Robert Ryan (acteur) — Wikipédia

Robert Ryan
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Ryan in The Naked Spur (1953).
Nom de naissance Robert Bushnell Ryan
Naissance
Chicago, Illinois, États-Unis
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 63 ans)
New York, NY, États-Unis
Profession Acteur
Films notables Nous avons gagné ce soir (1949)
Le Jour le plus long (1962)
La Horde sauvage (1969)

Robert Ryan est un acteur américain, né le à Chicago et mort le à New York.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il fait ses études dans le New Hampshire et est champion de boxe de son lycée. Après sa scolarité, il s'engage comme ouvrier agricole puis marin. Il étudie l'art dramatique à l'école de théâtre Max Reinhardt à Hollywood où il rencontre en 1937 Jessica Cadwalader qui devient son épouse. Il rêve de devenir dramaturge et, pour financer sa formation, endosse de nombreux petits rôles dans des films à petit budget.

Après la guerre, où il a servi dans la marine, il retourne à Hollywood. Jean Renoir l'engage dans La Femme sur la plage qui lance sa carrière. Il tourne dans de nombreux westerns, films noirs (dont Nous avons gagné ce soir où il utilise ses talents de boxeur), adaptations littéraires (Billy Budd d'après Herman Melville) ou religieuses comme Le Roi des rois où il interprète Jean-Baptiste. Sa carrière croise celle d'acteurs tels que Randolph Scott, Spencer Tracy, William Holden et d'actrices comme Barbara Stanwyck, Ida Lupino, Joan Bennett, Joan Fontaine, Anita Ekberg... Il tourne avec quelques-uns des plus grands réalisateurs américains :

Contrairement aux personnages — souvent antipathiques — qu'il incarne, le citoyen Robert Ryan avait des convictions clairement progressistes :

  • démocrate libéral, il a inlassablement défendu la protection des droits civils ;
  • il partageait les convictions pacifistes de sa femme Jessica qui était quakeresse ;
  • pour faire face au Comité des activités américaines du sénateur Joseph McCarthy, il est membre du Comité pour le premier amendement (donc en faveur de la liberté d'expression), cofondé par Philip Dunne, Myrna Loy, John Huston et William Wyler[1] ;
  • pendant les années 50, Robert Ryan s'investit par des dons et des actions de soutien auprès d'organisations civiques et religieuses ;
  • en 1959 il est coprésident du comité d'Hollywood pour une politique nucléaire raisonnée ;
  • dans les années 60, il milite contre les discriminations raciales en s'inscrivant au « Comité de défense » de Martin Luther King[2].

Son épouse décède en 1972, après 33 ans de vie commune.

Gros fumeur, il meurt d'un cancer du poumon[3] le à l'âge de 63 ans. Son appartement au Dakota Building à New York a été racheté par John Lennon et Yoko Ono[4].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

  • 1964 : Le Virginien Saison 3- épisode 3 - The Black Stallion : le palefrenier Charlie

Voix françaises[modifier | modifier le code]

et aussi :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Connaissez-vous le cinéma ? », Le Monde hors-série jeux, 2011, page 27.
  2. « Robert Ryan », sur CineMemorial
  3. (en-US) Alden Whitman, « Robert Ryan, Actor, Dies at 63 », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) https://www.nytimes.com/2010/12/07/nyregion/07appraisal.html?_r=0

Liens externes[modifier | modifier le code]

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