Rue du Conseiller-Collignon — Wikipédia

16e arrt
Rue du Conseiller-Collignon
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Rue du Conseiller-Collignon.
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Situation
Arrondissement 16e
Quartier Muette
Début 3, rue Verdi et 1, rue Maspero
Fin 2, rue d’Andigné
Morphologie
Longueur 160 m
Largeur 12 m
Historique
Création 1923
Dénomination 1923
Géocodification
Ville de Paris 2280
DGI 2277
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue du Conseiller-Collignon
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Rue du Conseiller-Collignon
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La rue du Conseiller-Collignon est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Longue de 160 mètres, elle commence 3, rue Verdi et 1, rue Maspero et finit 2, rue d'Andigné.

Le quartier est desservi par la ligne 9 à la station La Muette. La gare de Boulainvilliers de la ligne C se situe à proximité.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Henri Collignon.

Elle est baptisée en hommage au conseiller d'État Henri Collignon (1856-1915), engagé volontaire comme simple soldat à 58 ans en 1914, et tué au combat un an plus tard.

Historique[modifier | modifier le code]

Cette voie est ouverte en 1923 sous sa dénomination actuelle sur les terrains du parc de la Muette, vendu à la mort de son dernier propriétaire, le comte de Franqueville, à l'emplacement d'une partie du parc de l'ancien château[1]. Elle est classée dans la voirie parisienne par un arrêté du .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

  • Maurice Brianchon (1899-1979), artiste peintre, avait son atelier au 8e étage d’un immeuble de cette rue, sous les toits, avec une grande verrière.
  • No 3 : la façade de l'ancien bâtiment a été conservée, fenêtres et porte à l'air libre, et un nouvel immeuble a été édifié à quelques mètres en arrière par l'architecte Henri Debussé en 1926. L'immeuble est signé en façade. Des scènes du film Le cave se rebiffe (1961) ont été tournées devant, un édifice de la rue figurant une ancienne maison close[2].
  • No 8 : hôtel particulier construit en 1925 pour le musicien Serge Koussevitzky (1874-1951) sur les plans de l'architecte Jean Fidler, surélevé ultérieurement et dont la façade a été recouverte d'un enduit[3].
  • No 10 : immeuble construit par l’architecte Jean Fidler en 1926[3].
  • No 15 : immeuble de style Art déco édifié en 1938-1939 par l'architecte Gabriel Blanche[4], fils de Charles Blanche. Le cinéaste François Truffaut (1932-1984) et sa femme, Madeleine Morgenstern, ont vécu trois ans à cette adresse, dans un duplex, jusqu’à leur séparation, en 1964. Sa femme et leurs deux filles, Laura et Éva, sont ensuite restées dans les lieux. C’est dans ce même appartement qu’ont été tournées de nombreuses scènes du film La Peau douce, du 21 octobre au 30 décembre 1963[5].
  • No 17 : consulat général d'Italie à Paris.
  • No 23 : Pierre Mendès France (1907-1982), homme politique français et président du Conseil de à , y habita de 1945 jusqu’à sa mort le . Le président de la République française de l’époque, François Mitterrand, se rendra rue du Conseiller-Collignon pour s’incliner sur sa dépouille[6].
Plaque commémorative apposée au 23, rue du Conseiller-Collignon.

Galerie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Hier, c’était le parc du château de la Muette. Aujourd’hui, c’est un quartier nouveau. », Le Petit Journal, 31 octobre 1925, sur RetroNews.
  2. Gilles Grangier, Le cave se rebiffe (1961), dialogues de Michel Audiard, 36e minute et à 1 h 12 et 1 h 19.
  3. a et b Alexis Markovics (sous la direction de François Loyer), « Un architecte des années 30 à Paris », Paris patrimoine, histoire de l’architecture et archéologie, no 1, 2004.
  4. Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 370 à 432.
  5. Elizabeth Gouslan, François Truffaut et les femmes, 2016 (ISBN 9782246852421).
  6. « Domicile de Pierre Mendès France », « François Mitterrand, le président de la République, est venu ce matin s’incliner devant la dépouille de celui qui fut son ami, son confident », Journal de 20 heures, Antenne 2, 18 octobre 1982.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]