Robert Jensen — Wikipédia

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

La mise en forme de cet article est à améliorer ().

La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ».

Robert Jensen
Robert Jensen tenant un discours à l'Université de New York après la sortie de The Heart of Whiteness.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (65 ans)
Nationalité
Formation
Faculté de droit de l'université du Minnesota (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Distinction

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Robert William Jensen (né le 14 juillet 1958)[1] est un ancien professeur de journalisme de l'Université du Texas à Austin. De 1992 à 2018, il a enseigné des cours en droit, éthique et politique des médias.

Il a dédié une grande partie de son travail sur la critique de la pornographie et de la masculinité, laquelle est développée dans son livre de 2017, The End of Patriarchy: Radical Feminism for Men. Il a également écrit sur les privilèges blancs et le racisme institutionnel. Il siège au comité de rédaction de la revue académique Sexualization, Media, and Society[2].

En France, seul son livre Getting Off: Pornography and the End of Masculinity a été traduit en français en 2024. On le trouve aux éditions LIBRE sous le nom La fin de la masculinité.

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Jensen a grandi à Fargo, dans le Dakota du Nord[3].

Carrière et activisme[modifier | modifier le code]

Avant sa carrière universitaire, Robert Jensen a travaillé comme journaliste et éditeur de copie pour plusieurs journaux, dont le St. Petersburg Times et le St. Paul Pioneer Press[4].

Jensen écrit pour les médias populaires, alternatifs et grand public[5]. Ses opinions et ses analyses sur des sujets tels que la politique étrangère, la politique et la race ont été publiées dans différents journaux aux États-Unis. Il est également impliqué dans un certain nombre de groupes d'activistes, notamment le Third Coast Activist Resource Center[6].

Controverse[modifier | modifier le code]

Article d'opinion sur le 11 septembre[modifier | modifier le code]

Jensen a écrit un article d'opinion pour le Houston Chronicle le 14 septembre 2001, peu après les attentats terroristes du 11 septembre[7]. Dans cet article, Jensen écrit que les attentats terroristes du 11 septembre étaient « répréhensibles et indéfendables », mais « pas plus méprisables que les actes de terrorisme massifs – le meurtre délibéré de civils à des fins politiques – que le gouvernement américain a commis de mon vivant »[7].

L'article de Jensen a suscité à la fois des éloges et des critiques. Certaines personnes ont exigé que l'Université du Texas licencie Jensen. En réponse, le président de l'Université du Texas, Larry Faulkner, a écrit dans une lettre au rédacteur en chef, publiée dans le Houston Chronicle, qu'il était « dégoûté par l'article de Jensen » et a qualifié Jensen de « fontaine de bêtises pures sur les questions de politique publique »[8].

Opinions sur l'identité transgenre[modifier | modifier le code]

Début juillet 2014, le collectif MonkeyWrench Books a rompu tout lien avec Jensen à cause de son article passant en revue deux livres féministes critiquant l'identité transgenre[9]. Ces livres étaient Gender Hurts: A Feminist Analysis of the Politics of Transgenderism de Sheila Jeffreys et Manhood Acts: Gender and the Practices of Domination de Michael Schwalbe. Dans la critique publiée par Dissident Voice, Jensen concluait que « En apparence, le transgenrisme peut sembler être une approche plus révolutionnaire, mais le féminisme radical offre une critique plus profonde de la dynamique de domination/subordination au cœur du patriarcat et une voie plus prometteuse. à la libération »[10] qui, selon eux, « contribue à une dangereuse culture de transphobie »[9]. Dexter M. Thomas a également rédigé une réfutation qui a également été publiée par Dissident Voice.[11] Jensen a répondu en écrivant un article à la suite qui développait son point de vue sur les implications écologiques et sociales de ce qu'il appelle « l'idéologie trans »[12].

Œuvres choisies[modifier | modifier le code]

Livres

  • Robert Jensen (2021). The Restless and Relentless Mind of Wes Jackson: Searching for Sustainability. University Press of Kansas (ISBN 9780700630554)
  • 2022) An Inconvenient Apocalypse: Environmental Collapse, Climate Crisis, and the Fate of Humanity co-authored with Wes Jackson.

Articles de journaux[modifier | modifier le code]

Analyse de :Andrea Dworkin et Catharine MacKinnon, In harm's way: the pornography civil rights hearings, Cambridge, Massachusetts, Harvard University Press, (ISBN 9780674445796, lire en ligne Inscription nécessaire) "En danger : les audiences sur les droits civiques en matière de pornographie". Cambridge, Massachusetts : Presse universitaire de Harvard . ISBN 9780674445796 .
Analyse de :Christopher N. Kendall, Gay male pornography an issue of sex discrimination, Vancouver, British Columbia, Canada, UBC Press, (ISBN 9780774851152) <i>"La pornographie masculine gay, un problème de discrimination sexuelle"</i>. Vancouver, Colombie-Britannique, Canada : UBC Press . ISBN 9780774851152 .

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « Jensen, Robert, 1958- », Library of Congress (consulté le ) : « (Robert Jensen; b. July 14, 1958) »
  2. ↑ « Editorial board: Sexualization, Media, and Society », SAGE, (consulté le )
  3. ↑ Jensen, « Robert W. Jensen: White Privilege » [archive du ], uts.cc.utexas.edu, University of Texas at Austin College of Communication, (consulté le )
  4. ↑ Jensen, « Robert W. Jensen: Curriculum Vitae » [archive du ], uts.cc.utexas.edu, University of Texas at Austin College of Communication (consulté le )
  5. ↑ Jensen, « Robert W. Jensen: Articles » [archive du ], uts.cc.utexas.edu, University of Texas at Austin College of Communication (consulté le )
  6. ↑ Jensen, « Nuclear threats at home and abroad », thirdcoastactivist.org, Third Coast Activist Resource Center, (consulté le )
  7. ↑ a et b Jensen, « U.S. just as guilty of committing own violent acts », Hearst Corporation,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  8. ↑ Nichols, « War of Words », Nick Barbaro,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  9. ↑ a et b MonkeyWrench books collective, « Smash the Cistem », us7.campaign-archive1.com, MonkeyWrench books collective, (consulté le )
  10. ↑ Jensen, « Some basic propositions about sex, gender, and patriarchy », dissidentvoice.org, Dissident Voice, (consulté le )
  11. ↑ Thomas, « Gender and sexual diversity », dissidentvoice.org, Dissident Voice, (consulté le )
  12. ↑ Jensen, « Ecological and social implications of trans and climate change » [archive du ], dissidentvoice.org, Dissident Voice, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Robert_Jensen&oldid=214515815 ».