Richtérite — Wikipédia

Richterite
Catégorie IX : silicates[1]
Image illustrative de l’article Richtérite
Richtérite. Wilberforce, Monmouth Township, comté de Haliburton, Ontario, Canada.
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Na(NaCa)Mg5Si8O22(OH)2
Identification
Couleur Brun, jaune, rouge ou vert
Système cristallin Monoclinique
Classe cristalline et groupe d'espace Prismatique (2/m)
(mêmes symboles H-M)
C2/m (n° 12)
Macle Simple ou multiple parallèle à {100}
Clivage Parfait
Cassure Irrégulière, fragile
Habitus Prismatique ; aciculaire ou asbestiforme
Échelle de Mohs 5-6
Trait Jaune pale
Éclat Vitreux
Propriétés optiques
Indice de réfraction nα = 1,615
nβ = 1,629
nγ = 1,636
Biréfringence Biaxial (-) ; δ = 0,021
2V = 68° (mesuré)
Pléochroïsme Fort : jaune pale, orange et rouge
Transparence Transparent à translucide
Propriétés chimiques
Densité 3,0-3,5

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La richtérite est un minéral, silicate de sodium, de calcium et de magnésium appartenant au groupe des amphiboles. Si le fer remplace le magnésium au sein de la structure du minéral, il est appelé ferrorichtérite ; si le fluor remplace l'hydroxyle, il est appelé fluororichtérite. Les cristaux de richtérite sont allongés et prismatiques, ou en agrégats prismatiques à fibreux. La richtérite présente des couleurs variées, allant du brun au brun grisâtre, au jaune, au rouge brunâtre à rose-rouge, ou au vert pale à foncé.

Le minéral a été nommé en 1865 d'après le minéralogiste allemand Hieronimus Theodor Richter (1824–1898).

Formation et gisements[modifier | modifier le code]

La richtérite se trouve dans les calcaires métamorphosés thermiquement des zones métamorphiques de contact. On la trouve également comme produit hydrothermal dans les roches ignées mafiques et dans les gisements de minerais riches en manganèse. Les localités comprennent le Mont Saint-Hilaire au Québec, Wilberforce (en) et Tory Hill (en), en Ontario au Canada ; Långban et Pajsberg en Suède ; West Kimberley en Australie-Occidentale ; Sanka en Birmanie ; et, aux USA, à Iron Hill, Colorado ; Leucite Hills, Wyoming ; et à Libby au Montana.

Références[modifier | modifier le code]

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bonewitz, 2008, Smithsonian Rock and Gem

Liens externes[modifier | modifier le code]