a plus que 20 % de la population dont le grand-père était belge. Pour huit concitoyens sur dix, l’aïeul était un immigré : français, italien, turc ou marocain, espagnol, etc. C’est donc un brassage culturel extrêmement important, avec, qui plus est, une population jeune »[8][réf. non conforme]. En 2010, 49 % de la population était musulmane[9].

Commune la plus pauvre de Belgique[modifier | modifier le code]

Saint-Josse a souvent porté l'étiquette de commune la plus pauvre de Belgique[10][réf. non conforme].

Selon les statistiques pour l'année 2021 du SPF Économie, Saint-Josse est la commune la plus pauvre de Belgique avec un revenu moyen par habitant de 11 082 . La moyenne nationale étant de 20 357 [11].

Zoé Genot, chef de file Ecolo à Saint-Josse, tente d'expliquer : « C’est une commune d’accueil. C’est la commune où les gens arrivent et à l’heure actuelle, comme elle présente toute une série de difficultés, elle est mal gérée, elle est sale, elle concentre la pauvreté, les gens ont tendance à partir dès qu’ils s’embourgeoisent, dès qu’ils ont trouvé du travail »[12].

Bâtiments, monuments et sites remarquables[modifier | modifier le code]

Ainsi que d'autres bâtiments repris sur le site irisnet[PDF].

Vie culturelle[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Enseignement primaire et secondaire[modifier | modifier le code]

  • Gemeenteschool Sint Joost aan Zee, Grensstraat, nederlandstalige basisschool
  • Pensionnat de Saint-Josse-ten-Noode, actif vers les années 1810 (disparu)
  • Lycée communal Guy Cudell, école en discrimination positive prioritaire
  • École fondamentale communale Henri Frick
  • École communale Arc-en-Ciel.
  • École communale Les Tournesols
  • La Nouvelle École
  • Institut La Sagesse
  • Institut Saint-Louis, section de Saint-Josse, surnommé Petit Saint-Louis afin de le différencier de l'Institut Saint-Louis situé à Bruxelles rue du Marais dont il est une section depuis son annexion en 1927
  • Institut des Dames-de-Marie

Enseignement supérieur et pour adultes[modifier | modifier le code]

  • EPFC (Enseignement de promotion et de formation continue ) de l'ULB et de BECI

Enseignement artistique[modifier | modifier le code]

Établissements emblématiques de la commune[modifier | modifier le code]

Disparus[modifier | modifier le code]

Commerces et industrie
Cinémas
Cafés et brasseries

Subsistants[modifier | modifier le code]

Cliniques
Commerces divers
  • La Petite Vache, fromagerie, chaussée de Louvain
  • La « friterie de la place Saint-Josse », longtemps tenue par Martin (Apers), un des trois meilleurs « fritkots » bruxellois. Depuis 2011, « Chez Palma »[19]
Salles de spectacle
  • Le Claridge

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Artistes peintres et sculpteurs[modifier | modifier le code]

Architectes[modifier | modifier le code]

Métiers du spectacle[modifier | modifier le code]

Hommes et femmes d'État et militaires[modifier | modifier le code]

  • Philippe le Bon (1396-1467) a fait ériger en 1465 le château des ducs de Brabant et planter des vignes, d'où la grappe de raisins sur les armoiries de la commune ;
  • Lucien Jottrand (1804-1877), avocat à Saint-Josse-ten-Noode et conseiller communal ;
  • Metternich (1773-1859), séjourne à Saint-Josse en 1849, dans l'actuelle maison communale ;
  • Charles Rogier (1800-1885), vit au 12 rue Galilée à Saint-Josse-ten-Noode à partir de 1831 ;
  • Philémont de Bagenrieux de Lanquesaint (1802-1870), homme politique belge, est mort à Saint-Josse ;
  • Gaston Duffour (1875-1953), général de l'armée française, né à Saint-Josse ;
  • Alice Itterbeek (1902-1990), résistante déportée est née à Saint-Josse.

Scientifiques[modifier | modifier le code]

Philosophes et écrivains[modifier | modifier le code]

Musiciens[modifier | modifier le code]

Faits divers[modifier | modifier le code]

  • Muriel Degauque (1967-2005), terroriste, habite à Saint-Josse-ten-Noode dans les dernières années de sa vie.

Sportifs[modifier | modifier le code]

Vie sportive[modifier | modifier le code]

Les couleurs de la commune sont défendues par de nombreux clubs sportifs dont le BUC Saint-Josse Rugby Club qui fut champion de Belgique de Rugby à XV en 1973 et qui évolue actuellement dans le championnat de deuxième division nationale. Citons également les clubs FC Saint-Josse (football), ETC Saint-Josse (tennis) et Forever Saint-Josse (pétanque). Avec le BUC Saint-Josse Rugby Club, ils partagent la particularité d’être rattachés à la commune de Saint-Josse-ten-Noode mais d'avoir leurs installations sur le territoire de la commune voisine d'Evere.

Vie politique[modifier | modifier le code]

De 1953 à 1999, le bourgmestre de Saint-Josse est le socialiste Guy Cudell, à la tête de coalitions diverses, la dernière (1994) avec le PSC (Hubert Dradin) et le SP (Jules Spooren, unique élu sur la liste de cartel flamand PLU).

C'est son premier échevin, également PS, Jean Demannez, qui lui succède après son décès en . Il est reconduit à la tête d'une liste de coalition communale, la Liste du bourgmestre (PS, SP, PRL) en . Saint-Josse est l'une des rares communes bruxelloises (avec Koekelberg) où le FDF et le PRL ne se sont pas présentés sur une liste commune en 2000, le FDF étant resté dans l'opposition avec 2 sièges sur 27.

Fin , quatre mandataires communaux dont l'échevine de la Propreté publique Nezahat Namli, élus sur la Liste du bourgmestre au titre du quota MR-PRL, décident de siéger désormais en tant qu'indépendants en raison de désaccords qui les opposent au chef de file local du MR, l'échevin Geoffroy Clerckx.

Après les élections communales d', une majorité se met en place entre la Liste du bourgmestre (PS et indépendants ex-MR) et le CdH, relégant dans l'opposition le MR et y maintenant Ecolo. Le nouveau collège se compose dès lors de Jean Demannez (PS), Emir Kir (PS, « échevin empêché » car secrétaire d'État régional, remplacé par Havva Ardiçlik pendant la durée de son mandat exécutif régional), Mohamed Jabour (PS), Ahmed Medhoune (PS), Éric Jassin (CdH), Nezahat Namli (LB-indépendante, puis PS), Mohamed Azzouzi (PS, par ailleurs député régional), auxquels il faut ajouter la présidente du CPAS, Anne-Sylvie Mouzon (PS, par ailleurs députée régionale).

Lors des élections communales du , Emir Kir obtient le plus grand nombre de voix de préférence, supérieur à celui de la tête de liste Jean Demannez. Emir Kir revendique le maïorat qu'il obtiendra à la suite de négociations houleuses[24], devenant ainsi le premier maïeur d'origine turque dans la partie francophone du pays[25][réf. non conforme].

Élections communales de 2018[modifier | modifier le code]

Parti Voix % +/- Sièges +/-
PS-sp.a (Liste du bourgmestre) 4 987 47,90 en augmentation 3,58 %
17  /  29
en augmentation 1
Ecolo-Groen 2 626 25,22 en augmentation 7,24 %
9  /  29
en augmentation 4
MR-VLD 781 7,50 en diminution 3,60 %
1  /  29
en diminution 2
cdH-CD&V+ 736 7,07 en diminution 9,50 %
1  /  29
en diminution 4
Liste Communale 600 5,76 Nv.
1  /  29
en augmentation 1
DéFI 461 4,43 en diminution 0,46 %
0  /  29
en stagnation 0
N-VA 220 2,11 en diminution 1,23 %
0  /  29
en stagnation 0
Total 10 411 100 29 en stagnation 0

Résultats des élections communales depuis 1976[modifier | modifier le code]

Partis 1976[26] 1982 1988 1994 2000 2006 2012 2018
Votes / Sièges % 27 % 27 % 27 % 27 % 27 % 27 % 29 % 29
Extrême gauche PTB-PvdA 0,84 0   0,55 0 0,94 0
Ecologistes Ecolo-Groen 6,8 1 8,36 2 16,1 4 12,38 3 17,98 5 25,22 9
Socialistes Liste du Bourgmestre 39,22 13 40,12 14 47,3 16 48,86 16 49,43 17 49,98 16 44,32 16 47,90 17
SP 2,4 0
Chrétiens-démocrates PSC-CVP/PSC/cdH/cdH+ind 12,34 3 15,17 4 16,78 5 16,57 5 7,07 1
Fédéralistes francophones DéFi (FDF) 30,81 9 17,59 5 13,57 3 10,93 2 9,18 2 4,89 0 4,43 0
Libéraux MR-OpenVLD (PRL/MR/Bleus de SJ) 7,16 1 12,74 4 12,75 3 11,47 3 12,52 3 11,10 3 7,5 1
Nationalistes flamands N-VA 3,34 0 2,11 0
Extrême droite flamande Vlaams Belang (Vlaams Blok) 4,9 0 3,46 0
SJ2000(SJZOOO) 15,9 4 12,47 3 3,95 0
VLAAMS/KARTEL/PLU 6,55 1 7,35 1 5,82 1
Liste Communale 2,80 5,76 1
Autres(*) 3,92 7,72 3,68 1,54 0,33 2,07 1,80
Total des votes 10 869 7 694 6 683 5 901 7 312 9 828 10 326 11 124
Participation % - - 84,12 83,21 83,62 87,88 83,76 85,39
Votes blancs ou nuls % 5,31 7,34 7,38 5,13 5,13 5,26 6,31 6,41

(*)1976 :SF-ZG 1982 :SF-ZG,FNK,UDB,FFI 1988:FN,AGIR 1994:UNIE,PH-HP 2000:PH 2006:VLD,PH-HP,LC 2006:EGALITE

Bourgmestres de Saint-Josse-ten-Noode[modifier | modifier le code]

  1. 1796 à 1799 agent municipal puis maire 1800 - 1808 : André-Étienne-Joseph O'Kelly
  2. 1808 -  : Jacques-Joseph Deglimes
  3. 1813 : Théodore-Nicolas-Joseph Aerts
  4. 1813 - 1823 : Jean-François Wauwermans
  5. 1823 - 1842 : Urbain-Henri Verbist
  6. - 1846 : Léonard-Constant Willems
  7. - 1867 : Jacques-Joseph-Damase Gillon
  8. - 1870 : Louis-Guillaume-Félix Sainctelette
  9. 1870 - 1884 : Fritz Jottrand
  10. 1885 - 1899 : Armand Steurs
  11. 1900 - 1926 : Henri Frick
  12. 1926 - 1942 : Georges Pètre, échevin, puis bourgmestre de 1926 à sa destitution et son assassinat par les Rexistes en 1942
  13. 1944 - 1947 : Joseph Déry
  14. 1947 - 1953 : André Saint-Rémy
  15. 1953 - 1999 : Guy Cudell, conseiller communal en 1946, échevin en 1947, bourgmestre en 1953
  16. 1999 - 2012 : Jean Demannez, conseiller communal en 1976, échevin en 1977, bourgmestre en 1999, réélu en 2000
  17. 2012 - ... : Emir Kir
Sources
  • Liste des maires et bourgmestres publiée par Van Bemmel, Histoire de Saint Josse Ten Noode et de Schaerbeek (1869)
  • Revues anciennes et ouvrages généraux consultables à la Bibliothèque royale de Belgique
  • Autres sources non publiées disponibles à la bibliothèque communale ainsi qu'à la Réserve précieuse de la Bibliothèque royale (Fonds Van Hulthem)

Bibliographie générale[modifier | modifier le code]

  • José Camby, Saint-Josse-ten-Noode dans le passé : esquisse historique, illustrations de Jean Dratz, Bruxelles : Edimco, 1952
  • Felice Dassetto, Immigration et politique locale. La commune de St Josse ten Noode, Louvain-la-Neuve, Academia/Sybidi paper, 1991, 95 pages
  • Yvonne du Jacquier[27], Saint-Josse-ten-Noode au temps des équipages, Bruxelles : P.-J. Dupuis, s. d.[Quoi ?] [circa 1960]
  • Yvonne du Jacquier, Saint-Josse-ten-Noode au XIXe siècle : promenade à bâtons rompus, préface par Albert Guislain, s. l., s. d.[Quoi ?] [circa 1960]
  • Antoine Schayes, Notice historique sur la commune de Saint-Josse-ten-Noode, dans : Messager des sciences et des arts, Gand, 1838, tome VI, p. 435-449
  • Eugène Van Bemmel, Histoire de Saint-Josse-ten-Noode et de Schaerbeek, illustrée par Henri Hendrickx[28], fondateur de l’École normale des arts du dessin de Saint-Josse-ten-Noode et de Schaerbeek, Saint-Josse-ten-Noode, chez E. Van Bemmel, éditeur, rue Saint-Lazare, 25, 1869
  • Histoire de la commune de Saint-Josse-ten-Noode pendant la guerre mondiale et l'occupation allemande 1914-1918. Avec 20 photographies et 6 planches h.t.[Quoi ?] d'Amédée Lynen. Préface de Henri Frick. Imprimerie A. Lesigne, 1920, 25, 343 p.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 21.
  2. a et b Histoire des environs de Bruxelles ou description historique des localités qui formaient autrefois l’ammannie de cette ville. Tome troisième, p. 5-6. Alphonse Guillaume Ghislain Wauters, C. Vanderauwera, 1855.
  3. Alphonse Wauters, op. cit. p. 11 : « En 1794 [sic pour 1795], Ten-Noede, séparé de Bruxelles, fut érigé en une commune distincte, faisant partie du canton de Woluwe-Saint-Étienne ».
  4. (en) [1].
  5. https://ibsa.brussels/chiffres/chiffres-cles-par-commune/saint-josse-ten-noode[PDF]].
  6. [PDF].
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]