Séparateur à hydrocarbures — Wikipédia

Séparateur à hydrocarbures en polyester SIMOP.

Un séparateur à hydrocarbures ou plus précisément installation de séparation de liquides légers est un ouvrage permettant de piéger, par gravité et/ou coalescence, les hydrocarbures présents dans les eaux pluviales et eaux usées.

La loi sur l’eau et les milieux aquatiques du impose leur implantation sous les stations-service, les stationnements,… dont les surfaces sont susceptibles de recevoir des quantités notables d’hydrocarbures. Ils sont alors situés en amont du branchement au réseau public d’assainissement. La norme DIN 1999-100[1] limite la teneur résiduelle en hydrocarbures des eaux rejetées à 5 mg/L.

Le débourbeur opère une première séparation des matières les plus lourdes (sables, boues) qui se déposent au fond de la cuve.

Le filtre coalesceur permet d’obtenir de meilleurs rendements épuratoires : l’eau transite du bas vers le haut, favorisant ainsi la flottaison des hydrocarbures. Les particules d'hydrocarbures en suspension dans l'eau se collent au verso des lamelles et forment un film d'hydrocarbures qui migre de bas en haut.

Dans le séparateur, les hydrocarbures ayant une densité de 0,85 remontent à la surface.

L’obturateur automatique permet d’éviter les rejets vers le milieu naturel : le flotteur de l'obturateur, taré à une densité de 1, flotte dans l'eau mais coule dans les hydrocarbures.

Le rendement séparatif des séparateurs à hydrocarbures conformes à la norme NF EN 858-1[2] est supérieur ou égal à 99.88%. On distingue deux classes de séparateurs : la classe A (comprenant un filtre coalesceur) dont la teneur en hydrocarbures des effluents ne doit pas excéder 5 mg/L et la classe B qui tolère jusqu’à 100 mg/L d’hydrocarbures.

Références[modifier | modifier le code]