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DeutschRue d'Alsace-Lorraine (Vesoul) — Wikipédia
Pour les articles homonymes, voir Rue d'Alsace-Lorraine.
| Rue d'Alsace-Lorraine | |
 La rue d'Alsace-Lorraine, vue générale. | |
| Situation | |
|---|---|
| Pays |  France |
| Région | Franche-Comté |
| Ville | Vesoul |
| Quartier(s) | Vieux-Vesoul |
| Morphologie | |
| Type | Rue |
| Longueur | 100 m |
| Largeur | 10 m |
| Histoire | |
| Protection | Quartier classé |
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La rue d'Alsace-Lorraine est une rue du quartier historique de Vesoul, dans la Haute-Saône.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
Elle est l'une des principales rues commerçantes de la ville avec plusieurs dizaines de magasins.
La rue est située dans le centre historique de Vesoul[1]. Elle va du croisement de la rue du Docteur-Gevrey et de la rue Roger-Salengro à la rue George-Genoux. La rue est longue de plus d'une centaine de mètres et large de plus de dix mètres.
Origine du nom[modifier | modifier le code]
Cette rue doit son nom depuis 1901 à la mémoire de l'Alsace-Lorraine, provinces perdues à l'issue de la guerre de 1870 et restituées à la France par le traité de Versailles, le .
Avant 1901, elle formait, avec la rue Gevrey, la rue du Centre (appelée aussi Grande rue du Centre), qui était une rue continue avant que ces deux rues ne soient créés.
Historique[modifier | modifier le code]
Elle est majoritairement bordée de maisons du XVIe siècle et XVIIe siècle, qui sont toutes constitués d'étages. Autrefois dénommée Grand-Rue, la voie marquait l'entrée de la ville. Au croisement de la rue Genoux se trouvait l’ancienne Porte Basse. Aujourd'hui, les rez-de-chaussée sont occupés par les arcades des commerces.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]
- La synagogue de la communauté juive de Vesoul était anciennement située rue d'Alsace-Lorraine.
- Au numéro 4, la première Cyber-base de France y fut aménagé. Elle a été inaugurée le , à l'initiative du maire de Vesoul Alain Joyandet. Chaque année cet espace public numérique totalise plus de 1 000 abonnés[2].
- Au numéro 22, la rue abrite également la pâtisserie de Mickaël Azouz, maître chocolatier-pâtissier qui remporta notamment la Coupe du monde de la pâtisserie de 1989.
- Au numéro 27, les locaux de l'ancienne Imprimerie Bon de Vesoul y étaient situés.
-
La maison natale de Jean-Léon Gérôme. -
La pâtisserie de Mickaël Azouz.
Personnalités liées à la rue[modifier | modifier le code]
- Jean-Léon Gérôme, peintre et sculpteur, figure emblématique de la peinture académique du Second Empire et qui fut membre de l'Académie des beaux-arts au fauteuil 3, est né au n°9 de la rue (à l'époque appelée rue du Centre) le 11 mai 1824[3].
- Raymond Aubrac, résistant français à l'Occupation allemande et au régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale, est né au n°29 de la rue le 31 juillet 1914[4].
- Auguste Haury, enseignant et essayiste, né au n°25 de la rue le 28 février 1910[5].
- Gustave Baveux, résistant qui a habité la rue au n°4 jusqu'à son arrestation par la police allemande[6].
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Vesoul : un plan de réhabilitation du logement pour le centre historique », sur estrepublicain.fr (consulté le ).
- « La première Cyber-Base de France » [archive du ], sur vesoul.fr (consulté le ).
- « Naissance de Jean-Léon Gérôme », sur reseau.avf.asso.fr (consulté le ).
- « Naissance de Raymond Aubrac », sur estrepublicain.fr (consulté le ).
- « Acte de naissance d'Auguste Haury », sur le site des archives départementales de la Haute-Saône (consulté le ).
- « Gustave Baveux », sur politique-auschwitz.blogspot.fr (consulté le ).
