Sébastien Paul Guillaume-Louis — Wikipédia

Sébastien Paul Guillaume-Louis
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Président du Conseil général d'Indre-et-Loire
-
Président du Conseil général d'Indre-et-Loire
-
Maire de Montbazon
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Biographie
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ToursVoir et modifier les données sur Wikidata
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Sébastien Paul Guillaume-Louis, est un médecin et chirurgien français né le à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), et mort le à Tours (Indre-et-Loire)[1].

Aperçu biographique[modifier | modifier le code]

Hôtel Liebert de Nitray.

Il est le fils de Volny Guillaume-Louis (commerçant), et de Marie-Louise Anne Cunégonde Parfaite Agnès Scholastique[1]. Il est admis interne des Hôpitaux de Paris en 1902 en même temps que Gustave Roussy[1]. En , il est reçu docteur en médecine en soutenant une thèse intitulée « De la Cholédoctomie et recherches sur l’anatomie des voies biliaires » qui obtient la médaille de bronze et s'installe à Tours en 1906. En 1911, il déménage pour venir habiter l'hôtel Liebert de Nitray[1].

Pendant la Première Guerre mondiale, il est affecté à l’hôpital militaire de Tours le puis au front le , il est chirurgien de l'autochir No 2 dirigé par Henri Rouvillois[2] Cette ambulance est installée successivement en Artois, à Houdain, dans la cour de l’école communale réquisitionnée dont les bâtiments servent de salles d’hospitalisation, puis dans la Somme à Marcelcave puis dans l’Aisne à Courlandon enfin dans le secteur de Verdun près de la forêt de Maujouy (Meuse). Durant cette période il fait des recherches sur la chirurgie de guerre et ses travaux sont réunis en un volume écrit en collaboration avec les docteurs Rouvillois, Pédeprade et Basset [3]. Ce travail obtient le prix Montyon de l’Académie des sciences.

En 1919, il devient chirurgien en chef de l’hôpital général de Tours, chargé de cours d’anatomie puis professeur titulaire d’anatomie en 1924. Il est nommé directeur de l’école de médecine le , prenant la succession du docteur Thierry Il est directeur de l’école de Médecine de Tours[4] de 1928 à 1947. Émile Aron lui succède.

Engagé en politique, il est militant radical, radical-socialiste puis socialiste SFIO d’Indre-et-Loire[4]. Il est élu maire (1939-1941, 1945-1957) et conseiller général (1939-1940, 1945-1951) de Montbazon, (Indre-et-Loire)[4]. Il est président du conseil général d'Indre-et-Loire de 1945 à 1946, puis de 1947 à 1957[4].

Il est l'ami de Georges Courteline, Lucien Guitry et Georges Duhamel. Proche d'Anatole France, il participe à l'embaumement du corps de l'écrivain à sa mort[5].

Œuvres et publications[modifier | modifier le code]

  • De la Cholédoctomie et recherches sur l’anatomie des voies biliaires, Jules Rousset (Paris), 1906.
  • Anatole France en Touraine. s.l.n.d, 43 p.
  • Le professeur L.-N. Lapeyre, 1869-1932, [S.l.] : [s.n.] , 1933.
  • Anatole France. Du vieux Paris à la Béchellerie. Gravures originales de Ferdinand Dubreuil. Tours, imprimerie Gibert Clarey, 1957.
  • Comité Velpeau pour le restitution du buste du célèbre chirurgien à son village natal. Brèches et Château-la-Vallière. .
  • Leçons de clinique chirurgicale. Tours, Arrault et Cie, 1939, 302 pages.
  • « Pêchés de jeunesse » Œuvre poétique, extrait du Berry médical. Issoudun, H. Gaignault et fils, 1938, 16 pages.

Hommages[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Conseil général d'Indre-et-Loire, Fods du docteur Sébastien Paul Guillaume-Louis. Répertoire numérique détaillé de la sous-série 177 J »
  2. Sylvain Blondin, Éloge de Henri Rouvillois, Bulletin de l'Académie nationale de médecine, 3 mars 1970 sur Gallica
  3. Henri Rouvillois, Sébastien Paul Guillaume-Louis, A. Pédeprade, A. Basset « Études de chirurgie de guerre de l'auto-chir. no 2, mai 1915-novembre 1918 » ; préface de C. Sieur, Paris, Impr. de la Cour d'appel , 1920
  4. a b c et d « Le Maitron, dictionnaire biographique »
  5. Thibault 2021, p. 19-21.

Pour en savoir plus[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Émile Aron, Figures tourangelles, Chambray-lès-Tours, CLD, , 205 p. (ISBN 2-8544-3121-9), p. 187-294.
  • Joël Thibault, « Un maire, une commune : Paul Guillaume-Louis à Montbazon », Le Val de l'Indre, no 33,‎ , p. 15-24.

Liens externes[modifier | modifier le code]