Rue des Récollets (Montréal) — Wikipédia

Rue des Récollets
Description de cette image, également commentée ci-après
Rue des Récollets
Orientation Est-ouest[1]
Débutant Rue Saint-Pierre
Finissant Rue McGill
Désignation 1818[2]
Géolocalisation sur la carte : Montréal
(Voir situation sur carte : Montréal)
Rue des Récollets (Montréal)
Hôtel Gault, coin Rue des Récollets et Rue Sainte-Hélène. Fut aussi le lieu de la première YMCA nord-américaine (à Montréal)

La rue des Récollets est une voie de Montréal.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

D'axe est-ouest, cette petite rue du Vieux-Montréal située dans l'arrondissement Ville-Marie de Montréal, relie la rue Saint-Pierre à la rue McGill.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

La rue des Récollets nous rappelle la présence du domaine des Récollets dans cette partie de la ville[3].

Historique[modifier | modifier le code]

Cette rue a été ouverte en même temps que la rue Sainte-Hélène et la rue Le Moyne, à l'intérieur du domaine des Récollets, devenu propriétés des autorités britanniques après la conquête. En 1818, le gouvernement échange l'ancien domaine des Récollets pour obtenir l'île Sainte-Hélène, possédée par Marie Charles Joseph Le Moyne de Longueuil, épouse de Charles William Grant.

Charles William Grant procède rapidement au lotissement du terrain et à l'ouverture de trois nouvelles rues en 1818: la rue Le Moyne, la rue Sainte-Hélène et la rue des Récollets. En 1820, Grant cède à la Ville de Montréal le terrain de ces trois rues, dont il a choisi les noms afin de rappeler les éléments de la transaction qui a mené à leur création.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Au Québec, par convention, on entend par orientation est/ouest ce qui est parallèle au fleuve Saint-Laurent, même si, en réalité, le fleuve coule du sud-ouest vers le nord-est.
  2. « Fiche descriptive », sur www.toponymie.gouv.qc.ca
  3. Ville de Montréal, Les rues de Montréal. Répertoire historique, Édition Méridien, Montréal, 1995