Rue Mirabeau — Wikipédia

16e arrt
Rue Mirabeau
Voir la photo.
Rue Mirabeau vue depuis la place de Barcelone.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 16e
Quartier Auteuil
Début Place de Barcelone
Fin 9, rue Chardon-Lagache
Morphologie
Longueur 470 m
Largeur 20 m
Historique
Création 1862
Dénomination 1867
Géocodification
Ville de Paris 6305
DGI 6381
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Mirabeau
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Rue Mirabeau
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La rue Mirabeau est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue Mirabeau est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle débute place de Barcelone et se termine au 7-9, rue Chardon-Lagache[1].

Origine du nom[modifier | modifier le code]

L’écrivain et homme politique Mirabeau.

Cette voie porte le nom de Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau (1749-1791), écrivain et révolutionnaire français[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Cette rue, ouverte par un décret du , prend sa dénomination actuelle par un autre décret du [1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

  • Nos 6-10 : immeuble construit par les architectes Jacques Carlu[2] et Henri Mathé en 1963.
  • No 17 : le , devant le no 17, des résistants FTP-MOI, Marcel Rajman et Ernest Blaukopf[3], lancent à toute volée des grenades sur un car de la Kriegsmarine. Les Allemands ripostent d’un feu nourri. Marcel Rajman, recherché par toutes les polices, parvient à s’échapper, mais Ernest Blaukopf, grièvement blessé, préfère se tirer la dernière balle de son pistolet dans la tête plutôt que d’être pris.
Plaque en mémoire d'Ernest Blaukopf, au 17 de la rue. La date mentionnée sur la plaque est le 15 juin 1943.
  • No 23-29, à l'angle avec la rue Wilhem : pavillon de la fondation Rossini, qui fait de nos jours partie de l'ensemble hospitalier Sainte-Périne. La fondation est créée en pour accueillir une maison de retraite, grâce au testament de la femme du compositeur italien Gioachino Rossini. Elle est à l'origine destinée aux « chanteurs français et italiens âgés et dénués de ressources ou atteints de maladies incurables » et compte 75 lits. L'architecte du pavillon est Véra[1],[4]. Derrière se trouvent des bâtiments hospitaliers modernes.
    La cheffe d'orchestre Jane Evrard est morte à la fondation Rossini en 1984[5].
  • No 41 : parc Sainte-Périne.
  • No 49 : fondation nationale de gérontologie. Bâtiment en photographie détruit pour laisser place à un nouvel édifice, achevé en 2023.
  • La journaliste Claire Chazal y a habité avec ses parents durant sa scolarité. Sa mère était professeure au lycée Jean-Baptiste-Say[6] et Claire Chazal élève au lycée Jean-de-La-Fontaine, tous deux situés dans le quartier[7],[8].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Rue Mirabeau », p. 131.
  2. « PSS / 6-10, rue Mirabeau (Paris, France) », sur www.pss-archi.eu (consulté le ).
  3. « Blaukopf Ernest (dit Verlynt, alias Grombert ou Gombert »), maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr.
  4. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Rue Chardon-Lagache », p. 310-313.
  5. Archives de Paris 16e, acte de décès no 1691, année 1984 (vue 13/31)
  6. Danièle Georget, « Le chagrin de Claire », sur Paris Match, (consulté le ).
  7. Marie Bernard, Claire Chazal, une passion française, Editions du moment, 2014.
  8. Laurent Neumann, Les dieux de la télé existent, je les ai rencontrés, Plon, 1995.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]