Rooikat — Wikipédia

Rooikat
Image illustrative de l’article Rooikat
Rooikat Sud-Africain
Caractéristiques de service
Service 1986 - présent
Utilisateurs Forces de Défense Nationale d'Afrique du Sud
Production
Année de conception 1983
Constructeur BAe Land Systems
Production 240 unités
Caractéristiques générales
Équipage 4
Longueur 7,1 m
Largeur 2,9 m
Hauteur 2,5 m
Masse au combat 28 tonnes
Blindage (épaisseur/inclinaison)
Blindage Inconnu (composite)
Armement
Armement principal canon Denel GT4 de 76mm (105mm GT7 dans la version d'export)
Armement secondaire deux mitrailleuses MG4 (Browning M1919) coaxiale et sur tourelleau de 7,62mm
Mobilité
Moteur ADEV-10 diesel de 563 ch
Suspension 8x8 indépendante
Vitesse sur route 120 km/h sur route/ 50 km/h en tout-terrain
Autonomie 1000 km

Le Rooikat (Caracal en Afrikaans) est un véhicule militaire blindé 8x8 sud-africain développé dans le cadre de l'embargo décrété sur l'Afrique du Sud et en remplacement de l'Eland Mark-7, version sud-africaine sous licence de l'auto-mitrailleuse Panhard AML-60.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Prototype avec une motorisation hybride électrique en 2014.

Conçu par Reemit (désormais BAe Land Systems) le Rooikat est un véhicule adapté aux raids rapides. Tenant compte des leçons apprises au cours de la Guerre civile angolaise[1] le véhicule est capable d'être assigné aux missions de reconnaissances, de pénétrations diurnes ainsi qu'aux opérations nocturnes grâce à son imagerie thermique. Son châssis 8 × 8 lui apporte une répartition équilibrée du poids sur sol sableux tandis que, comme beaucoup d'autres véhicules sud-africains, tels le RG-31 Nyala ou le Casspir, sa structure est résistante au souffle des mines (telle la TM-46). Le blindage frontal du Rooikat offre une protection contre les obus perforants de 23 mm. La protection complète est assurée contre les tirs d'armes légères et les éclats d'obus d'artillerie. Le Rooikat est équipé de série d'un système de protection NRBC.

L'armement principal du Rooikat a été construit sur la base du canon naval Oto Melara 76, auquel il est presque identique en termes de performances techniques. Le Rooikat peut également tirer les mêmes munitions que le canon naval, bien que modifiées par de nouvelles amorces à percussion dans les obus. Il est également équipé de deux fusils mitrailleur de 7,62 mm l'un d'entre eux est monté coaxialement au canon principal et un autre est placé sur le toit de la tourelle[2]. Il est également équipé de lance fumigène. Malgré son calibre relativement petit, ce canon à grande vitesse pénètre le blindage avant des chars tels que le M48, le T-54, le T-55 et le T-62, qui étaient les plus répandus dans cette région. L'arme est chargée manuellement. Au total, 48 cartouches sont transportées pour le canon principal[3].

Le véhicule a un équipage de quatre personnes, dont le commandant, le tireur, le chargeur et le conducteur.

Le Rooikat n'a toujours pas connu l'épreuve du feu, cependant Reumech OMC continue de proposer sa version d'exportation, armé d'un GT7 de 105 mm et bénéficiant d'une protection renforcée capable de résister, dans sa section frontale, à des impacts de 20 mm.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Chars et Véhicules Blindés, Robert Jackson, Parragon Books, 2008
  2. (en) Leon Engelbrecht, « Fact file: Rooikat armoured car », sur defenceWeb, (consulté le )
  3. « Rooikat Tank Destroyer | MilitaryToday.com », sur www.militarytoday.com (consulté le )