Robert Guibé — Wikipédia

Robert Guibé
Biographie
Naissance vers 1460
Vitré (France)
Décès en 1513
Rome
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
par le
pape Jules II
Titre cardinalice Cardinal-prêtre
de Sainte-Anastasie.
Évêque de l'Église catholique
Fonctions épiscopales Évêque de Tréguier
Évêque de Rennes
Évêque de Nantes
Archiprêtre de la Basilique Sainte-Marie-Majeure
Administrateur de Vannes
Évêque de Nantes
Évêque de Rennes
Depuis le
Évêque de Tréguier

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Robert Guibé (né à Vitré vers 1460, mort à Rome le ) est un prélat breton. Il fut cardinal-prêtre de Sainte-Anastasie, évêque de Tréguier, de Rennes, de Nantes et de Vannes ainsi qu'archiprêtre de la basilique Sainte-Marie-Majeure.

Biographie[modifier | modifier le code]

Robert Guibé est le 4e des fils d'Adenet Guibet et d'Olive Landais[1]. Il est le neveu de Pierre Landais et le frère de Michel Guibé.

Il fut évêque de Tréguier (1483-1502), puis évêque de Rennes à la mort de son frère Michel (mort en 1502), et enfin de Nantes (1507-1511). Il était également abbé commendataire de l'Abbaye de Clermont, de l'abbaye Saint-Martin de Vertou (1474), de l'abbaye de Saint-Méen (1493), et de Saint-Melaine à partir de 1501 et jusqu’à sa mort.

Il fut légat du pape en Avignon à partir de . Il est camerlingue du Sacré Collège de à une première fois.

Il est envoyé à Rome comme ambassadeur par le duc François II de Bretagne en 1485 pour féliciter Innocent VIII de son élection, puis une seconde fois par Anne de Bretagne en 1499 et 1500. Il reçut le chapeau cardinalice de Jules II lors du consistoire du , avec le titre de Sainte-Anastasie.

Il fut quelques mois archiprêtre de la basilique Sainte-Marie Majeure à Rome en 1511 et mourut dans cette même ville en 1513. Il fut enterré dans l'église Saint-Yves-des-Bretons.

Armes[modifier | modifier le code]

D'argent à trois jumelles de gueules accompagné de six coquilles d'azur, trois, deux, une, au chef d'or.
Ce sont des Armes à enquerre

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne, 1904, page 485.

Liens externes[modifier | modifier le code]