Sœurs dominicaines — Wikipédia

Saints et bienheureux dominicains entourant la Vierge et le Christ, musée de Santa Maria Novella.

Le terme de « sœurs dominicaines » renvoie à deux types de religieuses catholiques en lien avec l’ordre dominicain (ou ordre des Prêcheurs) : les sœurs contemplatives et les sœurs apostoliques.

Les sœurs contemplatives : les moniales dominicaines[modifier | modifier le code]

Les sœurs dominicaines contemplatives[1] sont des moniales cloîtrées, qui mènent une vie de prière et de travail manuel et intellectuel dans des monastères dominicains. Ces monastères sont donc souvent situés à la campagne, dans des lieux qui favorisent le silence et la contemplation, à la différence des couvents de frères dominicains, situés dans les villes.

Les moniales dominicaines font partie de l’ordre des Prêcheurs : comme les frères, elles sont rattachées directement au Maître de l’ordre par leur profession religieuse. En France, la majorité des monastères de moniales dominicaines, ainsi qu'un monastère norvégien et un suisse[2], sont regroupés au sein de la Fédération Notre-Dame des Prêcheurs[3], qui permet la mise en commun des ressources de formation et de gouvernement. Cette fédération est reconnue au sein de l'ordre, qui lui fournit un dominicain comme assistant religieux.

Les sœurs apostoliques dominicaines[modifier | modifier le code]

Les sœurs apostoliques dominicaines sont des religieuses de vie apostolique, c’est-à-dire que, tout en menant une vie communautaire dans leurs couvents ou maisons, elles sont engagées dans certaines activités ou travaux à l’extérieur de leur lieu de vie. Les sœurs apostoliques dominicaines sont rassemblées actuellement en plus d'une centaine de congrégations qui ont, pour certaines, un apostolat spécifique. Ces congrégations sont généralement membres de la famille dominicaine, qui regroupe informellement toutes les personnes engagées dans un projet de vie dans l’esprit de saint Dominique.

Il faut en outre citer les dominicaines du Saint-Esprit (Pontcallec)[4], société de vie apostolique de droit pontifical, à vocation enseignante et de sensibilité traditionaliste.

Instituts de dominicaines affiliées à l'ordre[modifier | modifier le code]

Les premières affiliations formelles de congrégations de moniales au premier ordre dominicain ont lieu sous le gouvernement de Vincent Jandel et se poursuivent sous Giuseppe Sanvito et José Maria Larroca. En 1895, Andreas Franz Frühwirth établit des règles pour obtenir l'affiliation : l'institut doit adopter l'habit dominicain, avec formule de vœux religieux similaire à celle du premier ordre et adopter la liturgie dominicaine. Les congrégations issues de monastères du deuxième ou du troisième ordre n'ont pas besoin d'un décret formel d'affiliation puisqu'elles sont regroupées implicitement dans l'ordre.

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • Amoureuses, documentaire tourné au monastère Notre-Dame-du-Rosaire au Québec où la seule communauté francophone de moniales dominicaines en Amérique du Nord y a vécu pendant près d'un siècle[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Ordre des Prêcheurs : Les moniales »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Site officiel de l'ordre des Prêcheurs (dominicains).
  2. « Moniales dominicaines en Suisse romande ».
  3. Fédération Notre-Dame des Prêcheurs
  4. Dominicaines du Saint-Esprit
  5. (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. III, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 863-864
  6. (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. VI, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 1634-1635
  7. (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. III, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 834-835
  8. (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. III, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 858
  9. (it) « Venerabile Maria Rosario della Visitazione », sur santiebeati.it (consulté le ).
  10. (sk) « História kongregácie », sur dominikanky.sk (consulté le ).
  11. Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Liens externes[modifier | modifier le code]