Rovigo — Wikipédia

Rovigo
Blason de Rovigo
Armoiries
Drapeau de Rovigo
Drapeau
Rovigo
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Drapeau de la région de Vénétie Vénétie 
Province Rovigo  
Maire
Mandat
Edoardo Gaffeo (indépendant)
2019-
Code postal 45100
Code ISTAT 029041
Code cadastral H620
Préfixe tel. 0425
Démographie
Gentilé rodigini (fr) roviguois/e
Population 49 985 hab. ([1])
Densité 459 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 04′ 00″ nord, 11° 47′ 00″ est
Altitude Min. 6 m
Max. 6 m
Superficie 10 881 ha = 108,81 km2
Divers
Saint patron Bellin de Padoue (it)
Fête patronale 26 novembre
Localisation
Localisation de Rovigo
Localisation dans la province de Rovigo.
Géolocalisation sur la carte : Italie
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Rovigo
Géolocalisation sur la carte : Italie
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Rovigo
Géolocalisation sur la carte : Vénétie
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Rovigo
Liens
Site web Site officiel

Rovigo est une ville italienne d'environ 50 000 habitants (2022) située en Vénétie, dans la province du même nom, dans la région de la plaine du Pô.

Géographie[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Municipio
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

La commune de Rovigo s’étend entre l'Adige au nord et le Canalbianco au sud (sauf le hameau de Fenil del Turco) et se trouve à 41 km de la côte Adriatique.

C’est un territoire de plaines qui émergent entre 5 et 8 mètres au-dessus du niveau de la mer, traversé par l'Adigetto et de nombreux autres canaux artificiels qui servent soit au drainage agricole soit à l’irrigation.

Le terrain, très fertile, est adapté pour la culture du maïs et des produits maraîchers de qualité.

Le territoire de Rovigo est limité au Nord par les communes de Barbona, Vescovana, Boara Pisani et Anguillara Veneta; à l’Est par San Martino di Venezze, Villadose et Ceregnano ; au Sud par Crespino, Pontecchio Polesine et Bosaro ; à l’Ouest par Arquà Polesine, Costa di Rovigo, Villanova del Ghebbo et Lusia.

La cité est desservie par :

  • la route nationale SS16 Ferrare (34 km)-Padoue (31 km),
  • la route nationale SS434 pour Vérone (87 km),
  • la route nationale SS443 vers l’Est, pour Adria (21 km) et la jonction avec la SS309 Romea (36 km) et les lagunes du delta du Pô.
  • l’autoroute A13 Bologne-Padoue-Venise via l’échangeur à 3 km.

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge au XVe siècle[modifier | modifier le code]

Le premier document historique sur la cité date du , par lequel Rovigo est défini en latin comme villa que nuncupatur Rodigo (bourg rural dit Rodigo).

En 920, Paolo Cattaneo (évêque d’Adria) fit construire une fortification pour y transférer provisoirement le siège de l’évêché et se protéger des Hongrois.

Plan antique de Rovigo.

Les ducs d’Este étaient déjà présents à Rovigo en 1117 et furent probablement à l’origine du renforcement des fortifications au XIIe siècle, quand la cité de Rovigo s’étendait déjà sur les rives de l'Adigetto, qui était un véritable fleuve à cette époque. La domination des Este (qui durant près de quatre siècles) fut officialisée par l’empereur Henri VI en 1194, qui nomma comte Azzo VI d'Este.

Domination vénitienne[modifier | modifier le code]

Le XVe siècle fut une période de troubles pour Rovigo et tout le Polesine, à cause du désir d’expansion de la République de Venise vers la terre ferme.
Durant la guerre du sel (1482-1484), les Vénitiens entrèrent définitivement à Rovigo en 1482 et, mise à part la parenthèse de la Ligue de Cambrai (1508 – 1511), dominèrent la cité pendant environ trois siècles et édifièrent certains édifices :

  • à la fin du XVIe siècle, la Sérénissime édifia le temple de la Beata Vergine del Soccorso connu sous le nom de Rotonda. Le peintre vénitien Andrea Celesti travailla à Rovigo en 1685.
  • durant le XVIIIe siècle, construction de la cathédrale de Rovigo et le palazzo Roncale et le palazzo Angeli.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Au début du XIXe siècle, à la suite de la chute de la République de Venise et l’instauration de la domination française, Rovigo connut une notable impulsion sociale et culturelle, ainsi qu’un fort développement. L’église de Santa Giustina fut démolie en faveur d’une place nommée Mineure puis Garibaldi ; espace qui vit s’ériger, pendant l’occupation autrichienne, le théâtre social et le palais de la bourse de Rovigo. Quatre des six portes de la ville furent abattues pour permettre le libre passage public et favoriser le développement de la cité à l’extérieur des murs.

Grâce à l’annexion au Royaume d’Italie, la cité connut un nouvel essor en 1866 avec la construction de la ligne ferroviaire Padoue-Bologne.

En 1927, le territoire de la commune fut élargi en englobant Boara Polesine, Buso Sarzano, Sant'Apollinare con Selva, Borsea, Grignano di Polesine et Concadirame.

En 1938, le cours de l'Adigetto, devenu peu important, fut dévié vers l’Ouest.

À partir des années 1950 et 1960, Rovigo connut un nouveau développement soit comme marché agricole soit comme centre industriel, avec la réalisation du port de Rovigo sur le Canalbianco.

Monuments et lieux d’intérêt[modifier | modifier le code]

  • Architecture religieuse : plus de 15 églises et oratoires
  • Architecture civile : 23 palazzi
  • Architecture militaire :
    • Château de Rovigo avec deux tours dont une de 66 mètres (une des plus hautes tours médiévales d’Italie)
    • Enceinte fortifiée (presque entièrement disparue)
    • Deux portes de la ville

Galerie[modifier | modifier le code]

Culture[modifier | modifier le code]

Antonio Riccobono (1541–1599),
Professeur de rhétorique,
Giambattista Tiepolo, (v. 1743),
Pinacoteca dell’Accademia dei Concordi.

La Pinacoteca dell’Accademia dei Concordi (it) conserve un tableau de Giambattista Tiepolo représentant Antonio Riccoboni, un professeur de rhétorique qui enseignait à la Renaissance, à l'université de Padoue[2].

Administration[modifier | modifier le code]

Le maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
30 mai 2011 15 juillet 2014 Bruno Piva PdL  
15 juillet 2014 16 juin 2015 Claudio Ventrice Commissaire préfectoral  
16 juin 2015 22 février 2019 Massimo Bergamin Ligue du Nord  
22 février 2019 13 juin 2019 Nicola Izzo Commissaire préfectoral  
13 juin 2019 En cours Edoardo Gaffeo indépendant de centre-gauche  
Les données manquantes sont à compléter.

Hameaux[modifier | modifier le code]

Barchessa Candiani, Basso Cavallo, Boara Polesine, Boaria San Marco, Borsea, Braga-Cantonazzo, Buso, Busovecchio, Ca'Bianca, Ca'Matte, Ca'Lunga, Campagna Terzi, Campagnazza, Cantonazzo, Capolavia, Ca'Rangon, Concadirame, Corte Lazzarini, Fenile Morosina, Fenil del Turco, Granzette, Grignano Polesine, Grompo, Grumolo, Le Casette, Le Giarelle, Le Sorbolaro, L'Olmo, Mardimago, Roverdicrè, San Sisto, Santa Libera, Santa Rita, Sant'Apollinare, Sarzano, Spianata.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Anguillara Veneta (Padoue), Arquà Polesine, Barbona (Padoue), Boara Pisani (Padoue), Bosaro, Ceregnano, Costa di Rovigo, Crespino, Lusia, Pontecchio Polesine, San Martino di Venezze, Vescovana (Padoue), Villadose, Villanova del Ghebbo.

Population[modifier | modifier le code]

Évolution de la population en janvier de chaque année[modifier | modifier le code]

1871 1901 1921 1951 1961 1971 1981 1991 2001
23 63323 82130 95345 86245 64949 84852 21852 47250 289
2011 2021 - - - - - - -
50 06050 197-------

Ethnies et minorités étrangères[modifier | modifier le code]

Selon les données de l’Institut national de statistique (ISTAT) au la population étrangère résidente (déclarée) était de 4 922 personnes, soit 9,6% de la population totale de la commune. Les nationalités majoritairement représentatives étaient[3] :

Pos. Pays Population
1 Drapeau de la Roumanie Roumanie 920
2 Drapeau de la République populaire de Chine Chine 590
3 Drapeau de l'Albanie Albanie 576
4 Drapeau du Nigeria Nigeria 531
5 Drapeau du Maroc Maroc 513
6 Drapeau de la Moldavie Moldavie 451
7 Drapeau de l'Ukraine Ukraine 379
8 Drapeau de la Pologne Pologne 79
9 Drapeau de la Tunisie Tunisie 76
10 Drapeau du Pakistan Pakistan 59

Sports[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Presse écrite[modifier | modifier le code]

Radio[modifier | modifier le code]

  • Delta Radio
  • Radio Kolbe
  • Radio Voce nel Deserto

Télévision[modifier | modifier le code]

  • Telestense - filiale de Rovigo

Personnalités[modifier | modifier le code]

  • Girolamo Frachetta, a traduit Lucrèce en italien avec des notes, et a donné sur la politique un ouvrage intitulé, Seminario di Governi, di stato, e di guerra.
  • Giovanni Miani (1810-1872), explorateur, né à Rovigo.
  • Antonio Riccoboni, a mis au jour entre autres ouvrages des commentaires latins sur l’histoire, avec des fragmens d’anciens historiens. Si Scaliger parle de lui avec beaucoup de mépris, c’est un peu l’effet de la haine qu’il lui portait ; parce que Ricoboni était du nombre de ceux qui lui avoient disputé la noblesse de sa naissance.
  • Cœlius Rhodiginus, s’est fait honneur par son ouvrage latin des anciennes leçons. Il n’en publia que les seize premiers livres ; mais son neveu Camillo Ricchieri, y joignit les quatorze autres ; ensorte que l’ouvrage complet, forme trente livres, qui sont utiles aux littérateurs.
  • Mgr Bartolomeo Roverella (1406-1476), cardinal

Source[modifier | modifier le code]

  • (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Rovigo » (voir la liste des auteurs) le 03/10/2012.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://demo.istat.it/?l=it »
  2. Akg Image
  3. « Statistiche demografiche ISTAT », sur tuttitalia.it (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]