Rue du Jardin-des-Plantes — Wikipédia

Rue du Jardin-des-Plantes
Image illustrative de l’article Rue du Jardin-des-Plantes
Situation
Coordonnées 45° 46′ 11″ nord, 4° 49′ 48″ est
Ville Lyon
Arrondissement 1er
Quartier Pentes de la Croix-Rousse
Début Rue Burdeau
Fin Rue Terme
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Rue du Jardin-des-Plantes

La rue du Jardin-des-Plantes est une voie du quartier des pentes de la Croix-Rousse dans le 1er arrondissement de Lyon, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue débute rue Burdeau, en face de la montée des Carmélites et juste à côté de la rue de l'Annonciade, elle est traversée par la montée de l'Amphithéâtre et se termine rue Terme. La circulation se fait dans les deux sens[1]avec les lignes Bus TCL Ligne S6 Ligne S12 C13 C18 qui passe par cette rue avec l'arrêt de bus Mairie du 1er[2].

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Ce nom vient du jardin des plantes de Lyon qui était situé à cet endroit[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1296, Blanche de Chalon, fille de Jean Ier de Chalon, duc de Bourgogne, et veuve de Guichard IV, seigneur de Beaujeu et connétable de France, puis veuve de Béraud IX, seigneur de Mercœur, achète un terrain puis fait bâtir une abbaye[4].

En 1304, elle fait don aux religieuses du couvent de la Déserte, des maisons et possessions qu’elle y possède, les vignes, rentes, et droits sur les maisons situées rues de l'Herberie et Écorchebœuf[5]. Les terrains du monastère étaient entre les rues Neyret au nord et Sergent-Blandan au sud, et la montée des carmélites et la montée de la Grande-Côte à l'ouest et à l'est. L'abbaye est supprimée par la révolution française[6].

Par un arrêté, Joseph Clément Poullain de Grandprey (1744-1826) décide, en l'An V, de la création d'un jardin des plantes à Lyon dans l’ancien clos des religieuses de la Déserte. C'est l'architecte paysagiste lyonnais Jean-Marie Morel (1728-1810) jardinier du prince de Conti, qui en dresse le plan en 1804[7]. Le docteur Jean-Emmanuel Gilibert (1741-1814) en devient le premier directeur[8].

En 1858, le jardin botanique est définitivement transféré dans le jardin botanique du Parc de la Tête d'or[9]. On ouvre sur ce terrain une rue qui relie la rue Terme à la rue de l'Annonciade et on prolonge la rue Burdeau, le reste devient un square[7]. Cette nouvelle rue reçoit le nom de rue du jardin des plantes le 13 novembre 1863[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Rue du Jardin-des-Plantes », sur openstreetmap.org (consulté le ).
  2. « Carte de transport », sur openstreetmap.org (consulté le ).
  3. a et b Maurice Vanario et Henri Hours, Rues de Lyon à travers les siècles : XIVe – XXIe siècles, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, (ISBN 9782841471263), p. 161
  4. Adolphe Vachet, Les anciens couvents de Lyon, Lyon, Emmanuel Vitte, (lire en ligne), p. 118-127
  5. Adolphe Vachet, Les anciens couvents de Lyon, Lyon, Emmanuel Vitte, (lire en ligne), p. 118-127
  6. Jean-Baptiste Monfalcon, Histoire monumentale de la ville de Lyon, vol. V, Paris, Firmin Didot, , 480 p. (lire en ligne), p. 191
  7. a et b Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Lyon, (lire en ligne), p. 271
  8. Louis Maynard, Histoire, légendes et anecdotes à propos des rues de Lyon, avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Lyon, Éditions des Traboules, p. 181
  9. Annuaire administratif et commercial de Lyon et du département du Rhône, Lyon, Mougin-Rusand, , p. 307