Sœur Joséphine de Jérusalem — Wikipédia

Sœur Joséphine de Jérusalem
Biographie
Naissance
Décès
Surnom
Sœur CamomilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Religieuse catholiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Nom en religion
Sœur Joséphine de JérusalemVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de

Sœur Joséphine de Jérusalem (nom en religion de Marie-Jeanne Rumèbe[a]), surnommée sœur Camomille, née le à Milhas (Haute-Garonne, France), morte le à Jérusalem (Palestine mandataire), est une religieuse catholique française de la congrégation des Sœurs de Saint-Joseph-de-l'Apparition. Cette missionnaire en Terre sainte a fondé l'église Notre-Dame-de-l'Arche-d'Alliance, près de Jérusalem.

Biographie[modifier | modifier le code]

Marie-Jeanne Rumèbe nait le à Milhas[9], dans le département français de Haute-Garonne. Elle entre chez les Sœurs de Saint-Joseph-de-l'Apparition en [5]. Son nom en religion est sœur Joséphine.

En 1901, la mère supérieure de sa congrégation se rend à Kiryat-Yéarim, près de Jérusalem en Palestine. Elle y visite les vestiges supposés du sanctuaire biblique de Kiryat Yéarim où l'Arche d'alliance a été conservée pendant 20 ans, avant d'être ramenée à Jérusalem par le roi David. Elle charge alors sœur Joséphine d'acquérir ce site pour y fonder l'église Notre-Dame-de-l'Arche-d'Alliance et un couvent pour la congrégation. L'église sera construite entre 1920 et 1924.

Sœur Joséphine demeure en Terre sainte jusqu'à sa mort le à Jérusalem[9].

Hommages[modifier | modifier le code]

En 2016, une plaque commémorative à la mémoire de la religieuse est posée sur la façade de sa maison familiale à Aspet, grande rue Augustus-Saint-Gaudens[10] (43° 00′ 54,9″ N, 0° 48′ 09,1″ E)[b].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. On trouve aussi Jeanne-Marie Rumèbe[1], Jeanne Rumèbe[2],[3],[4], Joséphine Rumèbe[2],[5],[6],[7],[8] ou encore Johanna Rumèbe[7],[8].
  2. Maison mitoyenne de la maison familiale du sculpteur Augustus Saint-Gaudens.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Brot et La Borie 2011.
  2. a et b Stolz 1972 et Stolz 1985.
  3. Recensant Durand 1974 :
  4. Graus 2016 et Van Osselaer et al. 2021, « Chronologie ».
  5. a et b Graus 2016 et Van Osselaer et al. 2021.
  6. Articles d'époque rapportant sa mort : La Croix 1927 et Les Missions catholiques 1927.
  7. a et b (en) Library of Congress Name Headings with References : 1974, vol. 2 : L–Z, Washington, Library of Congress, (ISSN 0093-0563), entrées « Rumèbe, Johanna » et « Rumèbe, Josephine, 1850-1927 », p. 519.
  8. a et b Notices d'autorité issues du GND :
  9. a et b « Rumèbe, Marie-Jeanne (1850-1927) », notice no 13511305, Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France, sur catalogue.bnf.fr, BNF, .
  10. « Aspet. Inauguration et conférence », La Dépêche du Midi, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Sources primaires :

  • « Sœur Joséphine de Jérusalem », La Croix, vol. 48, no 13648,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  • « Palestine — La vénérée mère Joséphine Rumèbe... », Les Missions catholiques, vol. 59, no 3048,‎ , p. 557 (lire en ligne).

Sources secondaires centrées :

  • Agnès Brot et Guillemette de La Borie, chap. 6 « L'héroïne de la charité française : Jeanne-Marie Rumèbe (1869) », dans Héroïnes de Dieu : L'épopée des religieuses missionnaires au XIXe siècle, Paris, Presses de la Renaissance, , 250 p. (ISBN 978-2-7509-0509-5) ; rééd. Héroïnes de Dieu : L'épopée des religieuses missionnaires au XIXe siècle, Paris et Perpignan, Artège, coll. « Artège Poche », , 316 p. (ISBN 978-2-36040-873-3 et 978-2-36040-689-0, DOI 10.14375/NP.9782360408733, présentation en ligne, lire en ligne).
  • Jacques Ducos, Marie-Jeanne Rumèbe (Sœur Joséphine de Jérusalem) : Missionnaire en Terre sainte, Milhas-Aspet 1850-Jérusalem 1927, Aspet, Éditions Catherine de Coarraze, coll. « Chemins de découverte », , 40 p. (ISBN 2-9509442-7-2).
  • Suzanne-Marie Durand, Sœur Joséphine de Jérusalem : 1850-1927, fondatrice de la maison et du sanctuaire Notre-Dame de l'Arche d'Alliance, une figure de Terre Sainte, Paris et Fribourg, Éditions Saint-Paul, , 142 p. (ISBN 2-85049-019-9).
  • (en) Andrea Graus, « Joséphine Rumèbe », Stigmatics - Between saints and celebrities. The devotion and promotion of stigmatics in Europe, circa 1800 - 1950, sur mediahaven-stigmatics.uantwerpen.be, Conseil européen de la recherche et Ruusbroec Institute (en) (Université d'Anvers), .
    • (en) Tine Van Osselaer, Andrea Graus (collab.), Leonardo Rossi (collab.) et Kristof Smeyers (collab.), « Biographical Dictionary of Stigmatics : Rumèbe, Joséphine (Rumèbe, Marie-Jeanne) (1855, 1850–1927) », dans The Devotion and Promotion of Stigmatics in Europe, c. 1800–1950 : Between Saints and Celebrities, Leyde et Boston, Brill, coll. « Numen Book Series » (no 167), , 470 p. (ISBN 978-90-04-43919-1 et 978-90-04-43935-1), p. 423–424.
  • (de) Benedikt Stolz (de) (OSB), Cherub auf dem Gotteshügel : Josephine Rumèbe, Gründerin des Heiligtums U. L. Frau von der Bundeslade zu Kirjath-Jearim [« Chérubin sur la colline de Dieu : Vie de sœur Joséphine Rumèbe, fondatrice du sanctuaire de Notre Dame de l'Arche d'alliance à Kiryat Yearim »], Stein am Rhein, Christiana-Verlag (de), , 191 p. (ISBN 3-7171-0493-4) [lire une traduction en français].

Liens externes[modifier | modifier le code]